Oyez, oyez braves gens, a-y-est, je me suis décidée.
C'est toujours (un peu) compliqué d'établir un classement pour un prix, même si on sait très bien que c'est au final le but du jeu. Et c'est toujours une surprise pour moi de voir que certains livres que j'ai bien aimé se retrouvent certes pour la plupart dans la première moitié du classement, mais boudiou, plus éloignés du haut de la liste que je ne l'imaginais, voire dans les derniers. Parce que non, des ex-aequo, il ne peut pas y en avoir.
Voici donc mon classement pour le prix BD Cezam 2013, et je rappelle que 12 est le préféré, 1 le moins aimé.
12) Daytripper
11) La page blanche
10) Castilla Drive
9) Un printemps à Tchernobyl
8) Le singe de Hartlepool
7) Amour, passion, CX diesel
6) Une métamorphose iranienne
5) La peau de l'ours
4) Birdy's
3) La Douce
2) Sept détectives
1) En silence
Hâte de voir le classement "officiel".
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Petites réflexions personnelles sur mes différentes lectures. Mais juste mon opinion, mes impressions, pas un jugement. Je ne suis pas critique littéraire ! Juste une simple lectrice, qui prend plaisir (ou pas) au fil des pages, et qui a envie de vous le faire partager. Et qui est très curieuse de connaître votre opinion aussi !
Affichage des articles dont le libellé est Prix BD CE 2013. Afficher tous les articles
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jeudi 30 mai 2013
dimanche 19 mai 2013
Une métamorphose iranienne
2 de couv' :
Le cauchemar de Mana Neyestani commence en 2006, le jour où il dessine une conversation entre un enfant et un cafard dans le supplément pour enfants d'un hebdomadaire iranien. Le cafard dessiné par Mana utilise un mot azéri, et les azéris, peuple d'origine turque au nord de l'Iran, sont depuis longtemps opprimés par le régime central. Pour certains d'entre eux, le dessin de Mana est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et un excellent prétexte pour déclencher une émeute. Le régime de Téhéran a besoin d'un bouc émissaire, ce sera Mana. Lui et l'éditeur du magazine sont arrêtés et emmenés dans la prison 209, une section non officielle de la prison d'Evin, sous l'administration de la VEVAK, le ministère des Renseignements et de la Sécurité nationale... Au bout de deux mois de détention, Mana obtient un droit de sortie temporaire. Il décide alors de s'enfuir avec sa femme.
Bouleversant, une métamorphose iranienne est une plongée en apnée dans le système totalitaire kafkaïen mis en place par le régime iranien.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire en regardant la couverture, rien à voir avec Kafka !
Mais comme chez Kafka beaucoup d'absurde, un absurde cruellement réel hélas puisque c'est sa propre histoire que raconte l'auteur. Une BD militante, réaliste, mais non dénuée d'humour et de poésie. Humaine, en somme. Comme son auteur.
Et il y a un peu de Quino dans les dessins, l'humour, la poésie et la subtilité.
D'une dictature à l'autre...
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Le cauchemar de Mana Neyestani commence en 2006, le jour où il dessine une conversation entre un enfant et un cafard dans le supplément pour enfants d'un hebdomadaire iranien. Le cafard dessiné par Mana utilise un mot azéri, et les azéris, peuple d'origine turque au nord de l'Iran, sont depuis longtemps opprimés par le régime central. Pour certains d'entre eux, le dessin de Mana est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et un excellent prétexte pour déclencher une émeute. Le régime de Téhéran a besoin d'un bouc émissaire, ce sera Mana. Lui et l'éditeur du magazine sont arrêtés et emmenés dans la prison 209, une section non officielle de la prison d'Evin, sous l'administration de la VEVAK, le ministère des Renseignements et de la Sécurité nationale... Au bout de deux mois de détention, Mana obtient un droit de sortie temporaire. Il décide alors de s'enfuir avec sa femme.
Bouleversant, une métamorphose iranienne est une plongée en apnée dans le système totalitaire kafkaïen mis en place par le régime iranien.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire en regardant la couverture, rien à voir avec Kafka !
Mais comme chez Kafka beaucoup d'absurde, un absurde cruellement réel hélas puisque c'est sa propre histoire que raconte l'auteur. Une BD militante, réaliste, mais non dénuée d'humour et de poésie. Humaine, en somme. Comme son auteur.
Et il y a un peu de Quino dans les dessins, l'humour, la poésie et la subtilité.
D'une dictature à l'autre...
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dimanche 21 avril 2013
La peau de l'ours
4 de couv' :
"- Vous avez arrêté de voir Mietta durant la nuit ?
- T'arrêtes de respirer parce que quelqu'un à pété, toi ?"
Histoire de mafieux sur fond d'histoire d'amour... Ou l'inverse. Et au milieu, comme toujours avec les mafieux, vendetta sur vendetta.
Ceci serait une façon très réductrice de résumer ce livre, qui m'a totalement séduite. J'ai un peu tiqué au départ sur les dessins, style dont je ne raffole pas mais auquel je me suis faite assez vite.
Une sympathique histoire d'amour en tout cas, gorgée de soleil avec un soupçon d'humour, une recette très réussie.
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"- Vous avez arrêté de voir Mietta durant la nuit ?
- T'arrêtes de respirer parce que quelqu'un à pété, toi ?"
Histoire de mafieux sur fond d'histoire d'amour... Ou l'inverse. Et au milieu, comme toujours avec les mafieux, vendetta sur vendetta.
Ceci serait une façon très réductrice de résumer ce livre, qui m'a totalement séduite. J'ai un peu tiqué au départ sur les dessins, style dont je ne raffole pas mais auquel je me suis faite assez vite.
Une sympathique histoire d'amour en tout cas, gorgée de soleil avec un soupçon d'humour, une recette très réussie.
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jeudi 18 avril 2013
Le Singe de Hartlepool
4 de couv' :
1814, au large des côtes du petit village anglais de Hartlepool, un navire de la flotte napoléonienne fait naufrage lors d'une tempête. Au petit matin, sur la plage, les villageois retrouvent un survivant parmi les débris. C'est un singe qui jouait le rôle de mascotte à bord du vaisseau, et qui porte l'uniforme français. Or les habitants de Hartlepool DÉTESTENT les Français, même s'ils n'en ont jamais vu en vrai. D'ailleurs, ils n'ont jamais vu de singe non plus. Mais ce naufragé arrogant et bestial correspond assez bien à l'idée qu'ils se font d'un Français... Il n'en faut pas plus pour qu'une cour martiale s'improvise.
Inspiré d'une légende tristement célèbre du Nord de l'Angleterre, Le Singe de Hartlepool est une fable tragi-comique qui parle de nationalisme va-t-en-guerre et du racisme ignorant qui ne connaît pas de frontières...
Habituellement, j'évite les histoires avec les animaux. Je ne supporte pas qu'on leur fasse du mal, et dans la plupart des cas, il y a toujours un moment dans ce genre d'histoires où il leur arrive des trucs franchement pas drôles. Et qui m'attristent. Si je réagis comme cela pour une fiction (je reconnais volontiers mon côté pitoyable), vous imaginez quand l'histoire est basée sur une légende locale avec donc un fondement de vérité.
(Je reconnais aussi que je fais une grosse exception pour "Croc Blanc", "L'appel de la forêt" et "L'éléphant blanc". Sans oublier l'âne Cadichon de la Comtesse de Ségur, mais j'ai un peu passé l'âge de lire ses livres. Qui a dit "sauf si on considère l'âge mental" ?)
Au final, j'ai beaucoup aimé. La façon de raconter, les situations, les personnages, les dessins, la conclusion même sont d'un vrai beau comique. On est ici sur le ton de la caricature tellement la grande majorité des personnages sont grotesques, le niveau étant relevé par quelques rares exceptions.
Les dessins m'ont emballés. J'avais presque l'impression de voir un dessin animé, et je crois que ça serait pas mal si c'était le cas.
Et finalement, un bel hommage à ce singe, plus évolué que ces "humains".
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1814, au large des côtes du petit village anglais de Hartlepool, un navire de la flotte napoléonienne fait naufrage lors d'une tempête. Au petit matin, sur la plage, les villageois retrouvent un survivant parmi les débris. C'est un singe qui jouait le rôle de mascotte à bord du vaisseau, et qui porte l'uniforme français. Or les habitants de Hartlepool DÉTESTENT les Français, même s'ils n'en ont jamais vu en vrai. D'ailleurs, ils n'ont jamais vu de singe non plus. Mais ce naufragé arrogant et bestial correspond assez bien à l'idée qu'ils se font d'un Français... Il n'en faut pas plus pour qu'une cour martiale s'improvise.
Inspiré d'une légende tristement célèbre du Nord de l'Angleterre, Le Singe de Hartlepool est une fable tragi-comique qui parle de nationalisme va-t-en-guerre et du racisme ignorant qui ne connaît pas de frontières...
Habituellement, j'évite les histoires avec les animaux. Je ne supporte pas qu'on leur fasse du mal, et dans la plupart des cas, il y a toujours un moment dans ce genre d'histoires où il leur arrive des trucs franchement pas drôles. Et qui m'attristent. Si je réagis comme cela pour une fiction (je reconnais volontiers mon côté pitoyable), vous imaginez quand l'histoire est basée sur une légende locale avec donc un fondement de vérité.
(Je reconnais aussi que je fais une grosse exception pour "Croc Blanc", "L'appel de la forêt" et "L'éléphant blanc". Sans oublier l'âne Cadichon de la Comtesse de Ségur, mais j'ai un peu passé l'âge de lire ses livres. Qui a dit "sauf si on considère l'âge mental" ?)
Au final, j'ai beaucoup aimé. La façon de raconter, les situations, les personnages, les dessins, la conclusion même sont d'un vrai beau comique. On est ici sur le ton de la caricature tellement la grande majorité des personnages sont grotesques, le niveau étant relevé par quelques rares exceptions.
Les dessins m'ont emballés. J'avais presque l'impression de voir un dessin animé, et je crois que ça serait pas mal si c'était le cas.
Et finalement, un bel hommage à ce singe, plus évolué que ces "humains".
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dimanche 14 avril 2013
La Douce

La Douce, Léon la connaît bien. Il la comprend mieux que quiconque, anticipant ses moindres désirs. Et quoi de plus normal, après tant d'années passées à dévorer les kilomètres ensemble. Car la Douce, ou plutôt la 12.004, est une locomotive à vapeur. Une reine de vitesse, à la mécanique sophistiquée, qui fait la fierté de son mécanicien. Mais les temps changent, les transports électriques gagnent du terrain, et les jours de la Douce sont maintenant comptés.
Autant mon homme a vraiment aimé cette BD, autant j'ai moyennement accroché.
Même si je peux comprendre l'attachement de Léon pour sa Douce, les gens qui vivent dans le passé, refusent d'admettre que le monde change et se contentent de râler sans rien faire m'agacent un peu. J'ai donc moyennement accroché au personnage dans le début (ça a évolué par la suite), ce qui a un peu faussé ma perception de l'histoire au début.
D'un autre côté, cet attachement à sa loco, son périple pour la retrouver et la récupérer possèdent une certaine poésie.
Côté graphisme, dessins très réussis, même si le noir et blanc a tendance à me rebuter un peu habituellement. Pas là, en raison de la qualité des dessins.
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dimanche 31 mars 2013
Castilla Drive
4 de couv' :
Hey, miss détective,
Soigne mes blessures,
Coince celui qui m'a fait ça.
Ma vie a basculé,
Le long des trottoirs de Castilla Drive,
Quand nos regards se sont croisés.
Hey, miss détective,
Tu me montres la voie,
Cette chanson est pour toi,
Roule, roule, roule,
Toute la nuit
Tu l'entendras.
Tu es la détective,
Je suis le poète.
Ne vous fiez pas au quatrième de couverture, qui ne reflète absolument pas le ton donné à cette BD. Encore qu'il donne une bonne idée de ce qui y est raconté.
C'est peut-être le style de poème écrits par l'un des personnages, mais ce style n'a rien à voir avec celui donné à l'histoire, bien plus douce et romantique que ne le laisse supposer le début, soit une enquête policière.
La vie personnelle et la vie professionnelle du personnage central (j'ai hésité, là, on peut mettre au féminin ou pas ?) sont liées, et on se prend d'affection pour elle.
J'ai beaucoup aimé les dessins et en particulier les couleurs utilisée, qui donnent toute la tonalité de cet album.
Pour être honnête, je ne sais pas si j'aurais remarqué ce livre en librairie, le quatrième de couverture ne m'aurait pas attiré.
Cette BD est donc une bonne surprise pour moi et est bien placée dans mon classement pour le moment.
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Hey, miss détective,
Soigne mes blessures,
Coince celui qui m'a fait ça.
Ma vie a basculé,
Le long des trottoirs de Castilla Drive,
Quand nos regards se sont croisés.
Hey, miss détective,
Tu me montres la voie,
Cette chanson est pour toi,
Roule, roule, roule,
Toute la nuit
Tu l'entendras.
Tu es la détective,
Je suis le poète.
Ne vous fiez pas au quatrième de couverture, qui ne reflète absolument pas le ton donné à cette BD. Encore qu'il donne une bonne idée de ce qui y est raconté.
C'est peut-être le style de poème écrits par l'un des personnages, mais ce style n'a rien à voir avec celui donné à l'histoire, bien plus douce et romantique que ne le laisse supposer le début, soit une enquête policière.
La vie personnelle et la vie professionnelle du personnage central (j'ai hésité, là, on peut mettre au féminin ou pas ?) sont liées, et on se prend d'affection pour elle.
J'ai beaucoup aimé les dessins et en particulier les couleurs utilisée, qui donnent toute la tonalité de cet album.
Pour être honnête, je ne sais pas si j'aurais remarqué ce livre en librairie, le quatrième de couverture ne m'aurait pas attiré.
Cette BD est donc une bonne surprise pour moi et est bien placée dans mon classement pour le moment.
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samedi 30 mars 2013
Sept détectives
4 de couv' :
Londres, 1920. Une série de meurtres atroces frappe la ville. Non loin des corps, Scotland Yard retrouve une liste de sept noms ; ceux des sept plus grands détectives connus de par le monde, invités à participer à l'enquête... par le tueur lui-même. Malgré le scepticisme général face aux menaces du criminel, ces derniers acceptent de relever le macabre défi...
J'ai bien aimé l'ambiance, l'humour, les couleurs et les dessins de cet album (bien que, pour les dessins, la seule nana du groupe sensée être une vieille fille est plutôt une bombasse à forte poitrine, ce qui n'intéressera que le lectorat masculin. Bon d'accord, un lectorat masculin qui aime les dominatrices).
Mais l'histoire reste assez classique, son déroulement et son dénouement pas aussi bien amenés qu'on pourrait l'attendre d'un polar.
Ça manque de fluidité dans l'histoire, et à force de jouer le suspens, les clés du mystère ou indices sont annoncés par les personnages ou le narrateur avant d'être révélés, ce qui laisse le lecteur spectateur de l'enquête au lieu de lui donner la possibilité de s'y immerger.
Je reconnais que la BD reprend/parodie ? une façon de faire des grands classiques du polar (avec ZE dénouement que personne ou presque ne voit venir), mais je n'ai pas accroché.
Ou alors c'est qu'à force de lire des polars, je deviens exigeante (notez qu'avant, j'adorais les Mary Higgins Clark, que je considère maintenant comme la Barbara Cartland des polars, mais là je me répète. Et c'était avant).
En résumé, BD sympathique malgré tout, mais assez inégale, il y a pour moi un petit quelque chose qui manque.
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Londres, 1920. Une série de meurtres atroces frappe la ville. Non loin des corps, Scotland Yard retrouve une liste de sept noms ; ceux des sept plus grands détectives connus de par le monde, invités à participer à l'enquête... par le tueur lui-même. Malgré le scepticisme général face aux menaces du criminel, ces derniers acceptent de relever le macabre défi...
J'ai bien aimé l'ambiance, l'humour, les couleurs et les dessins de cet album (bien que, pour les dessins, la seule nana du groupe sensée être une vieille fille est plutôt une bombasse à forte poitrine, ce qui n'intéressera que le lectorat masculin. Bon d'accord, un lectorat masculin qui aime les dominatrices).
Mais l'histoire reste assez classique, son déroulement et son dénouement pas aussi bien amenés qu'on pourrait l'attendre d'un polar.
Ça manque de fluidité dans l'histoire, et à force de jouer le suspens, les clés du mystère ou indices sont annoncés par les personnages ou le narrateur avant d'être révélés, ce qui laisse le lecteur spectateur de l'enquête au lieu de lui donner la possibilité de s'y immerger.
Je reconnais que la BD reprend/parodie ? une façon de faire des grands classiques du polar (avec ZE dénouement que personne ou presque ne voit venir), mais je n'ai pas accroché.
Ou alors c'est qu'à force de lire des polars, je deviens exigeante (notez qu'avant, j'adorais les Mary Higgins Clark, que je considère maintenant comme la Barbara Cartland des polars, mais là je me répète. Et c'était avant).
En résumé, BD sympathique malgré tout, mais assez inégale, il y a pour moi un petit quelque chose qui manque.
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mardi 19 mars 2013
Birdy's
4 de couv' :
Cinq initiés ont disparu. Les Birdy's jouent cette immuable pièce où seuls les acteurs changent. C'est alors le temps du "LID". Pourtant, cette fois, ce fut différent...
La première impression de cette BD est tactilement très agréable en raison du moelleux de la couverture.
Il y a d'ailleurs une certaine douceur dans les dessins et dans les couleurs. Ces dernières, bien qu'elles soient au centre de l'histoire ne sont pas soutenues, ce qui renforce une certaine poésie de l'ensemble.
Une histoire originale, un personnage attachant, de l'humour.
Et malgré une apparente simplicité, une histoire plus profonde sur l'amour, la vie, la place de chacun dans la société où il vit, quelle qu'elle soit.
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Cinq initiés ont disparu. Les Birdy's jouent cette immuable pièce où seuls les acteurs changent. C'est alors le temps du "LID". Pourtant, cette fois, ce fut différent...
La première impression de cette BD est tactilement très agréable en raison du moelleux de la couverture.
Il y a d'ailleurs une certaine douceur dans les dessins et dans les couleurs. Ces dernières, bien qu'elles soient au centre de l'histoire ne sont pas soutenues, ce qui renforce une certaine poésie de l'ensemble.
Une histoire originale, un personnage attachant, de l'humour.
Et malgré une apparente simplicité, une histoire plus profonde sur l'amour, la vie, la place de chacun dans la société où il vit, quelle qu'elle soit.
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jeudi 14 mars 2013
En silence
4 de couv' :
"J'étais au bout du monde et toi de l'autre côté..."
Une tranche de vie d'un couple, une journée de canyoning pendant leurs vacances, qui va remettre tout en question.
Une certaine poésie, à condition de réussir à entrer dans cet imaginaire, et je n'y suis pas parvenue totalement. Il y a un quelque chose, mais je n'ai pas réussi à accrocher.
Il faut dire aussi que je n'ai pas accroché non plus avec les dessins (les corps des personnages semblent "fondre" façon montres de Dali), ni avec les couleurs.
Pas mon favori, donc.
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"J'étais au bout du monde et toi de l'autre côté..."
Une tranche de vie d'un couple, une journée de canyoning pendant leurs vacances, qui va remettre tout en question.
Une certaine poésie, à condition de réussir à entrer dans cet imaginaire, et je n'y suis pas parvenue totalement. Il y a un quelque chose, mais je n'ai pas réussi à accrocher.
Il faut dire aussi que je n'ai pas accroché non plus avec les dessins (les corps des personnages semblent "fondre" façon montres de Dali), ni avec les couleurs.
Pas mon favori, donc.
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mercredi 6 mars 2013
Amour, passion et CX diesel
4 de couv' :
"Maman, ça y est, on va adopter !
- C'est formidable, ma chérie, c'est quoi ?
- Un Coréen.
- Un Coréen ? C'est bien ça, et puis ça demande pas beaucoup d'entretien."
Plus courte BD de la sélection, c'est probablement la plus drôle aussi (bien que "La Page Blanche" m'ait offert aussi de bonnes poilades).
Découpées en de courtes scénettes comme dans "Le retour à la terre", elle en a un peu le même humour. Des personnages un peu cons-cons (le papy supposément atteint d'Alzheimer semble du coup le plus sagace de la famille), un humour absurde, des situations improbables, d'autres plus banales mais traitées à la sauce "Scène de ménage" font qu'on passe un bon moment de lecture.
Vais peut-être me faire le tome 1, du coup.
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"Maman, ça y est, on va adopter !
- C'est formidable, ma chérie, c'est quoi ?
- Un Coréen.
- Un Coréen ? C'est bien ça, et puis ça demande pas beaucoup d'entretien."
Plus courte BD de la sélection, c'est probablement la plus drôle aussi (bien que "La Page Blanche" m'ait offert aussi de bonnes poilades).
Découpées en de courtes scénettes comme dans "Le retour à la terre", elle en a un peu le même humour. Des personnages un peu cons-cons (le papy supposément atteint d'Alzheimer semble du coup le plus sagace de la famille), un humour absurde, des situations improbables, d'autres plus banales mais traitées à la sauce "Scène de ménage" font qu'on passe un bon moment de lecture.
Vais peut-être me faire le tome 1, du coup.
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lundi 4 mars 2013
Un printemps à Tchernobyl
4 de couv' :
Le 26 avril 1986, le plus grave accident nucléaire du XXe siècle se produit à Tchernobyl, en Ukraine. Vingt-deux ans plus tard, jour pour jour, Emmanuel Lepage se rend sur les lieux de la catastrophe.
Ma pomme en train de choisir un livre du prix BD à lire ce week-end : puisque c'est le week-end, autant prendre un bien épais, tiens, le rouge là. Ah zut, déjà lu et je l'ai à la maison, c'est "la page blanche". Bon, un autre alors. Ah ben tiens, il a l'air sympa celui-là avec son joli paysage bucolique, très bien pour le week-end.
Ce n'est qu'ensuite que j'ai enfin remarqué le titre. "Ne pas juger un livre à sa couverture" dit-on.
Parce que ce qui vient en effet à l'esprit quand on entend (ou lit) "Tchernobyl" ce n'est pas vraiment un paysage bucolique. Pour l'auteur non plus d'ailleurs. Comme nous en ouvrant ce livre, l'auteur en partant a la tête remplie de clichés : il se remémore - et nous rappelle ainsi - la catastrophe de 1986 ; subit les inquiétudes de ses proches et des analyses médicales ; et pour couronner le tout lit pendant le trajet "La supplication" de Svetlana Alexievitch.
Il s'attend donc, comme nous, à des paysages désolés, désertés, dévastés. Des déserts technologiques et urbains. La mort en somme. Pour une durée indéterminée.
C'est ce qu'il verra en premier. Mais pas que.
Car il y aura aussi les habitants, les enfants, leur joie de vivre, les forêts, la nature, la vie en somme. Qui reprend ses droits, malgré la folie humaine.
Et lui, surpris d'y trouver tout cela, et nous ravis de voir que l'espoir demeure (mais on n'en doutait pas). Et petit à petit, les dessins deviennent plus nets, moins sombres, plus colorés. Plus réels.
Alors attention, il ne tombe pas dans l'angélisme non plus : L'ennemi rôde, invisible, sauf à utiliser un dosimètre qui le "trahit". Et l'auteur témoigne de ce qu'il a vu et ressenti, au-delà des clichés.
"Ne pas juger un livre à son titre", pourrait-on dire aussi.
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samedi 2 mars 2013
Daytripper
Les mille et une vies d'un aspirant écrivain, et ses mille et une morts. Bras de Oliva Domingos, fils d'un célèbre écrivain brésilien, passe ses journées à chroniquer les morts de ses contemporains pour le grand quotidien de Sao Paulo... et ses nuits à rêver que sa vie commence enfin. Mais remarque-t-on seulement le jour où notre vie commence vraiment ? Cela commence-t-il à 21 ans, lorsque l'on rencontre la fille de ses rêves ? A 41 ans, à la naissance de son premier enfant ? Ou au crépuscule de sa vie ?
Il y a une certaine poésie dans cette histoire. Et bien qu'elle raconte plusieurs possibilités de vie (et de mort) de Bras, elle ne suit pas un ordre chronologique, ce qui évite une narration trop "plan-plan", la dynamise, la met en relief.
En fait, ce n'est pas qu'il y ait plusieurs possibilités de vie : c'est plutôt que sa vie s'arrête à tel moment, que restera-t-il de lui ?
Et si, finalement, elle ne s'arrête pas à tel ou tel âge, comment va-t-il la poursuivre ?
Une fois qu'on s'est approprié ce principe, on se laisse porter par l'ensemble : une belle histoire de famille, et d'amitié.
Rien ne m'a déplu dans cette BD, les dessins servent particulièrement bien l'histoire, idem pour les couleurs, somptueuses.
Ce prix BD commence bien !
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vendredi 1 mars 2013
Prix BD CE 2013
Eh oui, j'ai finalement décidé de suivre cette année encore le prix BD CE.
J'ai un peu hésité à un moment donné, vu que je venais d'entamer le prix des lecteurs, et que j'ai bien l'intention de faire celui du Télégramme.
Mais puisque j'ai quasi terminé le prix des lecteurs (il ne m'en reste plus qu'un à lire, réservé à la bibliothèque) et que celui du Télégramme n'est pas lancé, je me suis dit que le prix BD, d'ici à fin mai, ce serait jouable.
Vous trouverez donc ici la sélection.
Vous remarquerez que s'y trouve un dont j'ai déjà parlé ici et que j'avais vraiment aimé (bien pour ça que je l'avais acheté d'ailleurs).
J'en ai terminé un hier, vais entamer un autre aujourd'hui...
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J'ai un peu hésité à un moment donné, vu que je venais d'entamer le prix des lecteurs, et que j'ai bien l'intention de faire celui du Télégramme.
Mais puisque j'ai quasi terminé le prix des lecteurs (il ne m'en reste plus qu'un à lire, réservé à la bibliothèque) et que celui du Télégramme n'est pas lancé, je me suis dit que le prix BD, d'ici à fin mai, ce serait jouable.
Vous trouverez donc ici la sélection.
Vous remarquerez que s'y trouve un dont j'ai déjà parlé ici et que j'avais vraiment aimé (bien pour ça que je l'avais acheté d'ailleurs).
J'en ai terminé un hier, vais entamer un autre aujourd'hui...
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vendredi 3 février 2012
Quiquequoioùcomment
(oui je sais, j'avais promis le quatuor de Los Angeles mais en ce moment

"Je pleurais... Je venais chercher quelque chose ? ... Rencontrer quelqu'un ? ... Pourquoi hier ? Je suis QUI, moi ?" Une jeune femme se réveille dans Paris. Elle ne se souvient ni de son nom, ni de ce qui la amenée là. Son passé a disparu.
Cette BD est un vrai petit bijou et un chouette interlude dans ma lecture de polars puisque notre héroïne doit mener l'enquête sur elle-même pour se retrouver.
Dès le départ, on est happé par l'histoire : on en est au même point qu'elle puisqu'on ne la connaît aussi peu qu'elle se rappelle sa vie. Le lecteur et elle commencent ensemble ce livre en se posant les mêmes questions : qui est-elle, que va-t-elle découvrir ?
Avec cette intéressante question : en oubliant tout de soi-même, peut-on et comment se retrouver ?
Et c'est petit bout par petit bout, au gré de ses découvertes, et malgré une imagination débordante (le FBI "France" ????) qu'elle reconstitue sa vie. Entre frustration, fantasme et réalité, le lecteur suit ses tentatives et pérégrinations souvent hilarantes, parfois émouvantes, avec bonheur.
J'ai apprécié la justesse de ton, le scénariste s'est vraiment mis dans la peau de notre héroïne, ô combien attachante et courageuse dans sa pugnacité.
Questions graphismes, habituellement je ne suis pas totalement fan de ce type de dessins, mais là j'ai vraiment aimé, j'ai trouvé que ça collait pile bien à l'histoire, me demandez pas pourquoi...
Et mention spéciale aux couleurs, soutenues, chaudes, ce qui est bien agréable par ces frimas...
PS : et bien que ça semble un truc de filles, sachez que mon homme me l'a piqué et a bien aimé aussi !
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