mardi 7 février 2017

Tant que je serai noire

4 de couv' :
Figure emblématique de l'histoire des États-Unis, Maya Angelou s'est engagée corps et âme dans le XXe siècle américain. Tant que je serai noire débute en 1957 lorsque, décidée à devenir écrivain, elle part avec son fils, Guy, pour rejoindre Harlem, épicentre de l'activité intellectuelle des Noirs américains. Elle participe aux bouleversements de l'époque et rencontre des artistes comme Billie Holiday et James Baldwin, et les leaders du mouvement des droits civiques, Malcolm X et Martin Luther King. Enfin, conquise par Vusumzi Make, qui se bat pour la liberté des Noirs d'Afrique du Sud, elle part vivre en Afrique, théâtre des luttes anticolonialistes, où elle devient journaliste.
Ce récit autobiographique dessine le portrait d'une femme exceptionnelle qui a intégré, jusqu'au coeur de sa vie intime, une véritable révolution mondiale, culturelle et politique.

Je ne sais si c'est la force de caractère de Maya Angelou ou l'époque où elle a vécue qui font de ce récit un témoignage aussi exceptionnel. Sans doute un peu des deux, vous vous en doutez.

Et aussi le fait qu'elle a côtoyé tous les grands de son époque (non mais regardez la liste de noms du quatrième de couverture, c'est impressionnant). Impressionnante aussi est sa capacité à s'adapter, à aller de l'avant et à relever tous les défis. Elle n'est évidemment pas exempte de défauts, qu'elle reconnaît bien volontiers dans cet ouvrage (et le suivant) car si elle est une fonceuse, quels que soient les obstacles et ses propres doutes, son impulsivité va parfois la mettre dans des situations inconfortables.

Une vie à lire, et à vivre encore plus !
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