tag:blogger.com,1999:blog-53297311621688356432024-03-23T11:15:05.883+01:00Bibliothèque, Bibliobus, Biblioblog !Petites réflexions personnelles sur mes différentes lectures. Mais juste mon opinion, mes impressions, pas un jugement. Je ne suis pas critique littéraire ! Juste une simple lectrice, qui prend plaisir (ou pas) au fil des pages, et qui a envie de vous le faire partager.
Et qui est très curieuse de connaître votre opinion aussi !Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.comBlogger847125tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-58718566687596661012024-03-23T08:18:00.003+01:002024-03-23T08:19:26.021+01:00Rythme de guerre 2<div style="text-align: left;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh76r5NXaNPtLbV2XWkVExj6QlaSbG92aAs7tcfdCYwh00HjB7ckSoFH2hQmJHW3VknljmY5yXN3EgJkaCy-jlAMiy3ltQirwg3WrVYmRZle9YY54idJZqXiMtz84J6_br1fR-Phq-QDwByPqJbr2_k3p-4qVGKquLTXGnmYXkbUlLCkOF2TIa_FKkR-jI/s414/Rythmes.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="414" data-original-width="269" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh76r5NXaNPtLbV2XWkVExj6QlaSbG92aAs7tcfdCYwh00HjB7ckSoFH2hQmJHW3VknljmY5yXN3EgJkaCy-jlAMiy3ltQirwg3WrVYmRZle9YY54idJZqXiMtz84J6_br1fR-Phq-QDwByPqJbr2_k3p-4qVGKquLTXGnmYXkbUlLCkOF2TIa_FKkR-jI/s320/Rythmes.jpg" width="208" /></a></div>4 de couv' :</b></i></div><div style="text-align: left;"><i>Les Radieux, à l'exception de Kaladin et Lift, sont plongés dans l'inconscience et la tour d'Urithiru est tombée entre les mains des Fusionnés. Navani, prisonnière de la Fusionnée Raboniel, mène avec l'aide du sprène de la tour des expériences pour percer les secrets de la lumière.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Pendant ce temps à Shadesmar, Adolin tente une manoeuvre risquée pour rallier les sprènes d'honneur à ses côtés, en acceptant d'être jugé au nom de la race humaine pour les crimes anciens commis à l'encontre des sprènes. L'affrontement contre Abjection se précise mais, avant cela, l'humanité a besoin de soldats.</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Le fait est que j'adore cette série. Hélas, le fait est aussi que j'ai mi quasiment 3 ans avant de me plonger dans ce tome, alors que j'avais déjà du mal à entrer dans le précédent, et qu'en plus le prochain n'est pas encore sorti.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Bref, j'ai tant peiné à rentrer dans l'histoire, à me rappeler les différents personnages, peuples et intrigues, que je n'ai pas pu poursuivre cette histoire ni dépasser la 133ème page.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">J'ai longtemps tergiversé, mais si me plonger dans un livre après une journée de travail, la tête farcie de tout ce que j'ai fait dans la journée, et en plus user d'autant de concentration qu'au boulot pour avancer dans une histoire...</div><div style="text-align: left;">Et bien ce n'est plus un plaisir, mais une corvée.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Il manque vraiment une introduction à ce volume de la série, avec une bonne carte, un rappel des différents peuples, des personnages et surtout un résumé de chaque tome précédent.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">C'est donc avec beaucoup d'hésitation et de regrets que j'ai décidé de laisser tomber. Qui sait, peut-être pourrais-je reprendre la lecture de tous ces livres une fois en retraite (si j'en ai une un jour) du début à la fin car j'espère que d'ici là, l'auteur l'aura terminée...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Dommage (soupir).</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-55462989841390833912024-03-03T18:02:00.006+01:002024-03-03T18:02:43.728+01:00Les soeurs d'Auschwitz<div style="text-align: left;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja_7rQtBuZba5BUO5TLHu1luIM7OuaT7KnEhanyafrdBmfQ5EzGkZNVBz5WSSo60VeowttQpTtFlGJLFjbOIxX1iLip2Fd12B2RlDjXoyHNohv-UhJIJoDO9EmbYa83VBx1Si54xfeyxQhDlS7IqTjj2ztVV-6lwhAHbeQWaczY_WrMFTHi6DNEZ-6bfM/s970/Soeurs_Auschwitz.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="970" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja_7rQtBuZba5BUO5TLHu1luIM7OuaT7KnEhanyafrdBmfQ5EzGkZNVBz5WSSo60VeowttQpTtFlGJLFjbOIxX1iLip2Fd12B2RlDjXoyHNohv-UhJIJoDO9EmbYa83VBx1Si54xfeyxQhDlS7IqTjj2ztVV-6lwhAHbeQWaczY_WrMFTHi6DNEZ-6bfM/s320/Soeurs_Auschwitz.jpg" width="198" /></a></div>4 de couv' :</b></i></div><div style="text-align: left;"><i>"Je veux que vous me promettiez et que vous promettiez chacune à vos deux soeurs de toujours veiller les unes sur les autres. Que vous ne laisserez rien vous séparer. Compris ?"</i></div><div style="text-align: left;"><i>Slovaquie, 1942. Les années ont passé depuis que Livia, Cibi et Magda Meller ont fait ce serment à leur père. Car dans une Europe désormais à feu et à sang, chaque jour est un sursis pour les trois adolescentes juives.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Pourtant, quand Livia est arrêtée par les nazis, Cibi tient sa promesse et suit sa soeur dans l'enfer d'Auschwitz, où elles seront bientôt rejointes par Magda.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Confrontées à l'horreur et à la cruauté du camp, les trois soeurs vont formuler un nouveau voeu. Celui de survivre. Ensemble.</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">J'ai eu plus de mal à démarrer ce roman.</div><div style="text-align: left;">Le début évoquant la vie des trois soeurs avant leur déportation, cette période heureuse de leur vie m'a parue insupportablement mièvre, car autant j'ai pu apprécier ce style dans les Comtesse de Ségur, autant là cela m'a dérangée.</div><div style="text-align: left;">Puis je me suis dit que cela venait aussi sans doute du fait que j'ai lu les trois livres de façon rapprochée et donc qu'une certaine lassitude m'avait gagnée. Pas sur le thème, mais sur l'écriture. Si je n'avais pas décidé de les remettre à ma mère ce week-end (nous étions chez elle pour son anniversaire, d'où le choix de cette date), je l'aurais mis de côté et aurais choisi un autre livre totalement différent.</div><div style="text-align: left;">Je l'ai donc mis de côté quelques jours et l'ai repris.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Quand je l'ai repris, ça allait mieux. Mais j'ai continué à avoir le même ressenti que pour les deux précédents : trop romancé.</div><div style="text-align: left;">L'écriture n'est pas désagréable, le fait est qu'il est difficile d'écrire un roman à partir de témoignages sur un thème aussi grave, mais cette impression ne m'a pas quittée.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">J'ai fini par comprendre d'où venais le problème, du moins à mon sens : le fait est que l'autrice s'est prise d'amitié pour ceux et celles qu'elle a interviewé, et n'a donc (peut-être) pas eu le réflexe d'avoir davantage de recul sur leur histoire pour le rendre plus factuel, donc plus réel pour le lecteur.</div><div style="text-align: left;">Car oui, c'est un roman, mais aussi un récit. Difficile de trouver un équilibre entre les deux.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Cela étant, une fois plongée dedans, difficile d'en ressortir, au point d'avoir failli manquer mon arrêt de bus en allant au travail jeudi matin, c'est dire !</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Bref, bien que parfois trop romancé à mon goût, un livre prenant un indispensable témoignage de cette époque.</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-14410054222099530552024-02-23T10:27:00.002+01:002024-02-23T10:27:16.512+01:00Le voyage de Cilka<div style="text-align: left;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwMhmn6BjiPqkkkt93YvB8h7eD6SKRUulbsf1D3awAUZxbXwgTbJwdhojdBGrtUZ15YFKWiUF-uymtpOTDPNSJf0eqcQapNFQelZ_fqm27IHKUEn_UkT0uFFu9CwPDNK9ossV3CE90aMuS2e9IkOya1kZDYzigP5x62B1q8GGoX2Tgt1mzqhQMj_koYBY/s456/Cilka.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="456" data-original-width="282" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwMhmn6BjiPqkkkt93YvB8h7eD6SKRUulbsf1D3awAUZxbXwgTbJwdhojdBGrtUZ15YFKWiUF-uymtpOTDPNSJf0eqcQapNFQelZ_fqm27IHKUEn_UkT0uFFu9CwPDNK9ossV3CE90aMuS2e9IkOya1kZDYzigP5x62B1q8GGoX2Tgt1mzqhQMj_koYBY/s320/Cilka.jpg" width="198" /></a></div>4 de couv' :</b></i></div><div style="text-align: left;"><i>Cilka Klein n'a que 16 ans lorsqu'elle est déportée. Très vite remarquée pour sa beauté par le commandant du camp de Birkenau, elle est mise à l'écart des autres prisonnières.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Mais à la libération du camp par les russes, elle est condamnée pour collaboration et envoyée en Sibérie. Un deuxième enfer commence alors pour elle. Au goulag, où elle doit purger une peine de quinze ans, elle se lie d'amitié avec une femme médecin et apprend à s'occuper des malades à l'hôpital.</i></div><div style="text-align: left;"><i>C'est ainsi qu'elle rencontre Alexandr et qu'elle découvre que l'amour peut naître même dans les situations les plus dramatiques.</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Comme pour "Le tatoueur d'Auschwitz", ce roman se base sur une personne qui a réellement existé, à partir de témoignages que l'autrice a pu récolter à son sujet. Après recherches sur Internet, je me suis rendue compte que son histoire tient largement plus de la fiction que de la biographie.</div><div style="text-align: left;">L'autrice ne s'en cache d'ailleurs pas : par exemple Cilka - la vraie - avait deux soeurs, dans le roman elle n'en a plus qu'une qui est un condensé des deux.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Sur l'histoire racontée dans ce roman : j'ai été happée dès les premières pages et ai eu du mal à en décrocher. On se prend d'affection pour le personnage, on envie de suivre ses aventures, savoir ce qui va lui arriver jusqu'à sa libération (et si elle est libérée, vu qu'elle se trouve dans un goulag), si elle va vraiment passer 15 ans dans ce camp, comment elle va survivre, etc.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Mais si le contexte du goulag est bien posé dès le début, je trouve qu'il est plutôt survolé dans le reste du livre. Et que l'autrice n'insiste pas plus que cela, n'y faisant que des allusions par la suite. Par exemple : des personnages marchent sous la neige à un moment. Mais on est en Sibérie, ce n'est pas comme s'ils étaient dans nos contrées, là-bas ils sont sous des températures avec des dizaines en-dessous de zéro quand même, ça aurait dû être décrit avec un peu plus de difficultés que cela...</div><div style="text-align: left;">Au lecteur donc de s'en rappeler au fil du livre, ce qui n'est pas gênant au final. Mais je dois avouer que par moment, je n'avais plus l'impression qu'elle était au goulag. Des détails de la vie là-bas sont inclus dans le roman, mais j'ai parfois eu l'impression que d'autres manquaient pour lui donner davantage de substance.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Cela étant, mention spéciale à l'honnêteté de l'autrice qui explique en postface sa façon de procéder sur la création des personnages et du roman, ainsi qu'à la postface d'Owen Matthews, qui rend compte de la réalité historique des goulags et du contexte politique de l'époque.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Un très bon roman, prenant, pour le moment mon préféré des trois tomes.</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-71920904377282291842024-02-17T11:25:00.002+01:002024-02-17T11:25:47.375+01:00Le tatoueur d'Auschwitz<div style="text-align: left;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2fDu2WISZHJzfb8dLXZMkH1Rw-G1V_MLwKY5hrwxYchkRZLdG5KIhGv6_s-KjFg-AJ6oi3F4GtkAW5ffK8wmnRTj1JP24R6H94yTOyCEjlsboEazXOoqqzmU0IiWTLIuwPvNxHa4qElvJHxYVo5sb60S9k44Gyz_bBFzoYcZiJzUvy4t2o-YxPz_sOhI/s646/Le-tatoueur-d-Auschwitz.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="646" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2fDu2WISZHJzfb8dLXZMkH1Rw-G1V_MLwKY5hrwxYchkRZLdG5KIhGv6_s-KjFg-AJ6oi3F4GtkAW5ffK8wmnRTj1JP24R6H94yTOyCEjlsboEazXOoqqzmU0IiWTLIuwPvNxHa4qElvJHxYVo5sb60S9k44Gyz_bBFzoYcZiJzUvy4t2o-YxPz_sOhI/s320/Le-tatoueur-d-Auschwitz.jpg" width="198" /></a></div>4 de couv' :</b></i></div><div style="text-align: left;"><i>L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au coeur de l'enfer.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marue à jamais.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">J'avais beaucoup entendu parler de ce livre et des tomes suivants qui ont eu un assez grand succès (ce tome-ci faisant l'objet d'un film ou série). Comme d'habitude, j'ai préféré attendre que l'enthousiasme retombe un peu pour le lire (merci maman de m'avoir a-offert les trois tomes à Noël).</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Je suis un peu mitigée sur ce livre. Certes, il est basé sur le témoignage de Lale, qui a réellement existé, certes l'autrice est scénariste avant d'être romancière, mais hélas ça se ressent.</div><div style="text-align: left;">J'ai eu un peu de mal avec l'écriture qui, si elle ne manque pas d'empathie, a tendance à seulement dire les choses les unes après les autres. Une fois passé cela, on se surprend à se plonger dans l'histoire, occultant complètement ce qu'il y a autour de nous.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Autre chose qui m'a un peu dérangée : j'ai déjà lu d'autres livres sur les camps de concentration, dont beaucoup de livres de Christian Bernadac en particulier, qui sont des recueils de témoignages de survivants des camps de concentration nazis.</div><div style="text-align: left;">Comme beaucoup dans les années 1980, j'ai adoré lire et regarder (télévision et film) "Au nom de tous les miens". Et relire et re-regarder.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Je trouve donc que ce livre, sur le côté témoignage, recèle des faiblesses. Je n'ai pas l'impression que l'autrice, en parallèle de ce témoignage, ait fait des recherches sur les camps de concentration pour rapprocher le témoignage au plus près de la réalité. Je ne me rappelle pas par exemple (mais comme je ne me rappelle pas, peut-être est-ce moi qui ait tort, que les prisonniers n'avaient pas à travailler le dimanche. Dans mes souvenirs - ou était-ce un ressenti à le lecture de tous ces livres de témoignages - les prisonniers travaillaient constamment, sans jour de repos, jusqu'à en crever.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Si l'autrice ne cache rien de la cruauté des camps, elle donne l'impression de survoler le "réel" de cette survie là-bas. Ce qui a au moins le mérite de ne pas tomber dans le pathos, ce qui aurait été pire.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Cela étant, ce roman a le mérite de contribuer au devoir de mémoire et de continuer à ne pas faire sombrer cette partie de l'histoire dans l'oubli. Plutôt salutaire par les temps qui courent avec les prochaines élections européennes...</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-12676444105358511212024-02-15T21:38:00.002+01:002024-02-15T21:38:31.188+01:00Panique en Armorique<div style="text-align: left;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj743f_44efQ1dHbcTOAkFbjAGZhRziPo4rfPflNQJ3SwneyAWbaEizqqlz8xeIjZzIt2SdjB5ICA4JCMcIq1V8i66Ne4sLjfJW02N-t7Jz-XmHrngdGEhCHM0eJDoKR6Pl63OUg96bwgAo-sFc939REFFXcHwO4-Q2gxDHWOfvzhTAp9jTmi0-oJyk990/s576/Panique_armorique.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="351" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj743f_44efQ1dHbcTOAkFbjAGZhRziPo4rfPflNQJ3SwneyAWbaEizqqlz8xeIjZzIt2SdjB5ICA4JCMcIq1V8i66Ne4sLjfJW02N-t7Jz-XmHrngdGEhCHM0eJDoKR6Pl63OUg96bwgAo-sFc939REFFXcHwO4-Q2gxDHWOfvzhTAp9jTmi0-oJyk990/s320/Panique_armorique.jpg" width="195" /></a></div>4 de couv' :</b></i></div><div style="text-align: left;"><i>Finistère sud. Une nuit épaisse de novembre, un incendie criminel détruit un élevage de poulets en batterie. Quand l'attentat est revendiqué par des militants déjantés de la cause animale, l'enquête revient au (charmant) capitaine Chauvigny.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Non loin, la commissaire retraitée Lola Jost et sa meilleure amie, la jeune strip-teaseuse américaine Ingrid Diesel, sont en vacances. Intrigué par les évènements, et histoire de s'occuper un peu, le duo décide de jouer les détectives sous le nez des gendarmes.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Mais très vite la tension monte : leP-DG de Poulets Dorés est retrouvé mort, pendu par les pieds et électrocuté comme ses volailles...</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">J'ai eu un peu de mal à démarrer sur ce nouveau tome des aventures de Lola Jost et Ingrid Diesel.</div><div style="text-align: left;">Déjà parce que ce que j'ai toujours aimé dans cette série est le Paris de carte postale et que cette fois, l'histoire se passe dans le Finistère sud. C'est sympa et devrait me flatter mais en ce qui me concerne, zéro dépaysement.</div><div style="text-align: left;">Ensuite parce que je n'aime ni le titre, ni la couverture, tellement différents de l'esprit des autres tomes...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">J'ai donc eu du mal au démarrage, au point de laisser le livre de côté pendant une semaine. Puis je l'ai repris dimanche dernier. Et n'ai pu finalement le lâcher que vers 2h00 du matin.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Si ce n'est pas mon tome préféré, je dois avouer qu'il m'a bien divertie et qu'on ne comprend vraiment l'intrigue qu'à la toute fin.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Sentiments mitigés donc, mais finalement relativement positif.</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-45577332136655301712024-02-04T12:14:00.003+01:002024-02-04T12:14:11.582+01:00Consolée<i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj35iI0kr8UPfZfhyphenhyphenfeO39MKn-8h22vJ0gCZtoqseZaxkvNc4vahUVD0AZ3WXwztIqKuExqdypGCZvu36wqMf-bI-iBrRA8IBxvfJVIPzlyi7D9Ya5rtGSojJDKUSM1mHoLUViiJIRzO3_O1XGWTaBrdpdmpqoiB8snShFxJ_CpHNrhQarXmOUMDcrv9Ik/s646/Consolee.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="646" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj35iI0kr8UPfZfhyphenhyphenfeO39MKn-8h22vJ0gCZtoqseZaxkvNc4vahUVD0AZ3WXwztIqKuExqdypGCZvu36wqMf-bI-iBrRA8IBxvfJVIPzlyi7D9Ya5rtGSojJDKUSM1mHoLUViiJIRzO3_O1XGWTaBrdpdmpqoiB8snShFxJ_CpHNrhQarXmOUMDcrv9Ik/s320/Consolee.jpg" width="198" /></a></div>4 de couv' :</b></i><div><i>1954. Au Rwanda sous tutelle belge, Consolée, petite fille métisse, est retirée à sa famille noire et placée dans une institution pour "enfants mulâtres".</i></div><div><i>Soixante-cinq ans plus tard, Ramata, d'origine sénégalaise, effectue un stage d'art-thérapie dans un Ehpad du sud-ouest de la France. Elle y rencontre Mme Astrida, atteinte de la maladie d'Alzheimer, qui perd l'usage du français et s'exprime dans une langue inconnue. En tentant de reconstituer le puzzle de la vie de la vieille dame, Ramata se retrouve confrontée à son propre destin familial et aux difficultés d'être noire aujourd'hui dans l'Hexagone.</i></div><div><i>Un roman poétique, d'une grande actualité, qui met en résonance le passé colonial et la condition des enfants d'immigrés.</i></div><div><br /></div><div><br /></div><div>En me promenant et donc furetant dans ma librairie préférée, mes yeux ont été attirée par cette magnifique couverture. "Ne pas juger un livre à sa couverture" dit-on, mais sur ce coup-ci, fi du dicton, et j'ai bien fait.</div><div>Je vous rassure, je l'ai pris aussi parce que le résumé m'intéressait.</div><div><br /></div><div>Roman moderne par son sujet, on se laisse porter par une écriture simple, délicate, et d'une très grande humanité qui dit les choses sans chercher à convaincre. Mais par sa simplicité, son humanité, l'autrice y arrive quand même par cette simple évidence des choses vécues.</div><div>Notez que convaincue, je l'étais déjà, mais j'ai mieux compris certains aspects et les points de vue de la jeune génération, petits-enfants d'émigrés grâce au personnage d'Ines, la fille de Ramata.</div><div><br /></div><div>Ce roman choral à trois voix, (Consolée, Ramata et Astrida qui est en fait le nom donné à Consolée une fois enlevée à sa famille) est plus efficace que n'importe quel traité sociologique ou historique sur le sujet.</div><div><br /></div><div>D'une grande douceur, parfois un peu bousculée, comme Ramata, avec les opinions de sa fille qu'elle a un peu de mal à comprendre, ce livre dit les choses sans forcer.</div><div><br /></div><div>Je regrette juste qu'il n'y ait pas eu plus de lien entre Ramata et Astrida, mais au final c'est mieux ainsi, car plus réaliste. Et l'essentiel du livre n'est pas là de toute façon.</div><div><br /></div><div>Il tacle un peu aussi les conditions de travail dans les Ehpad, bien qu'il ne mette pas assez en évidence le dévouement et la souffrance au travail de leur personnel, qui voudrait tant faire mieux et plus pour leurs résidents si on voulait bien y mettre les moyens.</div><div><br /></div><div>En résumé, un livre profondément humain, et vrai.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-81761221681926025422024-01-26T09:06:00.004+01:002024-01-26T09:06:13.411+01:00La fille du train<div style="text-align: left;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1YcjMLSiq6sahq21k08haPks11MXIbKQYyDcOh0Ms7kH5h4JEhbPWoVCtlR1X-dp8wvtj6IgilDngwolpwoCle46j4CJ6Fx5FLtL5ljByXyLeEQF0EJa2C1fGCYl70OzNUroaPG21AngCs7CQCYxkNFso2lWoct_dX56VDyyDYHSAul70NG6OUCrO5gs/s552/La-fille-du-train.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="552" data-original-width="351" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1YcjMLSiq6sahq21k08haPks11MXIbKQYyDcOh0Ms7kH5h4JEhbPWoVCtlR1X-dp8wvtj6IgilDngwolpwoCle46j4CJ6Fx5FLtL5ljByXyLeEQF0EJa2C1fGCYl70OzNUroaPG21AngCs7CQCYxkNFso2lWoct_dX56VDyyDYHSAul70NG6OUCrO5gs/s320/La-fille-du-train.jpg" width="203" /></a></div>4 de couv' :</b></i></div><div style="text-align: left;"><i>Entre la banlieue où elle habite et Londres, Rachel prend le train deux fois par jour : le 8h04 le matin, le 17h56 le soir. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d'un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par coeur, elle a même donné un nom à ses occupants, qu'elle imagine parfait. Heureux, comme Rachel et son mari ont pu l'être par le passé, avant qu'il la trompe, avant qu'il la quitte. Rien d'exceptionnel, non, juste un couple qui s'aime. Jusqu'à ce matin où Rachel voit Jess dans son jardin avec un autre homme que Jason. Que se passe-t-il ?Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d'en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c'est avec stupeur qu'elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu...</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Ce livre m'a été prêté par ma mère, qui lui a été prêté par un de mes oncles. J'ai l'habitude de prêter mes livres à ma mère, mais si en plus elle commence à me refourguer ceux de toute la famille, pourquoi ai-je donc un abonnement à la bibliothèque ? Et je ne vous parle même pas des boutures de plantes de toutes sortes...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Ce roman, j'en avais évidemment beaucoup entendu parler à sa sortie. Et comme pour tout livre qui connaît un énorme engouement, je ne me suis pas précipitée dessus, de crainte d'être déçue. Là pour le coup, j'ai bien dû le lire.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">La façon d'aborder l'histoire me plaisait bien, mais je dois reconnaître que j'ai été assez - agréablement - surprise de son déroulement, et par ses personnages, que l'on apprend à découvrir au fil des pages. </div><div style="text-align: left;">C'est probablement plus cela qui en a fait le succès que l'histoire en elle-même finalement car une fois arrivée à la fin et le coupable confondu, j'ai trouvé que c'était finalement assez banal. Façon puzzle reconstitué patiemment.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">L'intérêt réside davantage dans le fait qu'il s'agit d'un roman choral : Rachel, Megan, et une autre femme dont je ne dirai rien car tout le début du roman se fait à deux voix. Celle de Rachel et de ce personnage se fait dans le présent. Celle de Megan, dans un passé relativement proche, éclairant ainsi les petites zones d'ombres, les questions que se pose Rachel et l'entourage de Megan.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Par ce biais, l'autrice non seulement explore la psychologie humaine mais aussi démontre ce que l'on laisse à voir de soi n'est rien à côté de ce qu'on est vraiment, de ce qui se passe vraiment dans nos vies. Au présent comme au passé.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">On a ici trois voix de femmes, et donc un point de vue quasi exclusivement féminin de cette histoire. Je dis quasi car finalement l'autrice, par les interactions que ses personnages ont avec les hommes qui les entoure, réussit quand même à faire ressortir les opinions et sentiments de ces hommes.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Je trouve que ceux-ci n'ont pas forcément le beau rôle dans l'histoire, mais finalement les personnages féminins ne sont guère plus reluisants non plus.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Je ne peux pas m'empêcher de comparer de comparer ce livre à ceux de Mary Higgins Clark. C'est très féminin, très "on ne sait pas à qui faire confiance" et on ne sait très vite plus quoi penser des personnages de l'histoire, en particulier les hommes. A la différence près que les personnages féminins ne sont pas des "wonder woman" du travail en puissance, ce qui les rend plus réalistes, plus humaines aussi...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Un bon polar, efficace, je comprend l'engouement qu'il a suscité.</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-63767725425070699692024-01-21T11:57:00.001+01:002024-01-21T11:57:46.994+01:00Au loin, quelques chevaux, deux plumes...<div style="text-align: left;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisKG5FamyuMBLhlm5H4rfJY8PjO-plhhD2nFrY-vKy6GnHgzXDt07jiCvqBNEJPeqGou-BMXTTOjrcd4NT4V3Lk0ZwOeGqL9gHNbOkTenkuMUFYFcPHUpMKZcBBXg57BNTlp9orqx80kfLYsyajfqf6ZakaA9lL0_wKlyPv116KmoGtlmmMC9si22D0rw/s576/Au%20loin.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="576" data-original-width="351" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisKG5FamyuMBLhlm5H4rfJY8PjO-plhhD2nFrY-vKy6GnHgzXDt07jiCvqBNEJPeqGou-BMXTTOjrcd4NT4V3Lk0ZwOeGqL9gHNbOkTenkuMUFYFcPHUpMKZcBBXg57BNTlp9orqx80kfLYsyajfqf6ZakaA9lL0_wKlyPv116KmoGtlmmMC9si22D0rw/s320/Au%20loin.jpg" width="195" /></a></div>4 de couv' :</b></i></div><div style="text-align: left;"><i>Juillet 1900. Le bourgeois Edward Sheriff Curtis quitte sa famille et son studio de Seattle pour une expédition dans le Nebraska, rêvant de la photographie qui le rendrait mondialement célèbre. Au milieu de nulle part, il est attaqué et dépouillé par des bandits. Étrangement, à cause d'une image échappée de son portefeuille, Curtis a la vie sauve. Encore plus étrange, le bandit qui l'a épargné l'entraîne avec lui dans un long et dangereux périple? Jusqu'à cette réserve indienne dans laquelle le photographe va trouver sa vocation : témoigner de la misère, de l'invisibilisation et de l'oubli. Pour la mémoire d'un peuple.</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">J'ai été happée dès la première page l'écriture, l'histoire et la façon de la raconter.</div><div style="text-align: left;">Si le début est dur, le sujet lourd, que certaines parties de l'histoire vous prend aux tripes, l'auteur réussit malgré tout le tour de force de ne pas tomber dans le pathos et même de faire rire.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Il faut dire que tous les personnages de l'histoire sont présentés sous leur vrai jour, rendant justice et leur dignité aux indiens, mettant en relief le ridicule et la cruauté des blancs. Sous une apparente neutralité, l'auteur écrit du point de vue des indiens, ce qui change de l'histoire officielle et autres westerns hollywoodiens...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Un roman qui remet les choses - et les gens - à leur place, sur une belle amitié entre deux personnes que tout oppose.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Je ne sais pas la part de vérité sur les personnages principaux, dont le photographe qui a réellement existé et dont voici un lien vers sa biographie : <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Sheriff_Curtis" target="_blank">Edward Sheriff Curtis</a></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Une réussite !</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-38143575292165142972024-01-13T07:25:00.001+01:002024-01-13T07:25:09.608+01:00Oreiller d'herbe ou le voyage poétique<div style="text-align: left;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9XBWHofn4RKTYJ3z02va9U8-fsP6JelXGiCjPfP-syWz1uBTC0PsOGqkk4BaWp2vik18jp1gt4a9nU-I3_ArZGATRgyhsYGLwBjV7wEMfl1ExJbJIj4LQmpuTiH82WWm2QaOnt_Z-sCIVf0TpIlC6VSNC1VjcIqObvjaov8H36zrNCjlESBLsnmme8Oo/s2560/Oreiller-dherbe-Poche-scaled.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2560" data-original-width="1656" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9XBWHofn4RKTYJ3z02va9U8-fsP6JelXGiCjPfP-syWz1uBTC0PsOGqkk4BaWp2vik18jp1gt4a9nU-I3_ArZGATRgyhsYGLwBjV7wEMfl1ExJbJIj4LQmpuTiH82WWm2QaOnt_Z-sCIVf0TpIlC6VSNC1VjcIqObvjaov8H36zrNCjlESBLsnmme8Oo/s320/Oreiller-dherbe-Poche-scaled.jpg" width="207" /></a></div>4 de couv' :</b></i></div><div style="text-align: left;"><i>Il faut lire ce texte d'une originalité et d'une poésie absolues, que Sôseki appelait son roman-haïku.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Au printemps, un jeune artiste décide de se retirer dans la montagne, loin des passions et de l'agitation de la cité, rencontre une jeune femme malicieuse et fantasque, rêve de peindre le tableau qui exprimerait enfin son idéal et ne réussit qu'à aligner poème sur poème !</i></div><div style="text-align: left;"><i>Dans ce manifeste poétique et esthétique, profond, piquant, passionné, indigné, éblouissant, Sôseki approfondit sa méditation sur la création et et la place de l'artiste dans la société moderne.</i></div><div style="text-align: left;"><i>"Je ne crois pas qu'un tel roman ait déjà existé en Occident. Il ouvrira de nouveaux horizons à la littérature", prédisait Sôseki en l'écrivant.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Les délicates peintures qui l'accompagnent sont issues d'une édition de 1926 en trois rouleaux, où figurait aussi le texte entièrement calligraphié.</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Je voulais par ce livre terminer 2023 et commencer 2024 en beauté. Ce, roman, qui ne peut être classé dans ce seul genre, est aussi un petit bijou de poésie et un ravissement des yeux de par les peintures qui y sont ajoutées.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">S'il peut rebuter certains car le narrateur, tout artiste qu'il est, analyse assez souvent ses impressions et sentiments - toujours avec justesse, intelligence et élégance -, il n'en reste pas moins une histoire agréable, ponctuée de rencontres qui se transforment en nouvelles amitiés.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Un petit bijou.</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-76890112096195226802024-01-01T19:45:00.000+01:002024-01-01T19:45:06.599+01:00Bonne année !<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxySI-jKlT86qpdFhk4UVSubHUTm0aFj27YxsL8Kp1AiBwneLwNJcJQqIoqTLaFIspmr_25u8mX9MomhrVe6ZDdkJO8nth_pVFTV4Mmfx5WZ7JpNghX3zalZxxMkGgZVQYhEInR3TTTfc2N9kh2fJBfsIr_Dfku9rcBdya-Y0VwoD8eLIiul7EB7miYgI/s1060/2024_Shyamalamuralinath.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="652" data-original-width="1060" height="394" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxySI-jKlT86qpdFhk4UVSubHUTm0aFj27YxsL8Kp1AiBwneLwNJcJQqIoqTLaFIspmr_25u8mX9MomhrVe6ZDdkJO8nth_pVFTV4Mmfx5WZ7JpNghX3zalZxxMkGgZVQYhEInR3TTTfc2N9kh2fJBfsIr_Dfku9rcBdya-Y0VwoD8eLIiul7EB7miYgI/w640-h394/2024_Shyamalamuralinath.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><i>Crédit photo : Shyamalamuralinath (freepik)</i><p></p>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-65716310428215750712023-12-30T09:57:00.000+01:002023-12-30T09:57:11.829+01:00Goldman<div style="text-align: left;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6tuKC6qTHmLq3V5tF3revnaxhzfUTI3fiJGSnMfy8I-uUtOaQMh7sgASfsWMY4rOKJ0vozvP6stJ513I37hjgVGUrvcIcs9_Yl3Wyg_c3OX8XwhgNCYKniRJGgcnp6yI_iTt4TT94-qu9Elf3Mgl7yYV7-33t7kPWHC9LXzCNGqIdggZCzmXWY9SzREw/s2000/Goldman.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2000" data-original-width="1245" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6tuKC6qTHmLq3V5tF3revnaxhzfUTI3fiJGSnMfy8I-uUtOaQMh7sgASfsWMY4rOKJ0vozvP6stJ513I37hjgVGUrvcIcs9_Yl3Wyg_c3OX8XwhgNCYKniRJGgcnp6yI_iTt4TT94-qu9Elf3Mgl7yYV7-33t7kPWHC9LXzCNGqIdggZCzmXWY9SzREw/s320/Goldman.jpg" width="199" /></a></div>4 de couv' :</b></i></div><div style="text-align: left;"><i>Jean-Jacques Goldman n'est pas seulement un grand nom de la chanson. Il est aussi un enfant d'émigrés juifs devenu la personnalité préférée des Français, un artiste engagé après la mort des utopies, un artisan au coeur des industries culturelles, un homme en rupture avec les codes virils. Le succès n'a affecté ni sa droiture ni son humilité.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Pour exister, Goldman a dû composer avec les règles de son temps, mais il a fini par composer lui-même l'air du temps, les chansons que les filles écoutaient dans leur chambre, les tubes sur lesquels tous les jeunes dansaient, les hymnes des générations qui se pressaient à ses concerts.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Et puis, au sommet de la gloire, l'hyperstar a choisi de se retirer. Dans la folie des réseaux sociaux, son invisibilité le rend étrangement visible. À force d'absence, et parce qu'il n'a jamais été aussi présent, Goldman est devenu un mythe.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Ce livre retrace le parcours d'un artiste exceptionnel, tout en racontant nos années Goldman.</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Difficile d'écrire une biographie sur quelqu'un si discret sur sa vie privée. L'un des intérêts de cette biographie est entre autres l'approche qui en est faite : l'auteur est historien, il l'a donc centrée sur le contexte historique et sociologique des années 1970 à 1990.</div><div style="text-align: left;">Il part aussi du contexte familial de la famille Goldman : l'origine des parents, son frère Pierre dont je n'ai entendu parler qu'assez récemment et un (léger) parallèle fait entre eux.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Il est intéressant de voir que l'auteur évoque aussi la judéité de Jean-Jacques Goldman (et la sienne par la même occasion) bien que sa famille et lui-même étaient non pratiquants, mais imprégnés de cette culture. Même si en tant que lectrice et fan, ce point n'est guère essentiel pour moi, et je ne suis pas sûre que cela apporte un éclairage vraiment indispensable à la biographie.</div><div style="text-align: left;">Sur ce point, l'auteur ne m'a guère convaincue, j'ai eu l'impression à chaque fois qu'il parlait davantage pour lui que pour Goldman.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Goldman est vu sous des aspects que je n'avais pas envisagés, n'ayant de lui que la vision que j'en avais à l'époque : mon chanteur préféré, celui qui par ses chansons me faisait me sentir moins seule, et formidablement comprise. Me disant ainsi au cours de la lecture que je n'étais finalement pas aussi fan que je le croyais. Enfin si, de ses chansons et de ce qu'il représentait pour moi à l'époque, mais sa discrétion sur sa vie privée, le peu qu'il en disait ne m'a pas fait chercher davantage.</div><div style="text-align: left;">Il faut dire qu'à l'époque, pas de réseaux sociaux, on devait se contenter de ses (rares) apparitions télé et des articles de presse (enfin, surtout les magazines pour ados que je lisais alors).</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Je ne suis pas d'accord sur le portrait que l'auteur fait de ses fans : pas que des filles, des garçons aussi. Pas des gosses de petite bourgeoisie, d'enseignants : à mon collège on était tous fans, tous enfants d'ouvriers. Pas de honte d'avouer qu'on était fans non plus...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Cet ouvrage est je pense assez complet sur cette époque et sur le personnage, l'auteur ne se focalisant pas que sur la vedette, mais donnant une vision plus large de l'époque et comment il s'incluait dedans.</div><div style="text-align: left;">Cela peut paraître rebutant, surtout en début de livre tant on a l'impression qu'il disgresse. Heureusement il rappelle qu'il est historien (oui, c'était mis en quatrième de couverture, que je n'ai pas relue avant d'entamer le livre) ce qui m'a permis de mieux appréhender son angle de vue.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Une biographie intéressante par la façon dont le sujet est abordé. "Bonne idée".</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-55535296851162134982023-12-27T08:46:00.002+01:002023-12-27T08:46:26.415+01:00Étranges rivages<div style="text-align: left;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlOt1opYghussOO-peBHKcX1LzlJNfftDf36YoyTtpfJGM23AADu9foAFGEDXgN7_It_WqD2NeNU8Y5itAmUftd0TgN_XhpEoy3LrVaF3yXpor9sd0nvri3NWPxdsDG1-2w4-fnXpQWy5h1mgNuLx_jRojTEbYeYqAhVDW4U4tQDEwSRYlA_xNvlV5mZo/s1999/Etranges-Rivages.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1999" data-original-width="1213" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlOt1opYghussOO-peBHKcX1LzlJNfftDf36YoyTtpfJGM23AADu9foAFGEDXgN7_It_WqD2NeNU8Y5itAmUftd0TgN_XhpEoy3LrVaF3yXpor9sd0nvri3NWPxdsDG1-2w4-fnXpQWy5h1mgNuLx_jRojTEbYeYqAhVDW4U4tQDEwSRYlA_xNvlV5mZo/s320/Etranges-Rivages.jpg" width="194" /></a></div>4 de couv' :</b></i></div><div style="text-align: left;"><i>De retour sur les terres de son enfance, le commissaire Erlendur est hanté par le passé : la disparition de son frère, et d'autres affaires restées sans réponse. Il se plonge dans l'histoire de cette jeune mariée perdue sur un chemin de montagne soixante ans plus tôt. Pourquoi n'a-t-elle pas croisé le groupe de soldats anglais égaré ? Sous la glace des fjords d'Islande, le passé ne meurt jamais.</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Cela fait longtemps que je n'avais lu un aussi bon polar !</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">On retrouve avec plaisir ce cher Erlendur, les deux tomes précédents étant centrés sur les enquêtes menées par ses collègues (<a href="https://bibliothequebusblog.blogspot.com/2020/10/la-riviere-noire.html" target="_blank">ici</a> et <a href="https://bibliothequebusblog.blogspot.com/2020/10/la-muraille-de-lave.html" target="_blank">ici</a>), pendant qu'Erlendur suivait celle-ci (et oui, donc, enfin on sait ce qu'il faisait pendant que ses collègues se démenaient à Rykjavik !).</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Bref, ce tome, avec "<a href="https://bibliothequebusblog.blogspot.com/2015/10/la-femme-en-vert.html" target="_blank">La femme en vert</a>", restera l'un de mes préférés. Désolée de ne pas en dire plus, mais ce serait en dire trop.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">C'est aussi la dernière enquête d'Erlendur, que l'on quitte avec... élégance.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Superbe !</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-17696431687497509342023-12-26T08:41:00.002+01:002023-12-26T08:41:18.185+01:00Sibérie, ma chérie<div style="text-align: left;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrB0XC5demOQTJRx0vfzyWgtDDawTwnCElWhwcjPqnRqubOfWuBch_3K3iQTAMEU5YYRdrz_CWXzMlyIso-I-w2vyqtaqmQbLthx-teFvc6BS9X65YYyqKRc1zEj-HEfmzJRDX3sTq6TFXx1pR2uj-JuVqE7Z_akMDrOpjaQ-o4hBolE-Swv89wby43hQ/s582/siberie-ma-cherie.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="582" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrB0XC5demOQTJRx0vfzyWgtDDawTwnCElWhwcjPqnRqubOfWuBch_3K3iQTAMEU5YYRdrz_CWXzMlyIso-I-w2vyqtaqmQbLthx-teFvc6BS9X65YYyqKRc1zEj-HEfmzJRDX3sTq6TFXx1pR2uj-JuVqE7Z_akMDrOpjaQ-o4hBolE-Swv89wby43hQ/s320/siberie-ma-cherie.jpg" width="220" /></a></div>Pas de 4 de couv' !</b></i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">C'est un peu par hasard que j'ai acheté ce livre. J'en cherchais un autre du même auteur sur un site de bouquinerie en ligne et je suis tombée sur 2-3- autres disponible au même moment. L'occasion fait le larron dit-on.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Ayant lu beaucoup des Sylvain Tesson sur ses voyages en Russie, c'est d'abord la curiosité qui m'a attirée, plus que la couverture, il faut bien dire.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">A la réception, j''ai eu la surprise de constater qu'il se présente sous la même format que des carnets type "Moleskine" qui sont, sauf erreur de ma part, ceux utilisés par l'auteur pour ses notes ou journal de voyage.</div><div style="text-align: left;">Je l'ai lu cette semaine : le beau cadeau de Noël que je me suis fait là !</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Ils s'y sont mis à quatre pour ce volume : Sylvain Tesson pour les textes, Thomas Goisque pour les photos et Bertrand de Miollis et Olivier Desvaux pour les peintures.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Les textes viennent essentiellement de différents ouvrages de Sylvain Tesson dont "Dans les forêts de Sibérie", "L'axe du loup", "Vérification de la porte opposée", "Eloge de l'énergie vagabonde", "Une vie à coucher dehors", quelques articles de journaux ou magazines... Et quelques inédits aussi.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Les photos et peintures sont magnifiques et on ne sait vite plus lesquels met en valeur les autres : les illustrations ou les textes ?</div><div style="text-align: left;">La bonne idée de ce livre est de reprendre en fin de volume chaque photo ou volume sous forme de vignette en y ajoutant une citation supplémentaire, et surtout le lieu ou les personnes représentées, et l'ouvrage ou article dont le texte est issu.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Ce livre est en tout cas pour les amateurs des textes de Sylvain Tesson, un formidable complément des ouvrages cités, un vrai petit bijou pour tous ceux qui ont déjà lu ses ouvrages.</div><div style="text-align: left;">Et pour les autres, une très belle mise en bouche qui ne peut que donner envie de les lire.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">A renouveler.</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-59658439805922010952023-12-25T22:38:00.000+01:002023-12-25T22:38:05.776+01:00Le chat qui voulait sauver les livres<i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBfsslWZL7cCVZdb_HmzTbkB2FUx9iBt_rPjFjJBRO8H_jrxxMoXQFoCiOyPtWEYLuXB-zL61yPl21j6PjglH9RZ2XnU1O9OkpD4k0OtaWJfc44Hu2XdusfOgXUayDG0XIoxGb6Uci10eX0-gPPwrgX1YYV_7qgALXbhNM3cfl_lvTPrZqMENzuTNcYFM/s789/chat-sauver-livres.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="789" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBfsslWZL7cCVZdb_HmzTbkB2FUx9iBt_rPjFjJBRO8H_jrxxMoXQFoCiOyPtWEYLuXB-zL61yPl21j6PjglH9RZ2XnU1O9OkpD4k0OtaWJfc44Hu2XdusfOgXUayDG0XIoxGb6Uci10eX0-gPPwrgX1YYV_7qgALXbhNM3cfl_lvTPrZqMENzuTNcYFM/s320/chat-sauver-livres.jpg" width="203" /></a></div>2 de couv' :</b></i><div><i>Rintarô Natsuki, lycéen flegmatique, est sur le point de fermer la librairie héritée de son grand-père quand il reçoit une visite inattendue.Au milieu des livres, il trouve un gros chat brun tigré, un chat qui parle ! Et ce félin exprime une requête plutôt inhabituelle : il demande - ou plutôt exige - l'aide de l'adolescent pour aller sauver des livres. Le monde serait en effet peuplé de livres solitaires, non lus et mal aimés que le chat et Rintarô se doivent de libérer de leurs propriétaires négligents. Le duo atypique se lance alors dans une quête périlleuse au coeur de labyrinthes extraordinaires...</i></div><div><br /></div><div>Petit livre sympathique et léger, qui ressemble à un conte et pour certains personnages ou situations, à un manga (du moins c'est ainsi que je l'ai parfois imaginé).</div><div><br /></div><div>L'écriture n'est pas extraordinaire, mais un conte en cette fin d'année était plutôt le bienvenu, et bien agréable.</div><div>.</div><div><br /></div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-77858840980378935372023-12-16T08:41:00.004+01:002023-12-17T07:04:51.011+01:00Cinquième avenue<i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3dlHzh_10zWn899P-rytAfKFDsYuu-ZAs1WuE0a7iBQhRUcunZ-6p5FmYtp0MTi76I6bt50V-VUDAB7fchJ298GQWPWQ0tkkKxklMeuiJWun9NG001TxgKjeNTQKU0CV3OB9ZxEPWqC-d_Bhw0uPopcM35NlpT9ctMu4-X3I6leShvKwsYuXDawW2IrE/s1061/cinquieme-avenue.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1061" data-original-width="635" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3dlHzh_10zWn899P-rytAfKFDsYuu-ZAs1WuE0a7iBQhRUcunZ-6p5FmYtp0MTi76I6bt50V-VUDAB7fchJ298GQWPWQ0tkkKxklMeuiJWun9NG001TxgKjeNTQKU0CV3OB9ZxEPWqC-d_Bhw0uPopcM35NlpT9ctMu4-X3I6leShvKwsYuXDawW2IrE/s320/cinquieme-avenue.jpg" width="192" /></a></div>4 de couv' :</b></i><div><i>Schiffer Diamond, actrice de séries TV, revient s'installer à New York, après vingt ans d'absence. Elle retrouve son appartement au mythique n°1 de la Cinquième Avenue, où se côtoient tout le gratin de la ville : une lady centenaire et une "bimbette" de 20 ans, un écrivain en mal de succès et une ambitieuse aux dents longues, un magnat de la finance et une chroniqueuse mondaine... Quand l'une des habitantes meurt brutalement, les instincts les plus vils s'éveillent : qui sera digne d'occuper le plus bel appartement de l'immeuble ? Entre conspirations et perfidies, tous les coups sont permis au pays des people...</i></div><div><br /></div><div>J'ai acheté ce live lors de la foire aux livres des médiathèques de Brest. Lisant le résumé, je me suis dit qu'une lecture un peu légère serait sympa, mais c'est sans avoir lu en fin de quatrième de couverture la mini-biographie de l'autrice, qui est aussi à l'origine de "Sex and the city", dont je n'ai jamais réussi à aller plus loin que la moitié du premier épisode. Oui, à la base je suis une femme, mais je suis loin de raffoler des trucs dits "de gonzesse" (et non, je n'aime pas non plus "Desesperate Housewife", je préfère "Justified", "Reacher", "Sons of Anarchy" - encore que j'ai fait une (grosse) pause sur celui-là - et autres polars du même genre. Ce qui ne m'empêche pas d'aimer "Ghost Whisperer" ou "Dead Drop Diva". Là avec mon homme, on est à nouveau à fond sur "Lucifer" et "The good place". Allez comprendre...</div><div><br /></div><div>Bref, tout ça pour dire que si j'avais mieux lu cette fichue mini-biographie de l'autrice, je ne l'aurais pas pris. Et j'aurais eu raison, sans compter que le résumé est trompeur : non seulement l'histoire ne tourne pas autour du rachat d'un appartement (ça, c'est fait au bout de la 100 et quelques pages, qui en compte 670...) mais Shiffer Diamond est un personnage très secondaire du roman, que l'on voit apparaître de temps en temps au fil des chapitres, mais c'est tout.</div><div><br /></div><div>Sur le reste : l'autrice réussit l'exploit de rendre ses personnages aussi caricaturaux qu'insipides voire antipathiques. Je ne sais pas ce qui est le pire. En voici quelques échantillons :</div><div>La gosse de riche bimbo qui veut maintenir voire ré-hausser le train de vie auquel elle a toujours été habituée sans penser un seul instant à travailler tellement elle croit qu'il lui est dû ;</div><div>La quadragénaire égocentrique qui certes a une belle carrière professionnelle mais reste insatisfaite de sa vie répandant son amertume sur son tout mou de mari (qui va enfin réussir le succès littéraire de sa vie, ce dont elle ne le félicitera même pas). Et qui pur réaliser ses rêves de grandeur, a forcé mari et enfant à emménager dans l'appartement le plus pourri - finances obligent - de cet immeuble de prestige ;</div><div>Le golden boy sans scrupules dont l'obsession est de gagner toujours plus, de l'afficher et de s'en vanter, quel que soit le prix à payer (surtout pour les autres) ;</div><div>Le quadragénaire en pleine crise de la quarantaine qui cherche à donner un sens à sa vie personnelle et qui évidemment se retrouve entre les pattes de la bimbo (je ne dévoile rien, c'est tellement évident dès le départ...).</div><div>Entre autres personnages.</div><div><br /></div><div>Tout est démesuré dans ce roman : les ego et la fatuité de certains personnages, leur train de vie, les appartements - celui dont il est question a trois étages dont l'un est une salle de bal ? !!! -, les vêtement et bijoux...</div><div>Ils dépensent en milliers de dollars et entendez bien par là que la plus petite dépense se compte en dizaine de milliers, la plupart du temps c'est plutôt en centaine(s)...</div><div><br /></div><div>En tant que lectrice, en quoi suis-je concernée par ces gens-là ? Même les personnages qui ne sont pas de leur monde - et dans ce roman, ils ne sont pas nombreux - sont à peine sympathiques voie pas du tout (tiens, ça leur fait un point commun avec le reste de la troupe).</div><div>Alors certes, lire des romans où les personnages principaux sont (très) aisés financièrement ne me dérange pas, voire cela fait un peu rêver, mais là, tout est trop, jusqu'à l'écoeurement. L'autrice voulait-elle faire une satire d'une certaine société ? Si oui, c'est plutôt raté à mon goût...</div><div><br /></div><div>L'écriture ? Sans intérêt. Pas mauvaise, mais pas exceptionnelle non plus, avec des mini-descriptions qui alourdissent le récit sans lui apporter le moindre plus. L'autrice cite (certes pas tout le temps) différentes marques de luxe et se permet vers la fin de citer "Sex and the City".</div><div>Elle donne l'impression de côtoyer ce genre de personnes et si elle en fait partie, il est clair qu'elle a perdu tout contact avec le monde réel.</div><div><br /></div><div>Je suis quand même allée au bout de ce livre car mine de rien, une fois qu'on l'a commencé (et acheté, surtout) on a envie de le finir, mais je me suis beaucoup ennuyée. Heureusement, il se lit vite.</div><div>.</div><div><br /></div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-49789921127739650302023-11-30T23:30:00.075+01:002023-11-30T23:30:00.138+01:00La huitième couleur<div style="text-align: left;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5m7s1IAAqSZ0H0-ZWbJ2UZvjvTmIUiWlTkIiHZpmduuS3J7DEJqYuBDPmD1EBnwYI5OS0HjXb7QdIy3Irx81X3GvNuxw44SB_J3W4a7Yirti3wyciZOTj3WhYUikT_1naCdp8TNQSPEOi_vGWuBYWRuX1g6TAwHo-tjvmr15p8n-Fq9M8DKJsZ3scmF0/s476/la-huitieme-couleur.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="476" data-original-width="290" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5m7s1IAAqSZ0H0-ZWbJ2UZvjvTmIUiWlTkIiHZpmduuS3J7DEJqYuBDPmD1EBnwYI5OS0HjXb7QdIy3Irx81X3GvNuxw44SB_J3W4a7Yirti3wyciZOTj3WhYUikT_1naCdp8TNQSPEOi_vGWuBYWRuX1g6TAwHo-tjvmr15p8n-Fq9M8DKJsZ3scmF0/s320/la-huitieme-couleur.jpg" width="195" /></a></div>4 de couv' :</b></i></div><div style="text-align: left;"><i>Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde en forme de disque est juché sur le dos de quatre éléphants, eux-mêmes posés sur le dos d'une tortue.</i></div><div style="text-align: left;"><i>À Ankh-Morpok, l'une des villes de ce Disque-Monde, les habitants croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l'air tellement inoffensif, bonhomme chétif fidèlement escorté par un Bagage de bois magique circulant sur une myriade de petites jambes.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Tellement inoffensif que le Praticien avait chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la guilde des voleurs et celle des assassins ; mission périlleuse et qui va les conduire loin : dans une caverne de dragons et peut-être jusqu'aux rebords du disque.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Car Deuxfleurs appartenait à l'espèce la plus redoutable qui soit : c'était un touriste...</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Les librairies ont parfois en stock des livres estampillés <i>"ce livre vous est offert par votre libraire. Ne peut être vendu."</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Ce livre m'a donc été offert il y a fort longtemps par un copain (de mon homme), qui travaillait à l'époque dans ce qui allait par la suite devenir ma librairie favorite.</div><div style="text-align: left;">Le livre a été imprimé en 2003, cela faisait donc pile 20 ans (et deux déménagements) qu'il attendait gentiment que je m'y intéresse.</div><div style="text-align: left;">Cette année encore, j'ai fait le challenge Booknode de l'année. L'un des thèmes est "lire un livre de Fantasy", et j'ai terminé par celui-là. Parce que oui, j'ai le second tome de "Justicière" des Archives de Roshar à lire, mais chaque tome faisant environ 800 pages, j'ai eu la flemme. Me reste aussi la dernière partie de la série de l'Assassin royal. 6 tomes. Et pas pressée de terminer cette série que j'ai tant aimée.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Je me suis donc (enfin !) rabattue sur ce livre de 266 pages, pastiche de Fantasy, même s'il est le premier tome de la série du Disque-Monde... sur 35. Me disant que je ne lirais que celui-là de toute façon.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Si je n'ai été guère emballée par le prologue, m'inquiétant ainsi de la suite, je n'ai pas pu décrocher du reste du livre.</div><div style="text-align: left;">Quelle épopée ! Vraiment, on sait d'où on part, mais le lecteur n'a aucune idée de là où les aventures de nos anti-héros vont l'emmener, pour notre plus grande hilarité.</div><div style="text-align: left;">Vous avez déjà fait ces rêves étranges où vous passez d'un endroit ou d'un situation à l'autre avec plus ou moins de lien entre eux ? Ben c'est ça. C'est jubilatoire, on se laisse porter, pire, on n'a qu'une envie, se laisser porter justement, jusqu'au bout de l'histoire. Qui semble ne jamais s'arrêter.</div><div style="text-align: left;">Mention spéciale à la scène où notre pitoyable magicien, pour se sortir d'un danger, arrive sur un autre, puis un autre, puis un autre... Avec une sorte de fatalisme de loser absolument jubilatoire (pour le lecteur).</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Je n'exclue donc pas de lire quelques autres tomes de la série...</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-77420865950028840842023-11-30T12:00:00.025+01:002023-11-30T12:00:00.137+01:00Air sous un ciel moins gris<i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg31gegYe49XeUnIoHcqb98Ri-BmAklRtXKeRQRo-6xnWMhDMepOXdJEvrVxKHOAUE1ZiQs_a9joDCKp6NtZmPMzUT2ne7c2GZBgqFYxJB4_J7tvX5CkyDwofk9VsNmzo2zwJOW-kmPP18js8hwU-nJUANoW-YvtDoSwKu1Wx58aGHQz_vCghE3vQOf0WI/s777/Air.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="777" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg31gegYe49XeUnIoHcqb98Ri-BmAklRtXKeRQRo-6xnWMhDMepOXdJEvrVxKHOAUE1ZiQs_a9joDCKp6NtZmPMzUT2ne7c2GZBgqFYxJB4_J7tvX5CkyDwofk9VsNmzo2zwJOW-kmPP18js8hwU-nJUANoW-YvtDoSwKu1Wx58aGHQz_vCghE3vQOf0WI/s320/Air.jpg" width="247" /></a></div>4 de couv' :</b></i><div><i>Depuis que des météorites se sont écrasées sur le permafrost, libérant des bactéries rendant l'air irrespirable, la population est obligée de s'équiper de masquer pour survivre. L'État, qui gère la distribution d'air, s'est lancé dans la construction d'aéronefs censés aspirer les particules nocives et rendre l'atmosphère à nouveau respirable. Mais un mystérieux groupe terroriste sabote systématiquement les vaisseaux. Troy Denen, un membre du Comité central, est chargé d'infiltrer le réseau rebelle pour découvrir qui se cache derrière le complot.</i></div><div><br /></div><div>Ce livre est le premier de deux tomes. Ce qui m'a surprise, car tout ce tome met en place l'histoire, le contexte, les personnages. Et m'a donc donné l'impression qu'il entame une plus longue série, ce qui me rend d'autant plus curieuse de découvrir la suite.</div><div><br /></div><div>L'histoire est aussi originale que classique, bien menée, bien construite et les dessins, un ravissement (non mais regardez rien que la couverture).</div><div><br /></div><div>Alors oui, on peut dire que j'ai beaucoup aimé !</div><div>.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-77686054895498575332023-11-29T21:35:00.005+01:002023-11-29T21:39:46.884+01:00Heurs et malheurs du sous-majordome Minor<i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVCgkikduLw1f3Fw19N7-oytrZOJ_K9hTnuctdR5a685dbX5dzQS40BFgL9kDgKUU75jNdfuTpJGfb9WJZ1z_1q9jgcPzzavJM_v-tshgp36oENxMQMCFeUtHJxYvODOPluhhCZsvKZmE05mQWs0W_0goUajJ-dcu2MAI4TrXGUoci7d7DJKIU2mA1K28/s749/Heurs_Malheurs_Sous-majordome_Minor.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="749" data-original-width="468" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVCgkikduLw1f3Fw19N7-oytrZOJ_K9hTnuctdR5a685dbX5dzQS40BFgL9kDgKUU75jNdfuTpJGfb9WJZ1z_1q9jgcPzzavJM_v-tshgp36oENxMQMCFeUtHJxYvODOPluhhCZsvKZmE05mQWs0W_0goUajJ-dcu2MAI4TrXGUoci7d7DJKIU2mA1K28/s320/Heurs_Malheurs_Sous-majordome_Minor.jpg" width="200" /></a></div>4 de couv' :</b></i><div><i>Mal-aimé, méprisé, mais bien décidé à forcer son destin, le jeune et délicat Lucien Minor, dit Lucy, quitte sans regret sa bourgade natale pour aller prendre l'improbable poste de sous-majordome au château von Aux, lugubre forteresse sise au coeur d'un massif alpin.</i></div><div><i>Très peu sollicité, Lucy a tout le loisir de découvrir que ces lieux inquiétants, en apparence inhabités, recèlent les plus noirs secrets, et de faire la connaissance d'une population locale haute en couleur : voleurs invétérés, fous à lier, aristocrates dépravés, mais surtout Klara, dont il tombe, à ses risques et périls, éperdument amoureux.</i></div><div><i>Commence alors un conte grinçant dont les protagonistes incarnent une étrange humanité, toute pétrie de mensonges, de désirs malins et de perversité.</i></div><div><br /></div><div>De tous les romans de Patrick deWitt, je crois que celui-ci est mon préféré.</div><div><br /></div><div>La narration, le découpage des chapitres, la situation, les personnages, tout cela fait penser à un conte. Un conte pour adultes cela dit, à ne surtout pas lire à vos enfants (ou vous serez très embarrassés sur le passage de la salle de bal).</div><div><br /></div><div>C'est drôle, original, inventif, étrange voire inquiétant et comme souvent avec cet auteur, un peu absurde aussi. Une vraie bouffée d'air frais.</div><div>Mention spéciale au traducteur, en particulier pour le titre, rien que pour le mot "heurs", tellement rarement utilisé de nos jours !</div><div><br /></div><div>Le personnage principal est un tout jeune homme de 17 ans qui démarre dans la vie comme on part à l'aventure, et s'attire toutes sortes de problèmes, le plus souvent malgré lui, parfois à cause de ses mensonges (mention spéciale à une scène du début avant le démarrage du train).</div><div><br /></div><div>Un de mes préférés de cette année, voire le préféré tellement il m'a enthousiasmée !</div><div>.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-26075989361941746442023-11-28T20:27:00.000+01:002023-11-28T20:27:46.908+01:00L'énigme du code noir<i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFAQ_ir0EoJ4tfofV6Sx4R1LHvFWyVtNiz08uSXOFqtKK7vTFjndYajqCsKg8SY-1aNAZRGbWvxnnEfjPng7tLBnZZe9fbkiwidhymP4GpIuLmWhIyipyigrJ-uk3dbx4eMbv1SrJXa1SONRjYKtR332Lwsr0QQ-zJQ0qBw2BC31ZTKbkpeP3I2xhTY2o/s500/l-enigme-du-code-noir.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="329" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFAQ_ir0EoJ4tfofV6Sx4R1LHvFWyVtNiz08uSXOFqtKK7vTFjndYajqCsKg8SY-1aNAZRGbWvxnnEfjPng7tLBnZZe9fbkiwidhymP4GpIuLmWhIyipyigrJ-uk3dbx4eMbv1SrJXa1SONRjYKtR332Lwsr0QQ-zJQ0qBw2BC31ZTKbkpeP3I2xhTY2o/s320/l-enigme-du-code-noir.jpg" width="211" /></a></div>4 de couv' :</b></i><div><i>Avril 1791. Jamais Nicolas Le Floch n'avait vu pareil crime. Deux cadavres suppliciés qui ont en commun leurs mutilations... et peut-être quelques stigmates venus des îles lointaines.</i></div><div><i>Le Code Noir, établi par louis XIV pour réglementer la vie des esclaves, leur livrera-t-il une piste ?</i></div><div><i>Dans le Paris révolutionnaire de 1791, où les hommes et les idées s'affrontent dans la violence, Nicolas se retrouve au coeur de la bataille qui oppose partisans et ennemis de l'abolition de l'esclavage.</i></div><div><i>Il devra aussi combattre de redoutables criminels venus d'un mystérieux repaire, tout en surmontant l'imbroglio sentimental né de sa perpétuelle hésitation entre Laure de Fitz-James et sa maîtresse officielle Aimée d'Arranet.</i></div><div><i>Sur quels anciens et nouveaux alliés Nicolas Le Floch pourra-t-il s'appuyer pour traverser les cruelles tempêtes de la Révolution ?</i></div><div><br /></div><div><br /></div><div>Difficile de trouver quelque chose de nouveau à dire sur le seizième tome d'une série ! Surtout lorsque, comme moi, on regarde en parallèle la série télé, ce qui a peut-être un peu faussé ma perception des personnages du livre, par comparaison.</div><div><br /></div><div>Je trouve décidément intéressant de traiter cette période de l'Histoire française, qui est assez rare, voire inédit. On est dans une société sous tension, où on a l'impression que la moindre petite chose peut mener à une explosion.</div><div>Si j'ai compris assez vite le pourquoi du comment des meurtres, je dois avouer que j'ai particulièrement apprécié apprendre autant sur la vies dans les "colonies" (nos DOM actuels), bien au delà du code noir.</div><div><br /></div><div>Un bon moment de lecture, aussi distrayant (mention spéciale à la scène chez les d'Arranet, même s'il me semblait que ce cher Nicolas était moins idiot que cela d'habitude) qu'instructif.</div><div>.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-57644099860491246612023-11-25T21:05:00.001+01:002023-11-26T08:47:37.946+01:00Quelle aille au diable, Meryl Streep !<i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglfiAPxHdAG1aTzkryydhvpQtWtF2m6DKbi3n4Z_WRqUFFu1dyhfcm4yXMLN6Jsy23PLO9uFKcwo31DPD1zw1KSMDU-G0-w5hHkDrVqKb2fgNzKA6FnI_HXmoMQtWUTSozpiTw38VS8u-y2INMeVxt27QKKHP5c3U9FWL_pWo04z6qQl3Fn14duijupaA/s499/quelle-aille-au-diable-meryl-streep.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="313" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglfiAPxHdAG1aTzkryydhvpQtWtF2m6DKbi3n4Z_WRqUFFu1dyhfcm4yXMLN6Jsy23PLO9uFKcwo31DPD1zw1KSMDU-G0-w5hHkDrVqKb2fgNzKA6FnI_HXmoMQtWUTSozpiTw38VS8u-y2INMeVxt27QKKHP5c3U9FWL_pWo04z6qQl3Fn14duijupaA/s320/quelle-aille-au-diable-meryl-streep.jpg" width="201" /></a></div>4 de couv' :</b></i><div><i>Zappant devant le superbe téléviseur qu'il vient de s'offrir - ou plutôt d'offrir à sa femme-, un Libanais tombe sur le film Kramer contre Kramer et comprend, malgré son anglais approximatif, que le personnage joué par Meryl Streep est en train de quitter son mari. Cette scène le renvoie soudain à la réalité de son propre couple, dont le mariage avait été arrangé par une tante, et il s'interroge. Pourquoi son épouse va-t-elle si régulièrement dormir chez ses parents ?Censément vierge au moment de leur union, comment en sait-elle autant sur la sexualité masculine ? Quelle a été, avant, leur rencontre, la vie de cette femme dont il ne sait finalement pas grand-chose et qui lui échappe chaque jour un peu plus ?</i></div><div><i>Jamais sans doute un romancier arabe n'avait traité les question du couple et de la sexualité d'une façon aussi directe et décomplexée, pleine d'humour. Le mariage apparaît comme une institution mise à rude épreuve par la modernité, qui creuse le gouffre entre les images occidentales véhiculées par les média et la tradition. En assumant ou un feignant d'assumer cette modernité, la femme démontre à l'homme à quel point il est incapable d'en faire autant.</i></div><div><br /></div><div><br /></div><div>Déroutant est le premier mot qui me vient à l'esprit. Brillant, aussi, une fois qu'on a compris qu'il ne faut rien prendre au premier degré, comme je l'ai fait au début, ayant ainsi failli laisser tomber ce livre en cours de route. Tant le narrateur paraît malsain.</div><div>J'ai donc fait une recherche sur l'auteur, j'ai trouvé peu de choses en fait, car il est peu connu par ici me semble-t-il. Ce livre par contre a été transposé en pièce de théâtre, je serais curieuse de voir ce que ça donne...</div><div><br /></div><div>Ce roman est une satire d'un pan machiste de la société libanaise, où les femmes n'ont que peu de droits, sinon d'être soumise à l'homme. Quels que soient leur attitude, leurs vêtements, leurs paroles, elle sont systématiquement rabaissées, surveillées, dénigrées ou soupçonnées du pire. Leur corps leur appartient tellement peu que leur virginité (un droit pour le mari selon le narrateur) doit être refaite chirurgicalement si elles l'ont perdue avant le mariage (et d'autant plus que si c'est avec un autre homme que leur mari. On voit une scène de ce genre dans le film "Caramel". Une scène humoristique, teintée d'acidité envers une société qui impose -et propose- une telle aberration).</div><div><br /></div><div>Par cette longue narration, car il n'y a pas de chapitres dans ce livre, on suit le raisonnement du pire machiste qu'il m'ait été donnée à voir. Enfin, à lire.</div><div><br /></div><div>On finit par comprendre que ce machisme systémique ne convient à personne : ni aux femmes, ni aux hommes, et est la source d'une incompréhension totale entre eux, rendant tout accord entre les deux sexes absolument impossible. Il pose des questions, mais n'écoute pas les réponses, n'étant pas celles qu'il veut entendre, et surtout, n'envisageant même pas que sa conception des choses puisse ne pas être la seule.</div><div><br /></div><div>Je pense que l'auteur connaît des hommes comme cela, et qu'il a rendu ce personnage suffisamment abject pour que son lectorat masculin se dise "on non, je ne suis pas comme ça quand même ?"</div><div>Il n'est guère loin de la folie dans sa façon psychorigide de considérer les femmes, refusant toute liberté à la sienne, et se mentant à lui-même.</div><div><br /></div><div>Tous les aspects de la lutte féministe est indirectement abordée : le patriarcat, le viol, le poids de la religion, la liberté des femmes à disposer de leur corps et de décider par et pour elles-mêmes ce qu'elles veulent faire de leur vie.</div><div><br /></div><div>Dérangeant, troublant, secouant, percutant.</div><div>.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-21778019907453312462023-11-20T06:51:00.001+01:002023-11-20T07:12:13.698+01:00Je reviendrai avec la pluie<div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;"><i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHj0kdhePepsotCsDvp4w5eS9ONgasiA_0iqP9Pma1-Mi5I88qsIUnh3SXToyIkc_U3X8By98-5CkYYLK0FegEDJpfPchE9tN2iTkMVhH6WtB2vHDWmInL13wEefHp0xD8EIOyIIXTLjXXztLb3Gcd5R3xzsbwWfR3YGIe017ZCWcyHHEN42y721ifY7I/s610/je-reviendrai-avec-la-pluie.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="610" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHj0kdhePepsotCsDvp4w5eS9ONgasiA_0iqP9Pma1-Mi5I88qsIUnh3SXToyIkc_U3X8By98-5CkYYLK0FegEDJpfPchE9tN2iTkMVhH6WtB2vHDWmInL13wEefHp0xD8EIOyIIXTLjXXztLb3Gcd5R3xzsbwWfR3YGIe017ZCWcyHHEN42y721ifY7I/s320/je-reviendrai-avec-la-pluie.jpg" width="210" /></a></div>4 de couv' :</b></i></div><div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;"><i>Deouis la mort de sa femme Mio, Takumi vit seul avec son fils Yûji, âgé de six ans. Il gère le quotidien et l'éducation de son fils du mieux qu'il peut. Une seule chose le fait tenir, la promesse faite par Mio qu'elle reviendra avec la pluie. Le premier jour de la saison humide, cette promesse se réalise. Durant six semaines, le temps se suspend pour Mio et Takumi.</i></div><div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;"><i>(...)</i></div><div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;"><br /></div><div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;"><br /></div><div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;">Un petit bijou que ce livre, écrit simplement, mais plein d'humanité. Comment un papa (un peu défaillant en raison de sa santé et surtout de ses phobies) et son fils arrivent à vivre après la mort de celle qu'ils aiment tant tous deux. Puis elle revient, le temps de la saison des pluies.</div><div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;"><br /></div><div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;"> Si ce livre a touché tant de gens, au point d'être traduit dans tant de langues, d'être adapté au cinéma, puis en série, puis en manga, c'est qu'il touche à une partie de ce sentiment qu'est l'amour : quand une personne nous quitte (ce qu'on a tous connu à un moment ou un autre ou plusieurs fois), nous avons tous envie de passer un peu de temps supplémentaire avec elle, juste un petit rab de temps, une dernière fois, avant de la laisser partir définitivement.</div><div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;">Mais est-ce vraiment une bonne idée ?</div><div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;"><br /></div><div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;">Et la fin, qui remplace une touche d'irrationnel par une autre, est elle-même un petit bijou.</div><div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;"><br /></div><div style="caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Trebuchet MS", Trebuchet, Verdana, sans-serif; font-size: 13.199999809265137px;">Décidément, les japonais aiment aborder autant la mort que le fantastique.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-24904413560995533362023-11-18T15:32:00.005+01:002023-11-18T15:32:46.634+01:00S'abandonner à vivre<div style="text-align: left;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcdmlPqVeTQh4x5HQxVNZRvL7Ay44hsp9Usozhhw-rhvLDa3AngWxHLTzmaGWNgNL68cbWFpVra9Ssll-AOEGgGudk8refT1lRNlT02UC_PHn7b-w1wfL-m2ik_GnAGZ7CKZV6yx8IhdskCAajThhELmIz2x-MO96bYe7gw-DNe3XEiisp9zowLnDj9wY/s500/sabandonner-a-vivre.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="341" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcdmlPqVeTQh4x5HQxVNZRvL7Ay44hsp9Usozhhw-rhvLDa3AngWxHLTzmaGWNgNL68cbWFpVra9Ssll-AOEGgGudk8refT1lRNlT02UC_PHn7b-w1wfL-m2ik_GnAGZ7CKZV6yx8IhdskCAajThhELmIz2x-MO96bYe7gw-DNe3XEiisp9zowLnDj9wY/s320/sabandonner-a-vivre.jpg" width="218" /></a></div>4 de couv' :</i></div><div style="text-align: left;"><i>Devant les coups du sort il n'y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l'on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s'abandonne à vivre. C'est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au lit.</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Chaque nouvelle de ce livre est un délicieux petit bonbon. Acidulées,</div><div style="text-align: left;"> chocolatées, caramélisées, ou tout parfum que vous désirez, toujours est-il qu'elles sont excellentes !</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Si le style est un peu toujours le même, chaque histoire a sa propre originalité. La première m'a étreint le coeur, la dernière a ravi mon âme celte et fait sourire avec douceur.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Sylvain Tesson a dit dans des interviews qu'il a du mal à écrire des fictions et ne fera jamais de romans, mais il est clair qu'il est doué pour les nouvelles, autant que pour les aphorismes. Poète dans l'âme en somme.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">A déguster sans modération !</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-55842975371702815792023-11-10T12:02:00.005+01:002023-11-10T12:07:08.268+01:00Une saison au bord de l'eau<div style="text-align: left;"><b><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXC8fyMpW7PCLtfh8VxwjUS4QwAIk9pVMwS_qRFqMGWAbmRp2v27Nm2uSHRmFnftkw-wfiSNWcjNQMWeLQmUOJOaaCmL2N2ILwm_hpCmJ__9ToLgSQId5Ug6ihHPJrrv8PCvIghJeN9GJY_er2fOovwgxmWJX_QHsPMdPwpfAyWRXQ5R3hcl9zu56xfQE/s2028/une-saison-au-bord-de-leau.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2028" data-original-width="1400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXC8fyMpW7PCLtfh8VxwjUS4QwAIk9pVMwS_qRFqMGWAbmRp2v27Nm2uSHRmFnftkw-wfiSNWcjNQMWeLQmUOJOaaCmL2N2ILwm_hpCmJ__9ToLgSQId5Ug6ihHPJrrv8PCvIghJeN9GJY_er2fOovwgxmWJX_QHsPMdPwpfAyWRXQ5R3hcl9zu56xfQE/s320/une-saison-au-bord-de-leau.jpg" width="221" /></a></div>4 de couv' :</i></b></div><div style="text-align: left;"><i>Assistante juridique à Londres, Flora MacKenzie était loin d'imaginer qu'on lui confierait un jour une mission à Mure, la petite île écossaise de son enfance. Une île qu'elle a quittée brutalement après la mort de sa mère, quelques années plus tôt.</i></div><div style="text-align: left;"><i>De retour dans la ferme familiale, Flora réapprend peu à peu à cohabiter avec son père et ses trois frères. Elle redécouvre aussi toute la beauté de Mure, avec sa côte sauvage et sa longue plage de sable blanc.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Un matin, Flora découvre par hasard le vieux carnet de cuisine de sa mère. De tourtes en gâteaux, la jeune femme s'en donne à coeur joie, sans réaliser un seul instant que ces merveilleuses recettes sont sur le point de changer sa vie...</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">On peut dire pis que pendre de ce genre de livre mais le fait est que ce genre de lecture dite légère est on ne peut plus réconfortante en cette saison (et drôlement agréable au printemps, qui est plutôt la période à laquelle je lis ce type de roman).</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">L'écriture est agréable, l'histoire plus profonde que ce qu'on peut en attendre et formidablement divertissante. On n'échappe évidemment pas à une trame assez convenue et typique de ces romans, mais quel dépaysement (l'autrice est définitivement une amoureuse des îles écossaises et sait le faire partager) et quelle détente !</div><div style="text-align: left;">On l'aura compris, je suis prête à emprunter la suite...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Par contre, à éviter si on souhaite suivre un régime : ça parle énormément de bouffe là-dedans, sans compter les recettes de l'autrice en fin de volume.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Ce qui a donné les dialogues suivants avec mon homme le premier jour de lecture.</div><div style="text-align: left;">20h : <i>"Je crois que j'ai un peu trop mangé, je suis ga-vée !"</i></div><div style="text-align: left;">22h30 : <i>" J'ai faim !" " Comment ça tu as faim, tout à l'heure tu disais que tu étais gavée ?" "Oui, mais ils ne font que parler de bouffe ou de cuisiner dans ce livre ! Donc, j'ai faim."</i></div><div style="text-align: left;">23h45 : mon homme me surprend dans la cuisine, la main sur la tranche de pain que j'étais en train de beurrer. <i>"Ils ont ouvert un restaurant : peux pas lutter !"</i> Zéro crédibilité de ma part, éclat de rire bien réel de la sienne.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Donc à tous ceux qui voudraient le lire, bonne lecture. Ou dégustation. Ou lecture-dégustation...</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-62480335612900966702023-11-03T15:03:00.002+01:002023-11-03T15:05:57.708+01:00Salem<div style="text-align: left;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSCSwxkdKGruG4olHDQ9zFtCUI1Ry0rW9OoPtqzNCJo2PAv50gR6i6nQ0xcM4EpoAbn_6xDWiDwZMXl_f0v1BcO2MzMUZXLaK4KbuUN0TAggr1gZgqZRgedNSwg_AnHgDYBv7_bQocbzXqfewYsS8G5quWnAyCOehyOo5nDZaMwgfUiwyv6hzXcPQyn_Q/s512/salem.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="309" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSCSwxkdKGruG4olHDQ9zFtCUI1Ry0rW9OoPtqzNCJo2PAv50gR6i6nQ0xcM4EpoAbn_6xDWiDwZMXl_f0v1BcO2MzMUZXLaK4KbuUN0TAggr1gZgqZRgedNSwg_AnHgDYBv7_bQocbzXqfewYsS8G5quWnAyCOehyOo5nDZaMwgfUiwyv6hzXcPQyn_Q/s320/salem.jpg" width="193" /></a></div>4 de couv' :</i></div><div style="text-align: left;"><i>La paisible petite bourgade était devenue une ville fantôme et personne n'osait parler de ce rire aigu, maléfique, enfantin.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Jerusalem's lot n'avait rien de remarquable, sinon, sur la colline, la présence de cette grande demeure inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingt ans auparavant. Et lorsque Ben Mears revient à "Salem", c'est seulement pour retrouver ses souvenirs d'enfance.</i></div><div style="text-align: left;"><i>Mais, très vite, il devra se rendre à l'évidence : il s'y passe des choses étranges, sinistres. Un chien est immolé, un enfant disparaît et l'horreur s'infiltre, s'étend, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem.</i></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Quoi de mieux que de lire un Stephen King à "Halloween" ? A part le finir de nuit, à 2 heures du matin, en pleine tempête bien sûr...</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Autant j'ai adoré le début du roman, du Stephen King pur jus dans la façon de tout mettre en place, l'histoire autant que l'ambiance, les premières phrases happant de suite le lecteur.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Mais hélas, la suite ne reste pas à la hauteur du début. Certes, il s'agit du second roman de Stephen King, publié en 1975, et d'après l'auteur lui-même, un pastiche de Dracula. Mais j'ai été franchement déçue, ayant même l'impression par roman qu'il s'agissait d'une commande, où que la maison d'édition a poussé le jeune auteur d'alors à "livrer" ce roman au plus vite, espérant qu'il se calquerait aux goûts de l'époque (je reconnais être très critique pour le coup).</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Je n'ai donc pas été plus emballée que cela par ce roman, qui reste cependant une lecture divertissante.</div><div style="text-align: left;">.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5329731162168835643.post-47188851696633628422023-10-29T08:48:00.001+01:002023-10-29T08:48:02.947+01:00Mato Grosso<i><b><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8RI7PQlVs4NZousYl9S6p4nMw76svpz765YEMlRBmEVHlCnUTx6VQ3qYSZPWoq6psw7_PreurP8a0i8CUzS5Cgz4qw-zVHdm4T18aX2xYueX3620fyfNV9eS05xgul0Wa7vPBvrvT8a4DEvvbTIDkcUzbyOZSaOQanuhfQZRHM49kT80l6UBDC0pjsaU/s435/mato-grosso.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="435" data-original-width="269" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8RI7PQlVs4NZousYl9S6p4nMw76svpz765YEMlRBmEVHlCnUTx6VQ3qYSZPWoq6psw7_PreurP8a0i8CUzS5Cgz4qw-zVHdm4T18aX2xYueX3620fyfNV9eS05xgul0Wa7vPBvrvT8a4DEvvbTIDkcUzbyOZSaOQanuhfQZRHM49kT80l6UBDC0pjsaU/s320/mato-grosso.jpg" width="198" /></a></div>4 de couv' :</b></i><div><i>Mato Grosso. Une odeur sauvage de terre trop riche et d'humus brun. La beauté vénéneuse de la jungle dans laquelle on s'enfonce jusqu'à s'y noyer. La violence du ciel et la moiteur des nuits. L'amour qui rend fou et la mort... Incontournable.</i></div><div><i>Est-ce pour faire la paix avec lui-même que Haret, écrivain bourlingueur, est revenu après un exil de trente ans ? Est-ce parce qu'il a le sentiment que c'est la dernière fois ?</i></div><div><i>Ian Manook nous entraîne dans un Brésil luxuriant jusqu'à l'étouffement, peuplé d'aventuriers, de trafiquants et de flics corrompus, avec ce roman qui ensorcelle et prend à la gorge.</i></div><div><br /></div><div>Comme j'ai particulièrement aimé la série des Yeruldegger (<a href="https://bibliothequebusblog.blogspot.com/2021/11/yeruldelgger.html" target="_blank">ici</a>, <a href="https://bibliothequebusblog.blogspot.com/2021/11/les-temps-sauvages.html" target="_blank">ici</a>, et <a href="https://bibliothequebusblog.blogspot.com/2021/12/la-mort-nomade.html" target="_blank">ici</a>), j'ai voulu lire un autre roman du même auteur. Rien que de très banal dans ce choix.</div><div><br /></div><div>Ce que j'apprécie particulièrement dans ce roman-ci, c'est que l'auteur a su se renouveler et si on retrouve évidemment sa "patte", on a sous les yeux une histoire totalement différente.</div><div><br /></div><div>La façon dont l'histoire est construite ; le fait que ce ne soit pas un polar "classique" ; que cela se déroule sur un huis-clos ; le narrateur, anti-héros aux antipodes de Yeruldegger ; l'antagonisme entre les deux personnages dont on ne sait plus qui dit la vérité ou plutôt chacun avec sa version de la réalité au point qu'on ne sait plus ou est la frontière entre le réel et l'imaginaire (car le point de départ de leurs retrouvailles est le livre écrit par Haret).</div><div><br /></div><div>En partie huis-clos entre deux hommes, c'est aussi dans un monde d'hommes qu'évoluent les personnage. Les femmes, qui y sont présentes, font au mieux pour survivre dans ce monde-là et sont loin d'être bien traitées ou en tout cas n'ont guère de marges de manoeuvre...</div><div><br /></div><div>J'ai particulièrement aimé l'ambiance, cet auteur est décidément incroyablement doué pour nous retranscrire les émotions et sensations ressenties par ses personnages. La descriptions des paysages est tout bonnement splendide, on s'y croirait.</div><div>Pour l'ambiance, je suis assez d'accord avec la quatrième de couverture : il fait chaud, il fait lourd, c'est étouffant (mais pas au point de dégoûter le lecteur !). Le danger se trouve partout, que ce soit en pleine jungle ou en ville et dans les deux cas, il est difficile à percevoir. Il existe, on le sait, mais pas sous quelle forme...</div><div><br /></div><div>Ajoutez à ça la prose magnifique de cet auteur, vous aurez entre les mains l'un des meilleurs romans de cet auteur, bien que bien moins connu que les autres.</div><div>.</div>Sabine29http://www.blogger.com/profile/13574057719618719803noreply@blogger.com0