dimanche 29 mai 2011

La partita (29/08/2010)


4 de couv' :

Lorsqu'il revient d'exil à Venise, Francesco Sacredo, jeune patricien de bonne famille, découvre que son père a perdu au jeu la totalité de leur immense fortune. La comtesse Mathilde von Wallenstein, une allemande borgne, sournoise et carnassière, lui a enlevé jusqu'à son dernier sequin. Ulcéré par l'inconséquence paternelle, Francesco accepte, sur un coup de dé, de miser sa propre personne pour tenter de récupérer son bien. Il perd. Mais plutôt que de livrer son corps à la maléfique comtesse comme convenu, il s'enfuit, aussitôt pris en chasse par les impitoyables spadassins de l'Allemande. Aussi cette partita se poursuit-elle grandeur nature, au rythme de la course effrénée de Francesco à travers une Italie du XVIIP' siècle plongée dans un hiver glacial. La mort aux trousses, le jeune homme, réduit à la dernière extrémité, proscrit et condamné à fuir éternellement, tâche pourtant de rendre coup pour coup à sa redoutable adversaire lointaine et invisible. Roman d'aventures oppressant, orchestré par Alberto Ongaro en maestro de l'art de la fiction, La Partita fait penser à un Dumas qui aurait été atteint de paranoïa, et où les élégances vénéneuses de Casanova se doubleraient de l'exubérance rieuse de Federico Fellini.

Autant le thème du livre me plaisait bien, ainsi que l'écriture qui est vraiment agréable, autant je reste un peu sur ma faim avec ce roman. Pas spécialement à cause de la façon dont il se termine, mais plutôt sur ce qui arrive au personnage.

En ce qui le concerne, j'ai eu du mal à accrocher au départ, toujours à faire les mauvais choix car incapable de réfléchir aux conséquences de ses actes, mais au fil de ses péripéties, on le voit quand même évoluer.

Quant aux péripéties, ben... Je trouve que certaines auraient pu être un peu plus développées, même si je reconnais que beaucoup vont trouver ce roman drôle, enlevé car si je ne l'ai que moyennement apprécié, c'est bien parce que par moment, en le lisant, me revenait en mémoire "le mal aussi se fait bien" de Michel Folco. Et là, forcément, comparer un roman à un autre en pleine lecture, ce n'est jamais bon.

(et le pire, c'est que si je passe outre mes propres impressions, je pourrais valoriser ce roman)

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