dimanche 29 mai 2011

Paris-Brest (19/09/2010)


4 de couv' :

Il est évident que la fortune pour le moins tardive de ma grand-mère a joué un rôle important dans cette histoire. Sans tout cet argent, mes parents ne seraient jamais revenus s'installer dans le Finistère. Et moi-même sans doute, je n'aurais jamais quitté Brest pour habiter Paris. Mais le vrai problème est encore ailleurs, quand il a fallu revenir des années plus tard et faire le trajet dans l'autre sens, de Paris vers Brest.

J'ai eu un peu de mal à accrocher ce roman. D'une manière générale, les histoires de familles qui sont ou se veulent issues d'une sorte de petite bourgeoisie et dont le seul intérêt est de préserver les apparences et un semblant de dignité quelles que soient les circonstances, ça m'ennuie un peu. Dans le même ordre d'idée, je n'aime pas les caricatures qui peuvent en être faites (livres ou films), mais là je m'éloigne.

Je n'ai pas accroché aux personnages, tous aussi antipathiques les uns que les autres (famille, je vous hais ?) mais je pense que c'est voulu ainsi, même si je ne suis pas sure que c'était l'intention de l'auteur concernant son narrateur (mais là, c'est perso, je n'aime pas ce genre d'homme et puis c'est tout).

Je n'ai pas retrouvé dans ce roman ma propre perception de Brest ni même du cercle des officiers où j'ai déjà eu l'occasion de me rendre pourtant.

Voilà, petite déception donc pour ce livre.

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