4 de couv' :
Amina, une jeune fille jusqu'alors sans histoire, profondément ébranlée par le tremblement de terre survenu dans une ville assez proche de chez elle, décide brusquement de quitter le domicile familial et d'aller rejoindre la cohorte des victimes du séisme. Elle se défait ainsi de son identité, de ses racines et va découvrir là-bas, au contact d'une humanité ravagée, en quête de survie au quotidien, au milieu du désordre, de la misère, de la précarité et de la violence aussi, des aspects encore inconnus d'elle-même et de cette même humanité.
Cette auteure va décidément devenir une de mes préférées. Chacun de ses romans est pour moi une bonne surprise, et celui-ci n’échappe pas à la règle.
Comment dire ? Au début du roman, on est amené dans une certaine direction, jusqu’à ce que... Jusqu’à ce qu’un évènement change notre perception des choses. Et quand je dis « notre », je veux bien dire les lecteurs et Amina. J’ai réussi à deviner le pourquoi du comment, bien avant Amina elle-même, car l’auteur nous l’annonce par petites touches qui deviennent une évidence. Tout ça bien sûr avec la même sensibilité, subtilité, délicatesse et poésie typique de l’écriture de Maïssa Bey.
Voilà. Je n’en dirai pas plus, car ce serait dévoiler le livre dans son ensemble et vous en gâcher la lecture.
J’ai également bien aimé, et là je ne gâche en rien l’intrigue de l’histoire en en parlant, la description de la vie des survivants au tremblement de terre. Comme toujours dans les romans de Maïssa Bey, tellement plus parlante et percutante que tout autre discours.
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