vendredi 30 juin 2023

Purple cane road

4 de couv' :
Elle s'appelait Mae Robicheaux, née Guillory. Elle avait quitté son foyer pour fuir un mari alcoolique, alors que son fils n'était encore qu'un gamin. Elle était devenue serveuse dans une boîte de purple cane road et, un jour, avait trouvé la mort à quelques kilomètres de là, dans des circonstances jamais éclaircies.
C'est le meurtre d'un petit maquereau nommé Zipper Clum qui fait remonter toute l'histoire à la surface, et c'est ainsi que Dave Robicheaux se met en quête des assassins de sa mère.

J'ai assez souvent parlé ici de la série des Dave Robicheaux pour que vous sachiez à quel point ce type de polars fait partie de mes préférés et je crois bien que jamais je ne me lasserai de vanter la splendide écriture de James Lee Burke.

Mais il faut bien reconnaître que ce tome-ci est un de mes préférés, tant la qualité est bien au-dessus des autres.
L'histoire ne tourne pas qu'autour de l'enquête sur la mort de Mae Robicheaux, comme souvent l'auteur nous ramène une autre intrigue, au dénouement aussi surprenant qu'évident, sans oublier les méandres de la politique et des réalités sociales de Louisiane.

Et cette description des paysages, du temps qu'il fait, la psychologie des personnages...

Rien à redire, une fois de plus. Rien à ajouter. Si : merci, monsieur Burke.
.

vendredi 16 juin 2023

Funérailles célestes


4 de couv' :
Funérailles célestes est une histoire d'amour et de perte, de loyauté et de fidélité au-delà de la mort. Xinran dresse le portrait exceptionnel d'une femme et d'une terre, le Tibet, toutes les deux à la merci du destin et de la politique.
En 1956, Wen et Kejun sont de jeunes étudiants en médecine, remplis de l'espoir des premières années du communisme en Chine. Par idéal, Kejun s'enrôle dans l'armée comme médecin. Peu après, Wen apprend la mort de son mari au combat sur les plateaux tibétains. Refusant de croire à cette nouvelle, elle part à sa recherche et découvre un paysage auquel rien ne l'a préparée - le silence, l'altitude, le vide sont terrifiants. Perdue dans les montagnes du nord, recueillie par une famille tibétaine, elle apprend à respecter leurs coutumes et leur culture. Après trente années d'errance, son opiniâtreté lui permet de découvrir ce qui est arrivé à son mari...
Quand Wen retourne finalement en Chine, elle retrouve un pays profondément changé par la Révolution culturelle et Deng Xiaoping. Mais elle aussi a changé : en Chine, elle avait toujours été poussée par le matérialisme ; au Tibet, elle a découvert la spiritualité.


L'autrice, journaliste, est beaucoup connue pour ses livres recueillant des témoignages, en particulier ceux de femmes, notamment dans son ouvrage "Chinoises". Comme elle l'explique en préambule, celui-ci méritait un livre entier.

Autant j'ai aimé lire ce récit, car on n'a qu'une en vie, c'est savoir ce qu'il vase passer dans le chapitre suivant, autant j'ai été parfois un peu perplexe.

Certes, il arrive parfois dans la vie que la vie justement ressemble à un roman, et ici par moment j'ai trouvé que le hasard a vraiment bien fait les choses, tellement il place sur sa route au bon moment les bonnes personnes.
Je crains que ce livre ne rebute les sceptiques. Pour ma part, expériences familiales diverses et variées obligent, je ne suis presque pas étonnée de sa bonne étoile. Ça et le fait que vivre une vie nomade pendant 30 ans (à propos, l'autrice aurait pu être plus clair sur le temps passé : j'avais compris quelques années, pas quelques dizaines !) lui a certainement permis de raconter son histoire à nombre de personnes, permettant de créer ainsi au fil du temps, à la nomade, le réseau indispensable pour aller au bout de sa quête. Cela n'est pas explicitement dit dans le livre et on a plutôt l'impression que oui, en effet, elle doit tout à la chance.

Cela étant, une histoire prenante, qui serait digne d'un grand roman.
.

dimanche 4 juin 2023

Belle Greene

4 de couv' :
New york, dans les années 1900. Une jeune fille, que passionnent les livres rares, se joue du destin et gravit tous les échelons. Elle devient la directrice de la fabuleuse bibliothèque du magnat J.P. Morgan et la coqueluche de l'aristocratie internationale, sous le faux nom de Belle da Costa Greene. Belle Greene pour les intimes.
En vérité, elle triche sur tout.
Car la flamboyante collectionneuse qui fait tourner les têtes et règne sur le monde des bibliophiles cache un terrble secret, dans un Amérique violemment raciste. Bien qu'elle paraisse blanche, elle est en réalité afro-américaine. Et, de surcroît, fille d'un célèbre activiste noir qui voit sa volonté de cacher ses origines comme une trahison.
C'est ce drame d'un être écartelé entre son histoire et son choix d'appartenir à la société qui opprime son peuple que raconte Alexandra Lapierre. Fruit de trois années d'ansquête, ce roman retrace les victoires et les déchirements d'une femme pleine de vie, aussi libre que déterminée, dont les stupéfiantes audaces font écho aux combats d'aujourd'hui.


Sur le papier, ce livre avait tout pour me plaire en raison des sujets abordés. Dès le début du livre, l'autrice a l'honnêteté de prévenir le lecteur qu'il s'agit ici d'un roman et non d'une simple biographie.
Pas de problème là-dessus.

L'écriture ne pose pas de problème, mais ce n'est définitivement pas le genre de roman que j'aime, plutôt celui que j'évite. La manière de raconter est exactement ce que je n'aime pas, j'ai eu tout le long l'impression d'un roman "pour femmes".

Bref, je n'ai pas accroché et ai laissé tomber avant la centième page (sur plus de 500). Une rencontre qui ne s'est pas faite, alors qu'apparemment il remporte tous les suffrages auprès des lecteurs.
Tant pis.
.