4 de couv' :
Dans les années 50, Emile Zatopek fut un coureur de fond de premier plan : c'est ce que rapporte Jean Echenoz dans ce roman, qui revient sur les grandes étapes de la vie de l'athlète tchèque. Dur au mal, s'entraînant par tous les temps comme un forcené, Emile, malgré une façon de courir toute personnelle, avait réussi à surclasser ses adversaires dasn les 5000 et 10 000 m ainsi que dans le marathon. Des exploits qui lui valurent le surnom de "locomotive" avant de connaître le déclin et la disgrâce quand, après le Printemps de Prague en août 1968, les autorités communistes de son pays le mirent à l'écart.
Petit livre bien sympathique, sur un athlète lui-même bien sympathique; D'autant plus sympathique à mes yeux qu'au départ le sport ne l'intéressait (vraiment, mais alors vraiment) pas. Ce qui était mon cas avant de rencontrer mes amis pongistes qui ont su me faire partager leur passion.
Ce livre en plus de faire partager la beauté du sport, le dépassement de soi, le plaisir qu'on peut ressentir à le pratiquer, rappelle certaines vérités toujours bonnes à dire sur les pays de l'Est de l'époque mais aussi, dans le sport sur les styles "académiques" (pas la peine d'avoir de beaux gestes pour être efficace. oui, oui, je me suis bien permis de dévier sur le tennis de table. Voilà, ça, c'est fait). Et c'est bien Emile Zatopek qui en ressent grandi.
Livre court, facile et donc rapide à lire (mais bon, hein, vu le sujet...).
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