4 de couv' :
Un compartiment de train, un homme entre deux âges, une femme et une jeune fille ... La conversation s'engage. Il y a les paroles prononcées à la surface des choses, et les mots tus qui viennent parasiter le discours avec une violence acide... A chaque page, l'écriture lucide et brûlante de Maïssa Bey nous bouleverse. Parce que c'est la guerre qui réunit et qui sépare les acteurs de ce huis clos saisissant.
Décidément, j’aime beaucoup cette auteure. Elle a un style limpide, subtil et amène avec délicatesse les sujets les plus durs. Comme quoi on peut aborder ce genre de sujet sans brutalité. Et ce n’en est que plus parlant.
Petit bouquin par la taille certes (70 pages), mais un vrai grand livre.
Chapeau bas, une fois de plus. Et merci.
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