dimanche 29 mai 2011

Les soldats de l'aube (20/08/2009)


4 de couv' :

Zet van Heerden que ses parents ont prénommé Zatopek en hommage à un célèbre athlète tchèque, n’est pas au mieux de sa forme. À l’image de son pays où les conséquences de l’apartheid se font toujours cruellement sentir et où la commission “Vérité et Réconciliation” a de quoi faire pour rétablir un semblant d’harmonie dans une population déchirée par les luttes raciales. L’enquête que mène Zet, ex-policier reconverti en détective, sur un homme torturé et abattu d’une balle de M16, va révéler l’implication des services secrets sud-africains aux côtés des Américains dans la guerre d’Angola, au cours des années 1970, et provoquer une bataille rangée entre mafia, police et forces spéciales. Quand la culpabilité est l’affaire, non d’un individu, mais de tout un pays, le roman policier y prend une dimension nouvelle et passionnante. Le livre a obtenu le Grand Prix de Littérature Policière en 2003.


J'ai souvent vu le nom de cet auteur dans les rayons des bibliothèques et librairies, ne sachant pas trop ce qu'il en était. "Les soldats de l'aube" est le premier que je lis et je ne suis pas déçue ! J'ai beaucoup aimé le déroulement de l'enquête et le portrait psychologique du personnage principal.

D'une manière générale, j'aime assez ces polars (les meilleurs à mon sens) où le personnage central n'est pas le super héros propre sur lui et parfait à tous points de vue (laissons cela à Mary Higgins Clark et - excusez ma sévérité - autres Barbara Cartland du polar). Bref j'aime le fait qu'il soit humain, avec ses faiblesses, ses défauts, ses bons et mauvais côté. Et là, bingo !
Notre "héros" ne va pas terrible, comme on peut le constater dès la première page, il a même à ce moment là un côté nettement pitoyable mais également attachant.

J'ai particulièrement aimé dans ce roman le côté "2 livres en 1". L'enquête en elle-même, avec ses rebondissements, et les souvenirs du héros qui lui aussi ménage le suspens. Les chapitres alternent l'un et l'autre, ce qui fait qu'on a autant hâte de connaître la suite de l'un que celle de l'autre.

Bref, je n'ai pas pu le lâcher jusqu'à la fin ce qui fait que mon homme et moi n'avons mangé qu'à 21h30 (mais bon, lui et ses jeux sur ordi, aussi...).

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