dimanche 29 mai 2011

Marina (07/05/2011)


4 de couv' :

Solitaire, Oscar aime se promener après les cours dans les rues envoûtantes de Barcelone. Un jour, il rencontre la jolie et mystérieuse Marina. Liés par un amour de plus en plus fort, les adolescents n'ont peur de rien, pas même de suivre une femme au comportement bizarre... Qui est-elle et pourquoi se rend-elle sur une tombe gravée d'un papillon noir? Lancés sur la piste d'une énigme qui hante la ville depuis trente ans, Oscar et Marina risquent de se perdre...
Une histoire captivante, d'amour et de suspense!
"De tous les romans que j'ai écrits, Marina est mon texte préféré."
Carlos Ruiz Zafon



Décidément, j'adore cet auteur.
Découvert par hasard avec "L'ombre du vent", j'ai ensuite lu "Le Jeu de l'Ange" dont l'histoire est chronologiquement antérieure, et c'est donc tout naturellement que je me suis ruée sur "Marina" dès sa sortie.
Ouais, j'explose d'enthousiasme sur les formats ".2" (et oui, oui, il tient réellement dans une poche), et quand j'aime un auteur, je me précipite sur un grand format dès sa sortie. On a tous nos petites contradictions, etc.

Mis à part le fait que je me demande si l'auteur n'aurait pas dû développer davantage les différentes histoires qui constituent ce livre... Ah ben non finalement c'est justement ce travail d'enquête des deux principaux protagonistes et le fait que ces différentes histoires mises ensembles constituent un puzzle qui mène au dénouement final.
Mais c'est un des tous premiers romans de l'auteur. On sait que par la suite, il va mieux étoffer ses romans et affermir son écriture.

Dans le même ordre d'idées, j'aurais aimé un portrait plus poussé du narrateur, Oscar. Sauf que le point de départ du livre est sa rencontre avec Marina.
C'est même en fait la trame de ce roman : leur rencontre, les évènements qu'ils vont vivre, le dénouement. C'est cette rencontre qui est importante aux yeux du narrateur, cette tranche de sa vie qui va tant prendre d'importance pour lui.

Ce que j'aime avec Zafon est précisément son écriture qui d'emblée nous transporte dans son univers. Un univers un peu morbide, baroque, gothique pour tout dire. L'aspect fantastique de l'histoire pourrait paraître grotesque à certains, moi j'y ai retrouvé beaucoup de l'ambiance du "Jeu de l'Ange", bien que les deux histoires soient totalement différentes. Bien qu'elles aient un un point commun : comment un être peut se transformer en étant "possédé" par une obsession.

Par l'histoire "fantastique" qui y est développée, c'est aussi un roman sur l'acceptation de soi, de la maladie, de la mort.
Accepter la vie telle qu'elle nous est offerte, ce qui ne signifie pas la subir ou renoncer à mieux. Vivre sa vie de son mieux, tout simplement.

Pour l'ambiance, j'ai parlé de l'aspect gothique du roman. J'ai même parfois pensé au Dracula de Bram Stocker (qu'il faudra d'ailleurs qu eje relise, puisque dans la foulée j'ai aussi acheté la suite version arrière-arrière-etc.-petit-fils). Mais pour l'ambiance, pas pour l'histoire !

Je n'ai pas pu m'empêcher au début du livre puis plus tard dans le roman, à l'imaginer comme un manga. C'est bien la première fois que ça m'arrive. Puis j'ai fini par comprendre pourquoi. En dehors de la rencontre d'Oscar et Marina qui m'a inévitablement fait penser à deux personnages de mangas, l'aspect mystérieux de l'histoire conviendrait effectivement à un manga.
Et l'aspect gotique à un manga en particulier : Monster.
(Dont je n'ai jamais réussi à voir ni les premiers ni les derniers épisodes, c'est dire si je suis objective...)

Vous voilà prévenus, bonne lecture !


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