vendredi 24 mars 2017

Par la petite porte

4 de couv' :
Copper, le fil métis et illégitime du maître blanc, revient dans la plantation où il est né. Appelé à rendre visite à son oncle, il refuse de passer par la petite porte à l'arrière de la maison, comme l'impose pourtant la tradition ségrégationniste de Louisiane. Son refus est le point de départ d'un bras de fer lourd de sens.

Comme souvent avec Ernest J. Gaines, "Par la petite prote" est un court roman, mais dense par sa portée. Et comme toujours avec cet auteur, chaque mot, chaque phrase tombe juste.

Et une fois n'est coutume, ce roman n'est pas dénué d'humour : si l'entêtement des deux protagonistes est source de tensions et, pour les autres personnages, de stress, il est parfois jubilatoire tant il confine à l'absurde. On ne sait plus lequel est finalement le plus entêté et si on est forcément du côté de Copper, on doit bien admettre qu'il a de qui tenir.

Je le relirai avec plaisir, d'autant qu'une fois de plus avec cet auteur, nous avons ici un roman à plusieurs niveaux de lecture.
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