La maison familiale au Maroc, lieu de l'enfance et des souvenirs, elle n'y passait plus que des vacances... Rosa l'a quittée il y a vingt ans, pour faire un beau mariage en métropole, au milieu des années cinquante, au moment où l'Histoire a changé la donne. Alors quand Egon, son second père, meurt, ce retour aux sources ne peut être que bouleversant. Chaque objet effleuré, chaque tiroir ouvert, chaque propos échangé avec sa vieille nourrice ou sa volubile marraine, réveille un nouveau fantôme. Face au passé, à ce deuil qui fait écho à d'autres deuils, à la transmission inattendue de secrets de famille, ce sont ses propres choix de vie qu'elle va comprendre peu à peu et remettre en question...
Il y a dans ce roman un peu de Stéphanie Janicot pour l'ambiance, un peu de Maïssa Bey pour le lieu de l'histoire (oui, je sais, elle c'est sur l'Algérie qu'elle écrit) et pour le côté histoire de femmes, un peu de Marie NDiaye pour le côté fantastique, et un peu de Véronique Ovaldé pour le côté décisions importantes à prendre dans une vie.
Sachant à quel point j'aime ces quatre auteures, inutile de vous dire que j'ai particulièrement apprécié ce roman et que vous entendrez à nouveau parler de Virginie Ollagnier dans ce blog.
D'ailleurs, je la connaissais déjà sans le savoir : elle est également scénariste de BD, dont le très beau "Kia Ora", que j'ai adoré, et dont il faudra bien que je vous parle un jour.
J'ai beaucoup apprécié ce roman pour sa description du Maroc, des liens de famille, et de l'amour, sous différentes formes, qui est omniprésent dans ce roman.
C'est un beau roman, c'est une belle histoire ?
Oui, sans aucun doute !
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