4 de couv' :
Boulder City, 6000 habitants, en plein Nevada. Température moyenne : 40°. Une étuve ! C'est dans ce charmant patelin que Sandra Khan, journaliste au San Francisco News, est envoyée par son rédac'chef. Plusieurs familles de touristes, en route pour Las Vegas, y ont mystérieusement disparu. La police locale, puis le FBI ont laissé tomber l'enquête. Inutile de dire que l'arrivée d'une journaliste fouineuse ne soulève pas l'enthousiasme. Tous s'emploient à décourager l'étrangère, allant jusqu'à glisser une mygale dans son lit. A Boulder, on aime le calme et les citoyens se serrent les coudes. Pendant ce temps, des milices fascistes s'exercent dans le désert...
J’ai eu un peu de mal à démarrer ce livre d’abord parce que j’ai été interrompue plusieurs fois dans le premier chapitre, mais aussi parce que j’ai mis du temps à me faire au style d’écriture de l’auteur, qui est pourtant assez simple. Trop peut-être, je trouvais que certaines choses pouvaient être évitées ou mieux amenées (dans la construction des phrases et surtout des dialogues). Mais il ne s’agit que de broutilles, peut-être juste moi qui n’ai pas fait l’effort de m’adapter au style (c’est souvent comme ça quand je démarre aussi mal un livre. Quelle idée d’aller au boulot au lieu de finir le premier chapitre !).
Sinon, l’histoire est vraiment intéressante, la psychologie des personnages bien fouillée et le style du livre (découpage de l’histoire, description des personnages, du lieu, etc.) m’a bien plu. La personnalité de l’héroïne m’a un peu agacée (genre miss je-sais-tout, mais vu les gens auxquels elle a à faire, c’est franchement salutaire !) mais j’ai fini par bien l’aimer.
Il faut dire aussi que tout est fait (chapeau bas à l’auteure) pour ressentir le même malaise qu’elle dans ce trou perdu et que cela perdure tout au long du livre.
J’ai été un peu décontenancée par l’utilisation de la première personne du singulier pour l’héroïne ET l’assassin, parce que parfois on passe directement de l’un à l’autre dans la même partie d’un chapitre et c’est un peu perturbant, mais je pense que c’est voulu, pour les mettre en quelque sorte en confrontation l’un avec l’autre.
C’est d’ailleurs en partie grâce à cette utilisation du « je » que l’on ressent le malaise décrit plus haut.
Qui plus est, plus on avance dans l’histoire, plus on a envie de connaître la suite. On est en quelque sorte précipité avec notre héroïne vers le dénouement final.
Lequel dénouement est assez frustrant. Dans le sens où il appelle une suite. J’ai fait plusieurs recherches sur Internet et je n’ai rien trouvé. Donc s’il y en a parmi vous qui ont lu ce livre ce serait vaaaaaaaaachement sympa de me dire s’il y a une suite (il date de 1996 quand même).
Par contre, ne faites pas comme moi : ce livre fait partie d’une série d’aventures de l’héroïne et ce n’est pas le premier. Il y a donc des références à d’autres livres, d’autres aventures importants dans son vécu (mais pas franchement dérangeant pour la lecture de ce livre).
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