4 de couv' :
Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est-ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres...
J'ai adoré ce roman autant que l'ombre du vent, c'est peu dire...
La mort est la narratrice, une narratrice qui a la fâcheuse manie de nous raconter la fin, mais cela n'enlève rien à la qualité de l'histoire ou de l'écriture, bien au contraire. Une narratrice qui a aussi la manie de faire des bons dans le temps, et pas de façon chronologique, mais là aussi cela renforce la profondeur de l'histoire.
Le titre m'avait attirée car il augurait d'une passionnée de lecture, et tellement passionnée qu'elle vole les ivres qu'elle lit. Du moins c'est ce que je me suis dit en le lisant. Puis j'ai lu le quatrième de couverture et ai trouvé le thème original.
En dehors de l'histoire d'une petite fille qui "vole" des livres pour assouvir sa passion de la lecture, il y a surtout le contexte historique du roman : la (sur)vie des allemands pendant la seconde guerre mondiale. Ceux qui partent à la guerre, leurs familles qui restent, la difficulté à travailler, ou à vivre de leur travail, les bombardements, la dictature toujours présente dans les esprits, une tentative de résistance, la peur, l'espoir.
Une autre façon de voir cette partie de l'Histoire.
Un très beau roman.
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