dimanche 27 août 2023

Blanc

4 de couv' :
Avec mon ami le guide de haute montagne Daniel Du Lac, je suis parti de Menton au bord de la Méditerranée pour traverser les Alpes à ski, jusqu'à Trieste, en passant par l'Italie, la Suisse, l'Autriche et la Slovénie. De 2018 à 2021, à la fin de l'hiver, nous nous élevions dans la neige. le ciel était vierge, le monde sans contour, seul l'effort décomptait les jours. Je croyais m'aventurer dans la beauté, je me diluais dans une substance. Dans le Blanc tout s'annule -  espoirs et regrets. Pourquoi ai-je tant aimé errer dans la pureté ?


Pas mon préféré de Sylvain Tesson, dont j'ai cependant comme toujours apprécié l'écriture, ainsi que le partage de ses pensées au fil de la marche.
Intéressantes aussi ses descriptions de l'effort fourni, les rencontres au fil des étapes.

Un bon moment de lecture.
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mercredi 16 août 2023

Les femmes de la Principal

4 de couv' :
Lorsqu'en 1893 le phylloxéra s'abat sur les vignes catalanes, Maria a vingt ans et, pour son malheur, quatre frères. L'avenir de la famille se jouera désormais à Barcelone, où le patriarche a commencé d'établir ses fils. Nulle place pour une fille dans ce plan : Maria restera au village pour porter haut les couleurs de la famille, condamnée à dépérir auprès des ceps infectés. Pour prix du sacrifice, lui reviendra en héritage l'intégralité du domaine - sa somptueuse bâtisse, la Principal, ses dépendances et d'innombrables arpents de vignes -, qu'avec une intelligence et une opiniâtreté sans égales elle parviendra, contre toute attente, à faire prospérer. Comme après elle sa fille, puis sa petite fille.
Courant sur plus d'un siècle, Les femmes de la Principal est une saga familiale pleine de secrets et de passions dominée par trois femmes fières, excentriques et inoubliables.


Si vous pensez lire seulement une saga familiale, passez votre chemin. Car d'accord, c'est le cas, mais bien plus survolé que ce qui est promis en quatrième de couverture.
La façon dont les femmes de la famille vont prendre en charge et faire prospérer la propriété familiale est certes évoquée régulièrement dans le roman, mais pas en profondeur. Qui plus est pas forcément de façon chronologique, en particulier au début.

D'autant plus que le vrai fond de l'histoire est une enquête policière qui va prendre petit à petit le pas sur le reste. Avec un certain équilibre cependant.

Une histoire prenante, servie par une plume magnifique, un humour certain (mention spéciale à la scène chez le notaire), une imagination foisonnante. Bref, si ce n'est pas mon préféré, un très bon Lluis Llach !
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