dimanche 29 mai 2011

La peine du menuisier (17/09/2010)


4 de couv' :

Son père est une ombre solitaire. sa maison bruisse de silences et les murs de pierre suintent le mystère... La narratrice grandit clans une atmosphère lourde de non-dits. Pourquoi celui qu'elle appelle le Menuisier est-il si lointain ? Pourquoi sa famille semble-t-elle perpétuellement en deuil ? Elle aimerait poser des questions. ruais on est taiseux dans le Finistère. Livrée à ses doutes et à ses intuitions., elle écoute les murmures, rassemble les bribes. Tisse patiemment une histoire. Des années lui seront nécessaires pour percer le secret de son ascendance. mesurer l'invisible fardeau dont elle a hérité. D'une plume à la fois vibrante et pudique. Marie Le Gall décrypte l'échec d'une relation père-fille et touche au coeur.


Malheureusement pour l'auteur, je fais partie, tout comme la narratrice, d'une famille de taiseux. Ces gens qui ne disent pas les choses, ce qui fait qu'elles pèsent sur vous pire qu'une chape de plomb. C'est d'ailleurs ce que j'ai ressenti en lisant ce livre. Car comme souvent chez les taiseux, c'est la douleur, la peine, la tristesse qui prédomine et les musèle.
Je reconnais donc manquer d'objectivité pour en parler. L'écriture est agréable, je le reconnais, mais l'histoire est triste, lourde et me touche de trop près pour aimer ce genre de roman.


Ce n'est donc pas un de mes favoris dans la sélection mais je le répète, je ne peux pas être objective.
A vous de juger... D'ailleurs, si vous l'avez lu et aimé, n'hésitez pas à me le dire, et pourquoi, ça m'intéresse !

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