dimanche 29 mai 2011

Et mon coeur transparent (25/10/2009)


4 de couv' :

Sait-on jamais avec qui l’on vit ? Lancelot ne cesse de se heurter à cette question depuis que sa femme, Irina, a été victime d’un accident qui l’a précipitée au fond de la rivière Omoko. Déjà ébranlé par sa mort, il va vivre un « Très Grand Choc Supplémentaire » en découvrant que des mystères entourent cette disparition. Un à un se dévoilent les secrets que sa femme avait pris soin de lui cacher. Dès lors, il ne lui reste qu’à mener l’enquête et élucider cette énigme : que faisait Irina, ce jour-là, à Catano, au volant d’une voiture qui ne leur appartenait pas et dont le coffre contenait des objets pour le moins suspects…Véronique Ovaldé nous entraîne dans le tourbillon de son imagination et nous offre un roman noir en trompe l’œil. De livre en livre, elle bâtit son univers, qu’elle habite par sa fantaisie et son goût pour le merveilleux. Les histoires qu’elle raconte sont de celles que l’on ne trouve que dans les livres.

Encore un auteur que je viens de découvrir et que je vais continuer à lire.
J'ai adoré le personnage, qui semble subir les évènements et les choses (dès qu'il change de vie ou que sa vie change malgré lui, ses objets familiers se volatilisent) et qui est plus dans la réaction que dans l'action. Il est sans se rendre compte un genre de "rebelle", ce qui ne s'affirmera qu'à la toute fin du livre.
Personnage intéressant à analyser, et touchant de naïveté et de comique malgré lui.
J'ai beaucoup aimé l'écriture, bien rythmée car entrecoupée des pensées du personnage mises entre parenthèses, de même que les dialogues intégrés directement dans le texte sans suivre les normes classiques d'écriture (ouvrez les guillemets, tiret pour délimiter le passage d'un personnage à l'autre, fermez les guillements), ce qui n'en laisse pas moins la lecture très fluide.
Un vrai bonheur, ça fait du bien d'avoir des auteurs qui recherchent ou ont tout simplement un style d'écriture un peu différent... Mais dont le but est bien le plaisir du lecteur. Et non une mise en avant de l'auteur et de son supposé style.
Vivement que je lise un autre roman de Véronique Ovaldé ! 

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