Ça y est, on a les résultats. Deux résultats en fait !
Pour le Nord Finistère, le gagnant est Hervé Commère pour "J'attraperai ta mort"
Et au niveau national, Sébastian Barry, pour "Le testament caché".
Aucun n'était mon chouchou, mais je les aimais beaucoup et les avais bien placé.
A voir maintenant la prochaine sélection...
Petites réflexions personnelles sur mes différentes lectures. Mais juste mon opinion, mes impressions, pas un jugement. Je ne suis pas critique littéraire ! Juste une simple lectrice, qui prend plaisir (ou pas) au fil des pages, et qui a envie de vous le faire partager. Et qui est très curieuse de connaître votre opinion aussi !
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dimanche 29 mai 2011
Mon classement (03/09/2010)
Ah-y-est, je me suis décidée, ça ne devrait pas bouger. Je rappelle que 10 correspond au livre préféré puisqu'il s'agit de notes sur 10.
1 - La Partita, Alberto Ongaro
2 - Avec tes mains, Ahmed Kalouaz
3 - L'annonce, Marie-Hélène Lafon
4 - L'origine de la violence, Fabrice Humbert
5 - Des myrtilles dans la yourte, Sarah Dars
6 - Terre des affranchis, Liliana Lazar
7 - Le cirque chaviré, Milena Magnani
8 - J'attraperai ta mort, Hervé Commère
9 - Le testament caché, Sebastian Barry
10 - Petite, allume un feu..., Martin Smaus
Voilà, il ne reste plus qu'à attendre les résultats officiels !
1 - La Partita, Alberto Ongaro
2 - Avec tes mains, Ahmed Kalouaz
3 - L'annonce, Marie-Hélène Lafon
4 - L'origine de la violence, Fabrice Humbert
5 - Des myrtilles dans la yourte, Sarah Dars
6 - Terre des affranchis, Liliana Lazar
7 - Le cirque chaviré, Milena Magnani
8 - J'attraperai ta mort, Hervé Commère
9 - Le testament caché, Sebastian Barry
10 - Petite, allume un feu..., Martin Smaus
Voilà, il ne reste plus qu'à attendre les résultats officiels !
Un grand roman (03/09/2010)
4 de couv' :
Au dire de l'auteur, cette histoire puise sa source dans son émerveillement face au monde des Tziganes et sa fascination pour des gens qui n'ont pas encore oublié qu'eux aussi ont jadis été enfants, et qui arrivent encore à chercher et à rêver. Mais elle devient universelle face aux êtres marginaux qu'elle dépeint, tant elle saisit la profondeur de leur âme. L'histoire tragique d'Andrejko, arraché à son hameau et plongé dans le monde des voleurs à Prague, se double, en filigrane, de celle de son peuple. Les Dunka vivent au gré des changements politiques - ils fuient les nazis puis les Russes, sont déplacés de force et paient un lourd tribut à l'Histoire dans leur propre chair. Devenu voleur hors pair, Andrejko connaît l'injustice et la haine des gadjé, parfois aussi celle des siens, passe de Prague à Plzen, de la maison de correction à la prison, lorsqu'il ne se réfugie pas dans sa campagne natale avec sa jolie cousine. Il tente de s'adapter à la société, sinon de retrouver ses racines, de placer certaines valeurs morales au-dessus de l'argent, mais il finit seul et le lecteur est aussi libre que lui d'imaginer la suite... Petite, allume un feu... est un éloge du sentiment de liberté, une célébration de la quête, à travers l'expérience de la découverte tout comme de la perte. C'est aussi un hymne d'amour au romani éhib, langue chargée d'émotion et de violence, émaillée de tout l'imaginaire des croyances populaires. Le destin d'Andrejko porte en lui le sublime et le tragique, dans une prose qui ne saurait laisser indifférent, tant par son réalisme que par sa poésie profonde.
Superbe, riche, profond, foisonnant.
Sans concessions ni misérabilisme envers le monde rom, à lire sans idées toutes faites ni clichés sur les Roms.
Ce roman est très bien écrit et autant j'ai pu râler sur les longues énumérations de "L'annonce" quand j'avais commencé sa lecture, autant dans ce roman-ci je me suis tout de suite, tout naturellement même, laissée emporter.
Un seul bémol : j'ai eu un peu de mal à me repérer chronologiquement (pourtant ce n'est pas faute - de la part de l'auteur - d'avoir laissé des indices).
Un vrai beau roman, je comprends qu'il ait déjà reçu des prix. Mon coup de coeur de la sélection ?
L'annonce (30/08/2010)

4 de couv' :
Eric savait par coeur certaines annonces choisies, Célibataire quarante-quatre ans un mètre soixante-sept soixante-neuf kilos sans enfants chauffeur agriculteur cherche jeune femme aimant campagne voulant fonder un foyer heureux désirant enfants ; ou encore, Cherche compagne cinquante soixante-deux ans féminine (bien bustée) sans attaches pour vie alternée Paris campagne. Paul, quarante-six ans, paysan à Fridières, Cantal, ne veut pas finir seul. Annette, trente-sept ans, vit à Bailleul dans le Nord avec son fils. Elle n'a jamais eu de vrai métier. Elle a aimé Didier, le père d'Eric, mais ça n'a servi à rien. Elle doit s'en aller. Recommencer ailleurs. Elle répond à l'annonce que Paul a passée. Ce nouveau roman de Marie-Hélène Lafon raconte leur rencontre et leur histoire. C'est une histoire d'amour.
Pour être honnête, j'ai eu du mal à accrocher et j'ai même failli laisser tomber avant la 50ème page.
Des phrases de 10 à 15 lignes, qui sont souvent de longues énumérations descriptives, dont on a oublié le début, des paragraphes de 10 à 15 pages, pas de chapitres, tout en bloc, pesant. Des retours en arrière, mélangés avec un passé pas si loin voire le présent, par moment c'est franchement déroutant. Pas de point d'ancrage pour un monde immuable.
Le début de la lecture a été laborieux, jamais mon homme ne m'avait entendu autant pester sur l'écriture d'un livre.
MAIS.
Une fois apprivoisé le style d'écriture (très agréable à lire à haute voix, je vous conseille d'essayer) et le découpage dans la narration, il faut reconnaître que la magie opère et qu'on se prend d'affection pour les personnages, leur vie, passée et présente.
N'attendez pas un roman au sens classique (prologue, déroulement avec une dose plus ou moins importante de rebondissements, épilogue), tout est en vrac, destructuré et il n'y a pas d'action. Et même si le quatrième de couverture le présente comme une histoire d'amour, il n'y a pas de déballage de sentiment. Les personnages sont pudiques, se sont des taiseux, tout est ressenti, pas exprimé.
Un beau livre sur le monde agricole, l'auteur doit vraiment aimer ce milieu.
En résumé : une fausse mauvaise surprise, un chouette vraie bonne surprise.
La partita (29/08/2010)

4 de couv' :
Lorsqu'il revient d'exil à Venise, Francesco Sacredo, jeune patricien de bonne famille, découvre que son père a perdu au jeu la totalité de leur immense fortune. La comtesse Mathilde von Wallenstein, une allemande borgne, sournoise et carnassière, lui a enlevé jusqu'à son dernier sequin. Ulcéré par l'inconséquence paternelle, Francesco accepte, sur un coup de dé, de miser sa propre personne pour tenter de récupérer son bien. Il perd. Mais plutôt que de livrer son corps à la maléfique comtesse comme convenu, il s'enfuit, aussitôt pris en chasse par les impitoyables spadassins de l'Allemande. Aussi cette partita se poursuit-elle grandeur nature, au rythme de la course effrénée de Francesco à travers une Italie du XVIIP' siècle plongée dans un hiver glacial. La mort aux trousses, le jeune homme, réduit à la dernière extrémité, proscrit et condamné à fuir éternellement, tâche pourtant de rendre coup pour coup à sa redoutable adversaire lointaine et invisible. Roman d'aventures oppressant, orchestré par Alberto Ongaro en maestro de l'art de la fiction, La Partita fait penser à un Dumas qui aurait été atteint de paranoïa, et où les élégances vénéneuses de Casanova se doubleraient de l'exubérance rieuse de Federico Fellini.
Autant le thème du livre me plaisait bien, ainsi que l'écriture qui est vraiment agréable, autant je reste un peu sur ma faim avec ce roman. Pas spécialement à cause de la façon dont il se termine, mais plutôt sur ce qui arrive au personnage.
En ce qui le concerne, j'ai eu du mal à accrocher au départ, toujours à faire les mauvais choix car incapable de réfléchir aux conséquences de ses actes, mais au fil de ses péripéties, on le voit quand même évoluer.
Quant aux péripéties, ben... Je trouve que certaines auraient pu être un peu plus développées, même si je reconnais que beaucoup vont trouver ce roman drôle, enlevé car si je ne l'ai que moyennement apprécié, c'est bien parce que par moment, en le lisant, me revenait en mémoire "le mal aussi se fait bien" de Michel Folco. Et là, forcément, comparer un roman à un autre en pleine lecture, ce n'est jamais bon.
(et le pire, c'est que si je passe outre mes propres impressions, je pourrais valoriser ce roman)
Le testament caché (23/08/2010)
4 de couv' :
Roseanne McNulty a cent ans ou, du moins, c'est ce qu'elle croit, elle ne sait plus très bien. Elle a passé plus de la moitié de sa vie dans l'institution psychiatrique de Roscommon, où elle écrit en cachette l'histoire de sa jeunesse, lorsqu'elle était encore belle et aimée. L'hôpital est sur le point d'être détruit, et le docteur Grene, son psychiatre, doit évaluer si Roseanne est apte ou non à réintégrer la société. Pour cela, il devra apprendre à la connaître, et revenir sur les raisons obscures de son internement. Au fil de leurs entretiens, et à travers la lecture de leurs journaux respectifs, le lecteur est plongé au coeur de l'histoire secrète de Roseanne, dont il découvrira les terribles intrications avec celle de l'Irlande. A travers le sort tragique de Roseanne et la figure odieuse d'un prêtre zélé, le père Gaunt, Sebastian Barry livre ici dans un style unique et lumineux un roman mystérieux et entêtant. J'ai adoré au point de ne plus pouvoir le lâcher avant la fin (c'est à dire hier soir, pardon, cette nuit, euh non en fait ce matin à 2h. Suis un peu fatiguée là). J'ai eu un peu de mal à accrocher au début (j'avais envie de secouer ce Dr Grene tellement il me paraissait mou) mais très vite on est pris dans l'histoire (et l'Histoire) et on n'a plus qu'une envie, savoir ce qu'il se passe ensuite. Bon, on comprend vite le dénouement, du moins je l'ai vu venir dès la première moitié du livre, mais même dans ce cas on veut connaître la progression de l'histoire, de l'enquête de Grene et comment cela va se terminer. Très bien écrit, très bien amené, personnages attachant qu'on regrette quitter en fermant le livre. En tête de mes favoris ! |
Avec tes mains (22/08/2010)
4 de couv' :
Il s'appelait Abd el-Kader, né autour de 1917 dans un douar algérien. De ce père aujourd'hui disparu, Ahmed Kalouaz a voulu reconstruire le destin. Ces lambeaux de vie, sauvés du silence, tissent le portrait d'un homme dur à la tâche comme en affection, dont le parcours singulier a été commun à des centaines de milliers d'immigrés maghrébins. Sans enjoliver ni noircir, Avec tes mains dit l'absence de mots communs entre les deux générations, les regrets et les rendez-vous manqués. C'est un chant d'amour bouleversant, adressé à un père dont la dernière volonté fut d'être enterré au pays, loin des siens.
Portrait touchant d'un homme sur son père et à travers lui, l'histoire des maghrébins ayant émigré en France, bien plus efficace que tout discours militant.
A recommander donc !
Mais d'un strict point de vue littéraire, ce n'est pas mon préféré dans la sélection. L'auteur s'adresse à son père, ce qui rend ce roman touchant, mais ce qui en fait aussi un roman intime, un dialogue (à une voix) dont le lecteur se sent un peu exclu.
Cela dit, il reste agréable à lire.
L'origine de la violence (21/08/2010)
4 de couv' :
Lors d'un voyage scolaire en Allemagne. un jeune professeur découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d'un détenu dont la ressemblance avec son propre père le stupéfie et ne cesse de l'obséder. Ce prisonnier, David Wagner, est en fait son véritable grand-père. Peu à peu se met en place l'autre famille, la branche cachée, celle dont personne chez les Fabre n'évoque l'existence... Au cours de sa quête, le jeune homme comprend qu'en remontant à l'origine de la violence, c'est sa propre violence qu'on finit par rencontrer...
Là non plus je n'étais pas très inspirée par ce titre, mais au bout du compte, il m'a assez plu.
Découverte d'un secret de famille, longue mais intéressante enquête sur l'histoire véritable de cette même famille, description de la vie dans un camp de concentration, ce livre est bien construit, l'écriture agréable.
J'ai cependant eu un peu de mal à "entrer" dans ce roman, n'accrochant pas au début, trouvant la narration trop lente et n'accrochant pas au personnage.
Je pensais aussi que le titre impliquait une réflexion plus générale sur la violence mais il s'agit plus d'une réflexion personnelle sur l'origine des pulsions de violence ressenties par le narrateur. Dommage, je pense que vu le secret de famille, cela aurait pu être le cas.
Pas un de mes préférés, mais pas le moins bien classé.
Attrapez-le ! (21/08/2010)
4 de couv' :
Vous y croyez vraiment, aux histoires de truand distingué? C'est une jolie maison en pierres, au bout d'un chemin, à Etretat. A l'époque, juste après sa plus belle prise, Paul Serinen y avait rangé son revolver et fait construire une véranda. Là-haut, par une petite fenêtre ronde, on distingue même un bout de la mer. Les propriétaires qui l'ont suivi, Alice et Matthieu, étaient eux aussi tombés sous le charme, c'était devenu leur nid d'amour. Mais on n'habite pas l'ancienne tanière d'un gangster sans "attraper" ses malheurs. Et être bientôt rattrapé par son passé. Quand ce passé est meublé de chevaux de course, d'une urne funéraire, de pierres précieuses et d'humiliation, vaut mieux ignorer ce qui s'est déroulé autrefois sous ce toit. C'était il y a presque dix ans, tout ça, et depuis peu, La Sauvagère m'appartient. Désormais, le dernier à en connaître toute l'histoire, c'est moi.
Peu inspirée par le titre (je me suis dit "encore une histoire de deuil bien déprimante"), j'ai été agréablement surprise.
Polar original, bien construit et non dénué d'humour, je vous le recommande chaudement.
Terre des affranchis (21/08/2010)

4 de couv' :
Victor ouvrit un cahier et prit sa plume. Sa main tremblait au moment d'écrire le premier mot du texte qu'il découvrait. D'un geste méthodique et lent, il traça de grosses lettres capitales sur la feuille. Le manuscrit dactylographié en roumain que Victor Luca s'apprête à recopier est un livre interdit car, en cette année 1972, Ceaucescu est au pouvoir et les temps sont à la répression. Pourquoi Victor écrit-il? Pour oublier l'odeur de la mandragore qui émane parfois des corps sans vie de jeunes filles ? Pour combler le vide des jours de solitude et d'enfermement ? En attendant la nuit et ses promesses d'évasion vers la forêt, immense et mystérieuse, toute proche? Peut-être pour trouver la paix, qui tarde à venir.
Liliana Lazar est née en 1972 en Moldavie roumaine. Elle a passé l'essentiel de son enfance dans la grande forêt qui borde le village de Slobozia, où son père était garde forestier. Elle arrive en France en 1996. Elle vit à Gap, aux pieds des Alpes. Liliana Lazar écrit en français. Voici son premier roman.
De tous les romans présentés au prix CEZAM, celui-ci est un de mes préférés.
A travers l'histoire d'un meurtrier, l'auteur nous retrace l'Histoire de la Roumanie sous Ceaucescu. Un peu polar, un peu portrait psychologique du personnage central, description du lieu où il vit et sa population, j'ai vraiment aimé.
Je n'ai pas encore tout lu de la sélection, mais il est en bonne place dans mon classement.
De tous les romans présentés au prix CEZAM, celui-ci est un de mes préférés.
A travers l'histoire d'un meurtrier, l'auteur nous retrace l'Histoire de la Roumanie sous Ceaucescu. Un peu polar, un peu portrait psychologique du personnage central, description du lieu où il vit et sa population, j'ai vraiment aimé.
Je n'ai pas encore tout lu de la sélection, mais il est en bonne place dans mon classement.
Qu'est-ce que c'est que ce cirque ? (21/08/2010)
4 de couv' :
Branko le Hongrois, dans ses cartons, transporte un cirque. Alors des grappes d'enfants du campement tsigane où il débarque un soir le suivent comme une ombre. Pour eux, et surtout pour la petite Senija, il raconte l'histoire de la splendeur du Kék Cirkusz, le cirque de son grand-père. Avant que la Seconde Guerre mondiale et son cortège de pogroms et de trahisons ne le réduisent à ces quelques boîtes dérisoires. Il raconte avec la voix fébrile de quelqu'un qui espère avoir assez de temps pour transmettre son héritage. Aussi, quand dans ce bidonville en bordure d'autoroute, il sent par sept fois un poignard le transpercer, il ne peut se résoudre à quitter la scène. Portée par une langue aux multiples accents, à l'image de ce camp rom, Milena Magnani nous livre une épopée moderne, qui parle de mémoire, de transmission et d'espoir pour ces éternels laissés-pour-compte d'une magnifique humanité.
J'ai bien aimé, même si le roman peut parfois être déroutant ans sa narration.
Le narrateur est décédé, c'est ainsi que commence l'histoire, par la fin. Le reste du roman est le lent acheminement qui conduit à ce résultat : le pourquoi et le comment, les faiblesses, fêlures et beauté de ces êtres qui constituent ce roman.
Le roman est aussi un (moins lent) acheminement pour découvrir de quel cirque il s'agit. Cirque qui est au coeur de l'histoire (mais chut).
A lire avec un esprit ouvert. A noter que l'auteure a pris le parti de méler des mots d'autres langues (hongrois, rom, ...) au texte français, sans note de bas de page pour la traduction, mais on comprend le sens par le contexte du texte, par les réponses des interlocuteurs, donc ne pas être rebuté par cela.
En tout cas, l'auteur aime ses personnages et sait le faire partager.
Des myrtilles dans la yourte (21/08/2010)

4 de couv' :
La partie de chasse avait pourtant bien commencée : temps clément, beaux paysages giboyeux, guides compétents, nomades accueillants. Un rêve pour ces touristes américains venus en Mongolie pour remporter des trophées. Un rêve qui à mesure que s'accumulent les contretemps, va peu à peu tourner au cauchemar. Madré, buveur obstiné, coureur de jupons, Yesügei, l'inspecteur chargé de l'enquête est chasseur lui aussi : tenace et patient, il ne manque jamais sa proie. La poursuite qu'il engage aux trousses des criminels nous réserve plus d'une surprise : das les steppes mongoles, on ne trouve pas que des yourtes, des cavaliers et des troupeaux. Loin de là !
(Mode mea culpa : Oui je sais je suis HYPER en retard sur mes commentaires des romans du prix CEZAM, mais a-y-est, je suis motivée, je me lance ! fin du mode mea culpa.)
Oui, mais... Voilà mon impression quand je pense à ce roman.
J'ai assez aimé, mais : j'ai eu un peu l'impression qu'il est un puzzle reconstitué, comme si l'auteure avait écrit l'enquête d'un côté, les descriptions des personnages de l'autre, le plaidoyer pour les traditions nomades mongoles encore d'un autre côté. Je reconnais être un peu dure en présentant les choses ainsi, mais par moment le plaidoyer pour la cause mongole prend un peu le pas sur le reste car parfois mal amené. L'enquête policière serait-elle une excuse pour développer ce thème ?
Cela dit, ce roman part d'une bonne idée et est un bon polar !
Prix littéraire Cezam 2010 (09/01/2010)
Loin de moi l'idée de faire de la pub, mais juste dire que je participe à nouveau à ce prix cette année.
J'avais commencé celui de l'année dernière, peu convaincue par le cru 2009, mais j'ai fini par laisser tomber, vu que les deux romans qui me paraissaient en théorie les plus attractifs... m'ont barbée au point de les laisser tomber. Fait rare chez moi, car même si j'ai du mal à acrocher au début, je laisse toujours une chance à un livre... et à son auteur.
Bref cette année la sélection me plaît bien et c'est par "des myrtilles dans la yourte" que je commence !
Mais donnez-moi un peu de temps pour les commentaires parce que là voyez-vous il faut d'abord que je termine celui que j'ai entamé le week-end dernier soit "Un monde sans fin", suite des "Pilliers de la terre". Et je n'en suis qu'à la 400ème (et des brouettes) page. Et il y en a 1286. (en plus, je suis en retard dans mes commentaires, ça doit bien faire deux mois que je dois en laisser un ici. Je suis une grosse flemme)
J'avais commencé celui de l'année dernière, peu convaincue par le cru 2009, mais j'ai fini par laisser tomber, vu que les deux romans qui me paraissaient en théorie les plus attractifs... m'ont barbée au point de les laisser tomber. Fait rare chez moi, car même si j'ai du mal à acrocher au début, je laisse toujours une chance à un livre... et à son auteur.
Bref cette année la sélection me plaît bien et c'est par "des myrtilles dans la yourte" que je commence !
Mais donnez-moi un peu de temps pour les commentaires parce que là voyez-vous il faut d'abord que je termine celui que j'ai entamé le week-end dernier soit "Un monde sans fin", suite des "Pilliers de la terre". Et je n'en suis qu'à la 400ème (et des brouettes) page. Et il y en a 1286. (en plus, je suis en retard dans mes commentaires, ça doit bien faire deux mois que je dois en laisser un ici. Je suis une grosse flemme)
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