Affichage des articles dont le libellé est Western. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Western. Afficher tous les articles

dimanche 11 mai 2025

Saint Johnson

4 de couv' :
On l'a surnommé saint Johnson, par admiration, par dérision - parce qu'il ne vit et ne jure que par la loi. Wayt Johnson, propriétaire du saloon Golden Girl et marshal d'une bourgade de l'Arizona, n'a qu'un idéal : celui de faire régner la paix et l'ordre.
Rêvant de devenir shérif, il doit commencer par faire la police au sein de sa propre famille : son frère Jim, qu'il protège envers et contre tout, se laisse embarquer dans une attaque de diligence. Tandis qu'une querelle légendaire éclate entre deux clans, les Johnson et les Northrup...
Un western sobre, efficace et haletant - la première approche romanesque de la célébrissime fusillade d'OK Corral qui inspirera tans de film -, mais aussi une prise de position très en avance sur son temps au sujet du contrôle des armes à feu dans un pays qui est encore loin d'avoir réglé la question.


De cet auteur j'ai déjà lu il y a (déjà ?) 5 ans, "Terreur apache". je savait donc que cet auteur fait dans le western le plus classiques qui de nos jours (mais pas au moment de la partition de ses livres), pourraient paraître assez caricatural d'une certaine époque, tout en restant étrangement un témoignage de cette époque et d'une certaine mentalité parfois hélas bien actuelle...

Je en peux pas dire que j'ai franchement aimé ce roman. J'a vraiment eu l'impression de "voir" un western et c'est un cinéma que je n'apprécie vraiment pas. Ainsi, comme pour les film, je n'aime pas le fait qu'il n'y ait que des hommes au premier plan de l'histoire. Cette ville ne semble peuplée que d'hommes, que ce soit dans les rues, les commerces, les demeures familiales. Ce n'est que vers la fin du roman que sont évoquées les épouses (et les enfants), et encore de manière franchement anecdotiques. Les seuls personnages féminins évoqués régulièrement sont la défunte (enfin, il me semble) mère de nos héros, une mexicaine plus ou moins petite amie d'un des frères Johnson qui s'avèrera sur la fin être une prostituée, et sa mère maquerelle (fugace apparition, mais comme elle a droit à quelques dialogues...). Super, hein ?

Je dois avouer que j'ai eu du mal a-à comprendre les motivations des uns et des autres. Il faut dire que l'auteur nous met de plein pied dans un moment de vie des frères Johnson et leur entourage proche. Il ne s'embarrasse pas de descriptions de la ville, de présentation des personnages. Dès le premier chapitre, on passe d'un personnage à l'autre sans savoir les liens entre eux. Comme si on était un voyageur débarquant dans cette ville sans en rien connaître. Déstabilisant, intéressante approche, mais pas insurmontable.

Non, ce qui m'a dérangée est que je ne comprends pas les motivations des uns et des autres. Les antagonismes des uns et des autres, oui, mais le besoin de se chercher querelles à tout bout de champs, au point de sortir les armes ? Honnêtement, je trouve ça tellement débile que j'avais l'impression d'être dans une querelle de cour d'école, les armes en plus...

Sinon, j'ai apprécié le fait que, comme je le disais précédemment, on entre de plein pied dans l'histoire sans réelle description, prologue, explication du contexte. J'aime assez ce genre de procédé. Les différents chapitres du livre sont parfois de courtes séquences, dans le fil conducteur du livre, au point que j'ai fini par me demander s'il n'était pas sorti sous forme de feuilleton, comme ça se faisait à une époque (le livre est sorti dans les années 1930).

Donc sentiments mitigés pour ce roman, pas sûr que j'en lise d'autres de cet auteur.
.

vendredi 10 janvier 2025

L'homme qui n'aimait pas les armes à feu (BD)

Tome 1 - Chili con carnage - 4 de couv' :

Mais qu'est-ce qui peut bien pousser maître Byron Peck, avocat crapuleux au barreau de Los Angeles, à quitter son biotope pour venir suffoquer dans le désert de l'Arizona ?

Et qui est ce Knut Hoggaard, cet imposant Danois qui l'accompagne et ne s'exprime que par de vagues borborygmes caverneux ?

Ces deux individus aux moeurs discutables n'ont pourtant pas l'air d'être là par hasard. Pas plus que Margot de Garine, jeune aristocrate franco-russe qui voyage en solitaire et semble abonnée aux attaques de trains... À bien y réfléchir, ça fait beaucoup de nouveaux arrivants pour une région dont la densité de population taquine habituellement le zéro !

Il ne serait pas étonnant que cette histoire finisse par sentir la poudre...



Tome 2 - Sur la piste de Madison - 4 de couv' :

Lorsqu'on a échappé deux fois à une mort certaine, la prudence suggèrerait qu'on lève un peu le pied. Mais Maître Peck est très impatient de devenir veuf et de remettre la main sur les fameuses lettres dérobées par son épouse.

L'indestructible M. Hoggaard, légitime propriétaire desdits documents et ex-amant de la dame, partage le même état d'esprit : pas de repos pour les braves tant que l'infâme Margot n'aura pas payé pour ses crimes !

Mais cette dernière n'a peut-être pas encore donné toute la mesure de sa perfidie et sa prochaine victime pourrait bien être ce mystérieux Indien qui a surpris tout le monde en subtilisant le trésor des Mexicains...




Tome 3 - Le mystère de la femme araignée - 4 de couv' :

Depuis la nuit des temps, si l'on en croit la légende navajo, la femme araignée veille sur les hommes du haut du Spider Rock, et enseigne aux femmes l'art ancestral du tissage.

Mais Margot n'a besoin de personne pour tisser sa toile mortelle. Et pour elle, il est urgent de prendre le large car le nombre d'hommes trahis et d'amants éconduits qui ont juré sa perte ne cesse de grossir.

Au fin fond du canyon de Chelly, sous la houlette de Byron Peck, c'est une véritable conjuration internationale qui se met en place pour anéantir celle qui a volé les lettres de James Madison, si compromettantes pour l'industrie de l'armement.

Mais Margot a de la ressource. Et sur les terres de la mystérieuse Spider Woman, elle va trouver de précieuses alliées...



Tome 4 - La loi du plus fort - 4 de couv' :

C'est quand même incroyable comme de simples manuscrits poussiéreux peuvent susciter des espoirs aussi contradictoires : Byron veut les révéler au monde, Margot les vendre aux marchands d'armes. Quant aux Navajos, ils ont aussi leur petite idée... Sur un point au moins, tout le monde s'accorde : les lettres de Madison prendront toute leur valeur à Washington D.C., la toute jeune capitale fédérale en chantier, théâtre de toutes les intrigues et de tous les business du Nouveau Monde.

C'est là que vont se retrouver l'ensemble de nos protagonistes, à l'heure où le Congrès se laisse griser par la juteuse captation des Terres indiennes que la loi Dawes vient de rendre possible. Une dernière manche dont l'issue ne peut désigner qu'un seul vainqueur... Et ce vainqueur, ce ne sera pas l'honneur, car tous les coups sont permis.





Après la lecture de "Blanc autour", je me suis intéressée au travail des auteurs en particulier du scénariste, Lupano - dont je suis déjà fan de la série du "Traquemage" de "Vickings dans la brume" (ici et ici), sans oublier "Le singe de Hartlepool" - et je suis tombée sur cette série-ci.
Je me suis donc précipitée pour réserver les 4 tomes auprès de la bibliothèque. Et je n'ai pas regretté tant cette série de bandes dessinées est de qualité !

J'ai absolument tout aimé, rien n'est à jeter : le scénario, les personnages, les dessins, les décors, les couleurs et l'humour ! J'ai rarement autant éclaté de rire à la lecture d'une bande dessinée.
Chaque groupe de personnages sauf un, est une équipe de bras cassés sans scrupules pour lesquels tous les coups (de feu mais pas seulement) sont permis pour atteindre leur objectif. Et la subtilité de l'humour empêche de sombrer franchement dans la caricature.

La qualité de cette série tient aussi au travail de documentation préalable évident des auteurs : si l'humour prédomine, ils n'hésitent pas à étriller au passage les États-Unis de l'époque (et par ricochet, de maintenant...) : la société et le gouvernement américains, l'esclavage, les actions du ku-klux klan, la ségrégation, la façon dont ont été traitées les Nations Indiennes, en particulier les enfants dans les institutions religieuses qui devaient les éduquer... Tout ceci, avec intelligence et subtilité.

Certes, j'ai bien dû rendre les livres à la bibliothèque... Mais je pense que ma librairie de BD préférée va bientôt recevoir ma visite pour me voir repartir avec l'intégrale...



dimanche 21 janvier 2024

Au loin, quelques chevaux, deux plumes...

4 de couv' :
Juillet 1900. Le bourgeois Edward Sheriff Curtis quitte sa famille et son studio de Seattle pour une expédition dans le Nebraska, rêvant de la photographie qui le rendrait mondialement célèbre. Au milieu de nulle part, il est attaqué et dépouillé par des bandits. Étrangement, à cause d'une image échappée de son portefeuille, Curtis a la vie sauve. Encore plus étrange, le bandit qui l'a épargné l'entraîne avec lui dans un long et dangereux périple? Jusqu'à cette réserve indienne dans laquelle le photographe va trouver sa vocation : témoigner de la misère, de l'invisibilisation et de l'oubli. Pour la mémoire d'un peuple.

J'ai été happée dès la première page l'écriture, l'histoire et la façon de la raconter.
Si le début est dur, le sujet lourd, que certaines parties de l'histoire vous prend aux tripes, l'auteur réussit malgré tout le tour de force de ne pas tomber dans le pathos et même de faire rire.

Il faut dire que tous les personnages de l'histoire sont présentés sous leur vrai jour, rendant justice et leur dignité aux indiens, mettant en relief le ridicule et la cruauté des blancs. Sous une apparente neutralité, l'auteur écrit du point de vue des indiens, ce qui change de l'histoire officielle et autres westerns hollywoodiens...

Un roman qui remet les choses - et les gens - à leur place, sur une belle amitié entre deux personnes que tout oppose.

Je ne sais pas la part de vérité sur les personnages principaux, dont le photographe qui a réellement existé et dont voici un lien vers sa biographie : Edward Sheriff Curtis

Une réussite !
.

vendredi 15 mai 2020

Terreur Apache

4 de couv' :
1886. Arizona. Le chef apache Toriano s'enfuit de la Réserve et sème la terreur chez les colons. Walter Grein, éclaireur à la ténacité légendaire, est chargé de le capturer avant qu'il ne mette le pays à feu et à sang. Accompagné de sa troupe d'anciens soldats et d'Indiens, il se lance dans une poursuite haletante...
Transposé à l'écran sous le titre Le sorcier du Rio Grande, ce grand roman a surtout inspiré le chef-d'oeuvre de Robert Aldrich Fureur apache. Burnett y rend hommage à la beauté sauvage des paysages rocailleux, à la mélodie des villages en pisé. De l'art de la guerre des Apachesau quotidien des pionniers, du courage des uns aux faiblesses des autres, tout sonne juste dans ce texte passionnant, nourri de détails historiquement authentiques. Un western qui honore le genre, jamais politiquement correct, au style impeccable.

J'aime assez le style western en littérature, mais j'ai eu du mal à démarrer celui-ci. Dès les premières pages, on plonge dans le désespérément classique "gentils et valeureux cowboys, vraiment très méchants indiens" (ce qui m'a un peu désespérée : "ça va être comme ça tout du long ?").
Oui et non.

Il y a un peu de ça, mais pas complètement.
Les blancs non plus ne sont guère épargnés dans le portrait qu'il est fait d'eux : le politicien ignorant qui n'est là que pour appliquer les décisions de Washington (bien éloigné de la réalité du terrain), un militaire arrogant et va-t-en-guerre, un responsable des affaires indiennes idéaliste et sans réel pouvoir, un colonel au peu de caractère qui se fait bouffer par tout le monde, sont une partie de ces personnages.
Mais il faut dire que les indiens sont soit trop gentils et passifs et donc très obéissants, soit d'horribles monstres sanguinaires et/ou fourbes et mal attentionnés, et les rares à être considérés comme les égaux de notre héros et dont le portrait met en valeur leurs qualités... parlent "petit nègre".

Cet amas de caricature "westerniques", assez typique de l'époque où il a été écrit, m'a un peu gênée à la lecture, mais n'est pas ce qui ressort finalement le plus de l'histoire, qui, il faut le reconnaître, est drôlement bien ficelée et agréable à lire.
.

vendredi 20 décembre 2019

Lonesome Dove épisode 2

4 de couv' :
La première partie de Lonesome Dove nous a entraînés à la suite d'Augustus McCrae et Woodrow Call, illustres ex-Texas Rangers, sur la route dangereuse du Montana, là où, dit-on, les terres sont encore à qui les prend. De nombreuses épreuves attendent le convoi lors de cet extraordinaire périple à travers l'Ouest. Les hommes devront tour à tour affronter des éléments déchaînés, des pillards et leurs propres démons. Au bout de cette piste longue et périlleuse, beaucoup manqueront à l'appel.


C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé les héros de Lonesome Dove. On est parfois déçu avec les suites, mais pas cette fois.

Difficile de dire plus que sur le premier tome, si ce n'est n'est que l'intérêt que l'on peut porter à cette histoire, la qualité d'écriture, l'humour, l'ambiance, le suspens, l'immersion dans les conditions de vie des personnages et de l'époque ne faiblissent pas.

Pas comme le nombre de personnages qui constitue la troupe de cow-boys, d'ailleurs il ne vaut mieux pas trop s'attacher à tel ou tel personnage : les conditions de vie rudes appellant le plus souvent à une mort brutale (dans le sens où ne s'y attend vraiment pas).

Je ne sais trop si les conditions de vie décrites ici sont très réalistes, mais après cette lecture je comprend mieux pourquoi les américains sont si fiers de leurs ancêtres pionniers qui ont bâti les fondations de l'Amérique d'aujourd'hui.
Si on ne peut évidemment pas cautionner le massacre des Indiens et le vol de leurs terres - ce que l'auteur arrive à critiquer par petites touches même en ce plaçant du point de vue des blancs - ce roman dépeint une société où les blancs sont loin d'être tendres entre eux (et franchement peu civilisés), évoluent dans des territoires hostiles (mais s'y installent et s'y accrochent quand même) et survivent coûte que coûte.

Un beau classique du genre.
.

dimanche 21 juillet 2019

Lonesome Dove

4 de couv' :
A Lonesome Dove, Texas, les héros sont fatigués. Augustus McRae et Woodrow Call ont remisé leurs armes après de longues année passées à combattre les Comanches. En cette année 1880, pourtant, l'aventure va les rattraper lorsqu'ils décident de voler du bétail au Mexique et de le convoyer jusque dans le Montana pour y établir un ranch. Commence alors un immense périple à travers l'Ouest, au cours duquel le convoi affrontera de violentes tempêtes, des bandes de tueurs et d'Indiens rebelles... et laissera de nombreux hommes derrière lui.


Ce roman fait partie des derniers livres que j'avais commandés via La Kube. De mémoire, j'avais dû demander un classique du western.
Et classique il l'est sans aucun doute, puisqu'il a été récompensé par un prix Pulitzer en 1986.

J'ai profité de mes vacances de mai, passées chez ma maman et donc sans aucune possibilité de tentation Internet, pour enfin attaquer ce pavé.

J'ai adoré. Si certains pourraient penser que l'action tarde à démarrer (ce qui n'est pas faux), cela est largement compensé par une belle qualité d'écriture et une mise en place ô combien nécessaire de la psychologie des personnages et du contexte, passé et présent, dans lequel ils évoluent.

Anti-héros sur le retour désabusés et vieillissants, nostalgiques de leur gloire passée, on sent bien que cette idée de convoi vers le Montana est un peu leur baroud d'honneur (et un peu une façon de tromper l'ennui aussi).

Roman qui reprend tous les codes classiques des westerns sans jamais tomber dans la caricature et relevé par des situations improbables et des personnages décalés, il me tarde de poursuivre cette lecture avec le tome 2 (allez savoir pourquoi, une fois rentrée chez moi, si j'ai bien acheté ce deuxième tome, je n'ai pas réussi à l'entamer. Lecture de vacances ?).

Donc un grand merci à Virginie, de la Librairie de Paris de me l'avoir sélectionné !
.

vendredi 14 avril 2017

Pottsville, 1280 habitants

4 de couv' :
Shérif de Pottsville, 1280 habitants, au début du vingtième siècle, Nick Corey évite de trop se fatiguer à se mêler des affaires de ses administrés. Débonnaire, apparemment pas très malin, il se laisse même contester et humilier en public. Comme si ça ne suffisait  pas, il est cocu et pourrait bien perdre son poste aux prochaines élections. Il décide donc de commencer à faire le ménage...


Le ton est donné dès le quatrième de couverture. Tout ce que je peux dire c'est que pour moi la lecture a été jubilatoire de bout en bout. Vu la maison d'édition (dont je ne me lasse pas de faire la pub jusqu'ici), on n'est plus dans un polar noir, du moins du genre que je préfère, mais il est clair que la qualité est là.

Donc : western + humour + polar = un cocktail à déguster sans modération !
.

lundi 20 mars 2017

La fille au revolver

4 de couv' :
Constance Kopp n'entre dans aucun moule. Elle surpasse en taille la plupart des hommes, ne trouve aucun intérêt dans le mariage ou les affaires domestiques, et a été isolée du monde depuis qu'un secret de famille l'a reléguée, elle et ses deux soeurs, dans le fin fond du New Jersey. Un jour, le propriétaire d'une fabrique de soie renverse leur carriole au volant de son automobile... Et ce qui n'aurait dû être qu'un banal litige se transforme en une bataille rangée avec une bande de voyous habitués au chantage et à l'intimidation. Mais elle pourra compter sur l'aide d'un shérif progressiste qui, dans l'Amérique puritaine de ce début de siècle, n'hésitera pas à lui confier un revolver et une étoile.

Inspiré de faits et de personnages réels, il s'agit bien ici d'un roman, et si l'écriture n'est pas exceptionnelle, c'est un bon moment de lecture avec une bonne dose d'humour. Ne vous attendez pas cependant à éclater de rire à chaque page, mais plutôt à sourire.

La vie quotidienne des trois soeurs et la pression mise sur elles par la société pour les faire "rentrer dans le rang" est bien reconstruite, me faisant parfois penser à la petite maison dans la prairie (les livres, pas le feuilleton, très différents), vu que cela se passe quasiment à la même époque et en partie à la campagne.

Le quatrième de couverture donne l'impression que les scènes d'action se succèdent les unes aux autres, mais si il y a en effet des rebondissements et des moments  de tension, l'auteur suit plutôt le rythme de vie de l'époque, avec des retours en arrière sur la vie de Constance Kopp. Les amateurs d'action, de course-poursuite, de bagarres ou de tirs à vue à chaque page en seront pour leurs frais. Il y a bien tout cela, mais distillé à bonne dose et bien réparti dans l'ensemble du roman.

Bref, un bon moment de lecture, et je serais assez intéressée de voir la suite, s'il y en a une.
.

dimanche 5 février 2017

Arizona Tom

4 de couv' :
L'affaire la plus marquante de la carrière d'Ocean Miller, shérif d'une bourgade paumée d'Arizona, est celle de Tom, douze ans, traînant en plein désert un cadavre démembré.
Persuadé de l'innocence du gamin, alors que les notables l'ont déjà condamné, Ocean va tout mettre en oeuvre pour retrouver la piste des coupables. Mais parviendra-t-il à sauver le petit bonhomme de la potence et à redorer son étoile ternie par son amour du bourbon ?
Embuscades, coyotes, saloons où se cotoient culs-terreux, affairistes et putains au grand coeur, Arizona Tom nous plonge, non sans un brin d'ironie, dans le Grand Ouest en pleine conquête. Un roman qui revisite le genre en se jouant des codes du Far West avec malice.

Après les "Frères Sister" j'ai voulu renouveler avec le genre western, dont je commence à devenir assez fan (et que je continue à ne pas aimer au cinéma, allez comprendre...).

Donc là aussi j'ai assez aimé, surtout pour l'humour, encore que le côté polar soit pas mal non plus (surtout sur la conclusion, assez... troublante).

Une galerie de personnages truculente, un anti-héros aussi désabusé, flemmard, lâche que pathétique (que ses défauts, en fait une tactique, servent infailliblement), une intrigue pas trop mal foutue et dont on se demande s'il en viendra à bout tellement il cumule les emm...dements annexes, voilà une lecture on ne peut plus distrayante dont je n'ai pu décrocher.

A renouveler !
.

mercredi 19 août 2015

Les Frères Sisters


4 de couv' :
Oregon, 1851. Eli et Charlie Sisters, redoutable tandem de tueurs professionnels aux tempéraments radicalement opposés mais d'égale (et sinistre) réputation, chevauchent vers Sacramento, Californie, où ils ont pour mission d'éxécuter un chercheur d'or. Tandis que Charlie galope sans états d'âme - mais non sans eau-de-vie - vers le crime, Eli ne cesse de s'interroger sur la pertinence de la funeste activité à laquelle tous deux s'adonnent, au fil de rencontres aussi insolites que belliqueuses avec les individus patibulaires ou visionnaires qui hantent l'Amérique de la Ruée vers l'or.
Avec ce roman jubilatoire, où l'humour noir le dispute à une subtile excentricité, Patrick deWitt offre un hommage décalé aux classiques du western en l'inoubliable compagnie de deux frères moins liés par le sang et la violence que par l'indéfectible amour qu'ils se portent silencieusement.


C'est évidemment en toute objectivité que j'ai choisi ce livre : j'ai adoré le dessin et les couleurs de la couverture au premier coup d'oeil. Et une fois lu, je dois bien dire qu'elle correspond tout à fait au ton du roman.

Et que la fan de "Justified" que je suis (n'ayons pas peur du mélange des genres) a beaucoup aimé cette lecture on ne peut plus distrayante pour les vacances !
.