4 de couv' :
Après Espaces Sauvages, Jim Fergus nous raconte ici six années de "pérégrinations par monts et par vaux" à travers les Etats-Unis. De la beauté grandiose et désolée des paysages de l'Utah aux terres sauvages du Nebraska, en passant par quelques savoureux récits de pêche à la mouche dans les rivières de l'Ouest, il évoque une Amérique à la fois mythiques et terriblement concrète. Célébrant ainsi la nature, la pêche, la chasse, les animaux sauvages ou domestiques, l'amitié, la culture indienne, ou encore la cuisine, il nous livre les secrets d'un véritable art de vivre, qu'il partage volontiers avec des écrivains comme Jim Harrison ou Thomas McGuane. On retrouve dans ces histoires itinérantes, classées par saisons, tout le talent de conteur et toute l'humanité de l'auteur de Mille Femmes Blanches et de Marie Blanche.
Autant je ne suis pas fana de chasse et pêche, autant j'ai j'ai adoré ce livre ! Je dois avouer que j'avais lu (encore) un peu (trop) rapidement le résumé de ce livre, pour n'en retenir que le côté balades dans les espaces sauvages américains, et je n'ai pas été déçue du tout.
Car non seulement ce livre m'a permis de m'ouvrir l'esprit sur la réalité de la chasse, qui lorsqu'elle est pratiquée par des gens responsables recèle un fort potentiel écologique, bien plus en accord avec le milieu naturel que ce dont je préjugeais, mais il a répondu et dépassé mes attentes sur ce livre.
Car elle est finalement bien secondaire, cette chasse. J'en retiens surtout la nature, grandiose, admirablement décrite par Jim Fergus et si bien partagée avec ses lecteurs qu'on en respire les mêmes odeurs, ressent le froid ou la chaleur selon les saisons évoquées (avec en plus le confort de notre fauteuil ou canapé), admirant les mêmes paysages et animaux.
Un auteur sans concessions sur les sujets ou personnes abordées, avec une grande tendresse pour ses compagnons de chasse humains comme canins, une passion pour cette activité sans compter une belle touche d'humour.
Donc, oui, je vous confirme que vous n'échapperez pas à mes commentaires sur "Espaces Sauvages", car je compte bien prolonger un jour le plaisir ressenti à la lecture de "Mon Amérique".
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