New york, dans les années 1900. Une jeune fille, que passionnent les livres rares, se joue du destin et gravit tous les échelons. Elle devient la directrice de la fabuleuse bibliothèque du magnat J.P. Morgan et la coqueluche de l'aristocratie internationale, sous le faux nom de Belle da Costa Greene. Belle Greene pour les intimes.
En vérité, elle triche sur tout.
Car la flamboyante collectionneuse qui fait tourner les têtes et règne sur le monde des bibliophiles cache un terrble secret, dans un Amérique violemment raciste. Bien qu'elle paraisse blanche, elle est en réalité afro-américaine. Et, de surcroît, fille d'un célèbre activiste noir qui voit sa volonté de cacher ses origines comme une trahison.
C'est ce drame d'un être écartelé entre son histoire et son choix d'appartenir à la société qui opprime son peuple que raconte Alexandra Lapierre. Fruit de trois années d'ansquête, ce roman retrace les victoires et les déchirements d'une femme pleine de vie, aussi libre que déterminée, dont les stupéfiantes audaces font écho aux combats d'aujourd'hui.
Sur le papier, ce livre avait tout pour me plaire en raison des sujets abordés. Dès le début du livre, l'autrice a l'honnêteté de prévenir le lecteur qu'il s'agit ici d'un roman et non d'une simple biographie.
Pas de problème là-dessus.
L'écriture ne pose pas de problème, mais ce n'est définitivement pas le genre de roman que j'aime, plutôt celui que j'évite. La manière de raconter est exactement ce que je n'aime pas, j'ai eu tout le long l'impression d'un roman "pour femmes".
Bref, je n'ai pas accroché et ai laissé tomber avant la centième page (sur plus de 500). Une rencontre qui ne s'est pas faite, alors qu'apparemment il remporte tous les suffrages auprès des lecteurs.
Tant pis.
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