dimanche 29 mai 2011

Courir dans les bois sans désemparer (14/06/2007)

4 de couv' :
Une fillette en colère assiste au remue-ménage incompréhensible des adultes. Elle attendra le temps qu'il faut pour fuir. Tout est bon à vivre, même la peur pour se tirer d'affaire. Dans sa course elle croise les autres : les dérisoires, les remarquables. Jusqu'au jour où un homme posera sa grande main sur elle pour l'arrêter. Cet homme c'est Nathan : un scintillement bref, un éclat d'amour. Puis la nuit noire. Courir dans les bois ou courir ailleurs pour tomber finalement sur soi. Pour s'en réjouir. Pour comprendre que rien ne dure, ni la lumière, ni la nuit.

Là aussi, comme dans « Les doigts écorchés », il s’agit d’une histoire de deuil. Ce n’est pas jouasse, mais bizarrement, j’ai mieux aimé.
Non pas parce que le narrateur est une femme, ce qui m’a peut-être aussi rapprochée du personnage, mais parce que sur certains aspects de sa personnalité, je me suis sentie proche d’elle (fille d’ouvriers, envie de vivre sa vie comme elle l’entend et non sur un chemin tout tracé d’avance par exemple).

Sinon, c’est une histoire de deuil, ce n’est donc pas très gai tout au long des 107 pages de ce roman.

Mais : la fin relève le tout.
Le livre commence de manière un peu confuse (comme est confuse la narratrice au début de ce livre qui en est à la première partie de son deuil) : on ne sait pas où elle est ni pourquoi elle y est (on ne comprend qu’en poursuivant la lecture). C’est donc un peu déroutant au départ, mais on comprend mieux au fur et à mesure de la lecture.

Mais c’est déroutant en partie à cause du 4ème de couverture qui décrit le livre en parlant d’une « fillette », ce qui fait qu’on le commence en croyant que c’est une gamine qui parle (oui, moi être naïve parfois). Du coup, on est perplexe sur les premières pages. C’est dommage, ça en fausse la lecture initiale.
Cela dit, ça ne m’a pas empêché d’aimer ce livre. ;-)




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire