dimanche 29 mai 2011

L'ombre du vent (09/01/2009)

Dans la Barcelone de l’après-guerre civile, « ville des prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours.
Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets « enterrés dans l’âme de la ville » : L’Ombre du Vent.
Avec ce tableau historique, roman d’apprentissage évoquant les émois de l’adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l’Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s’emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafón mêle inextricablement la littérature et la vie.

Je farfouillais un jour dans les rayons d'une librairie quand je suis tombée sur l'édition de luxe (et de poche) de ce roman, dont je n'avais jamais entendu parler (il est rare que je lise les articles littéraires des journaux et magazines, quant aux magazines spécialisés, n'en parlons pas. Juste j'aime choisir mes livres suivant l'inspiration du moment). 

L'édition "de luxe" attira donc mon attention. 
Le titre m'a tout de suite plu, le thème encore plus, feuilleter les premières pages fut un délice. 
La combinaison du tout m'a incité à l'acheter... pour mon plus grand bonheur. 
Il y a tout dans ce roman, en particulier tout ce que j'aime : de l'humour, de la tendresse, de la poésie, du suspens, de l'amour, de la subtilité. Tout ça sous fond de franquisme et tout ce que ça peut impliquer. 
J'ai adoré l'histoire pour ne pas dire les histoires et chaque personnage. Encore un de ces livres dont on quitte les personnages à regret. 
Dois-je vraiment ajouter que je vous le recommande chaudement ?


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