La Mma Ramotswe écossaise (26/08/2007)

4 de couv' :
Pour Isabel Dalhousie, la présidente du Club des philosophes amateurs d'Edimbourg, une soirée à l'opéra est toujours un moment de repos et de sérénité. Mais lorsqu'à la fin de la représentation, un jeune homme en tombant d'un balcon meurt à ses pieds, elle sait que ce n'est pas pour ses beaux yeux. Toujours prête à s'interroger sur l'éthique de ses actes et de ceux de ses contemporains, cette adepte de la vérité ne croit pas un instant à la thèse de l'accident. Miss Dalhousie va alors découvrir que même la tranquille capitale écossaise est désormais gagnée par les appétits modernes, aussi voraces qu'immoraux.
Je viens de finir ce livre et mes sentiments sont mitigés, pour ne pas dire que je suis déçue. J’ai acheté ce livre parce que j’aime beaucoup la série des Mma Ramotswe, du même auteur.
Et c’est bien là le problème. Car ce qui est attirant d’un côté s’avère un défaut de l’autre.

Ça ressemble trop à Mme Ramotswe, transférée en Ecosse. En gros, l’auteur utilise les mêmes ficelles que pour Mma Ramotswe, il n’y a donc pas de surprise. Je m’attendais plutôt à un autre style, vu qu’on change de personnage et de continent, mais non.
Qui plus est, les personnages dans les « Mma Ramotswe » ont des caractères bien marqués, ce qui n’est pas trop le cas de cette nouvelle série (si on excepte, Grace, la gouvernante).

L’évolution de l’enquête (dont on n’amorce le début qu’à la page 150. Sur 285 pages) est la même, les questions existentielles abordées dans Mma Ramotswe font ici place à des réflexions sensément philosophiques et on n’entend parler du club des philosophes amateurs par pettites touches dans le roman... Mais pas une seule fois on ne nous présente un seul membre ! Et pas une seule fois on ne voir Isabel tenter de le réunir, son fameux club.

Pour ce premier tome, je suis donc un peu déçue.

MAIS.

Mais si cette série se calque sur les Mma Ramotswe, je pense qu’elle va aussi évoluer considérablement au fil des tomes et que celui-ci n’est qu’une mise en bouche, si j’ose dire. Je veux dire par là que ce tome n’est qu’une sorte de prologue à la série.

Cela dit, j’aurais quand même préféré lire quelque chose de totalement différent.

Alors ? Alors j’emprunterai sûrement les tomes suivants pour voir ce que ça donne, mais je ne les achèterai sans doute pas.