4 de couv' :
Au premier regard, je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de quinze ans.
Pour résumer mes impressions sur ce roman : truculence, humour, auto-dérision, richesse de la langue, personnage atypique, fin inattendue.
Et une question qui me taraude : cette Pétronille serait-elle une Amélie Nothomb bis, version qui oserait tout ce qu'elle ne peut pas se permettre dans la vraie vie ? (le final vous apparaît sous un autre jour, non ? Et même si j'ai tort, avouez que ça donne une autre perspective à ce roman...).
Un Amélie Nothomb qui renoue avec ceux des débuts.
Petites réflexions personnelles sur mes différentes lectures. Mais juste mon opinion, mes impressions, pas un jugement. Je ne suis pas critique littéraire ! Juste une simple lectrice, qui prend plaisir (ou pas) au fil des pages, et qui a envie de vous le faire partager. Et qui est très curieuse de connaître votre opinion aussi !
mercredi 19 novembre 2014
dimanche 16 novembre 2014
Une autre idée du bonheur
4 de couv' :
Quand une vie ordinaire devient extraordinaire.
Philadelphie. Au premier jour du printemps 2010, Agatha sort de prison, mais pas par la grande porte. Après trente ans derrière les barreaux, il ne lui restait que quelques années à faire. Alors pourquoi cette évasion ?
Dans une station-service proche du campus, elle s'invite à bord de la voiture de Milly et l'entraîne dans sa cavale sans rien lui révéler de sa situation.
Dotée d'un irrésistible appétit de vivre, Agatha fait voler en éclats la routine confortable de Milly. Vingt ans les séparent, mais au fil du voyage les deux femmes partagent ces rêves qu'il n'est jamais trop tard pour réaliser et évoquent ces amours qui ne s'éteignent pas.
Cinq jours en voiture à travers les Etats-Unis... A chaque étape, une rencontre avec un personnage surgi du passé les rapprochera du secret d'Agatha.
Jusqu'où devons-nous aller dans notre quête insatiable du bonheur ? A quoi ne faut-il jamais renoncer ? Dans ce roman, Marc Levy réaffirme notre besoin inconditionnel de liberté et nous fait aussi découvrir un pan méconnu de l'histoire américaine.
Malgré une histoire prometteuse, je ferai ici la même critique que pour les romans précédents : trop de dialogues, donc pas assez de narration alors que le roman gagnerait ainsi en profondeur et en consistance. Résultat : une histoire un peu trop convenue, des rebondissements qui arrivent trop tôt ou trop tard car on les a devinés depuis longtemps, des personnages un peu fades ou ressemblant trop à ceux des romans précédents.
J'aurais donc aimé plus de narration, une psychologie des personnages plus travaillée, qui aurait sans doute mieux mis en valeur cette partie de l'Histoire américaine qui l'a inspirée.
Attention, je ne dis pas que c'est mauvais, juste que ça aurait pu être un peu mieux.
Je dois dire que j'ai depuis quelques temps la désagréable impression (et ce n'est qu'une impression, pas une affirmation) qu'il est imposé à l'auteur le rythme d'un livre par an, parfois un peu au détriment de son écriture et de la construction de ses romans.
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Quand une vie ordinaire devient extraordinaire.
Philadelphie. Au premier jour du printemps 2010, Agatha sort de prison, mais pas par la grande porte. Après trente ans derrière les barreaux, il ne lui restait que quelques années à faire. Alors pourquoi cette évasion ?
Dans une station-service proche du campus, elle s'invite à bord de la voiture de Milly et l'entraîne dans sa cavale sans rien lui révéler de sa situation.
Dotée d'un irrésistible appétit de vivre, Agatha fait voler en éclats la routine confortable de Milly. Vingt ans les séparent, mais au fil du voyage les deux femmes partagent ces rêves qu'il n'est jamais trop tard pour réaliser et évoquent ces amours qui ne s'éteignent pas.
Cinq jours en voiture à travers les Etats-Unis... A chaque étape, une rencontre avec un personnage surgi du passé les rapprochera du secret d'Agatha.
Jusqu'où devons-nous aller dans notre quête insatiable du bonheur ? A quoi ne faut-il jamais renoncer ? Dans ce roman, Marc Levy réaffirme notre besoin inconditionnel de liberté et nous fait aussi découvrir un pan méconnu de l'histoire américaine.
Malgré une histoire prometteuse, je ferai ici la même critique que pour les romans précédents : trop de dialogues, donc pas assez de narration alors que le roman gagnerait ainsi en profondeur et en consistance. Résultat : une histoire un peu trop convenue, des rebondissements qui arrivent trop tôt ou trop tard car on les a devinés depuis longtemps, des personnages un peu fades ou ressemblant trop à ceux des romans précédents.
J'aurais donc aimé plus de narration, une psychologie des personnages plus travaillée, qui aurait sans doute mieux mis en valeur cette partie de l'Histoire américaine qui l'a inspirée.
Attention, je ne dis pas que c'est mauvais, juste que ça aurait pu être un peu mieux.
Je dois dire que j'ai depuis quelques temps la désagréable impression (et ce n'est qu'une impression, pas une affirmation) qu'il est imposé à l'auteur le rythme d'un livre par an, parfois un peu au détriment de son écriture et de la construction de ses romans.
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jeudi 13 novembre 2014
Ermites dans la Taïga - Des nouvelles d'Agafia
Ermites dans la Taïga - 4 de couv' :
Une famille de vieux-croyants démunis à l'extrême, subsistant dans une cabane misérable, en pleine taïga, coupés de la civilisation depuis... 1938 : telle est l'incroyable réalité décrite par Vassili Peskov, qui raconte ici avec passion et minutie l'aventure des ermites de notre temps, puis les vains efforts de la plus jeune d'entre eux, Agafia, pour se réadapter au monde. Nouvelle version du mythe de Robinson, manuel de survie dans la taïga, histoire de femme aussi, ce livre riche et multiple a rencontré lors de sa parution chez Actes Sud en 1992 un succès qui ne s'est jamais démenti. Et Agafia, sa magnifique héroïne, vit toujours, loin du "siècle", dans la sauvage solitude de la taïga.
Des nouvelles d'Agafia - 4 de couv' :
Née en 1945 dans la forêt sibérienne, Agafia est la dernière
survivante de la famille Lykov, retirée depuis 1928 dans la taïga pour une incroyable robinsonnade d'un demi-siècle, puis "découverte" en 1978 par un groupe de géologues. Vassili Peskov révéla cette aventure dans le livre Ermites dna sla taïga, qui s'achevait sur le désir d'Agafia de continuer à vivre solitaire et en autarcie. Par la suite, de nombreux lecteurs se sont interrogés sur le destin de cette femme courageuse qui avait choisi de ne pas revenir à la civilisation.
Dans ce récit, basé sur des voyages effectués de 1992 à 2008, on voit l'héroïne évoluer au fil des ans malgré elle, en raison notamment de l'involontaire notoriété que lui a apportée le livre de Peskov. Tandis que son amitié perdure avec Erofeï, de nouveaux candidats à la vie érémitique dans des conditions primitives et difficiles rejoignent Agafia, dont Sergeï, artiste peintre, et l'étonnante Nadia, venue elle aussi se perdre au fin fond de la Sibérie.
A la fois récit de vie d'une femme hors du commun et documentaire, cet ouvrage évoque dans leur absolue nécessité des notions comme la puissance de la foi et la relativité de la civilisation.
C'est vagabondant dans ma librairie préférée avec ma sempiternelle bonne résolution du "je jette juste un coup d'oeil mais n'achèterai rien cette fois" (hum...) que je suis tombée sur "des nouvelles d'Agafia, ermite dans la taïga". J'ai hésité, temporisé, d'autant que je ne trouvais pas "Ermites dans la taïga" dans le magasin, mais ai finalement cédé à l'envie. Non sans avoir commandé dans la foulée le premier opus.
J'ai toujours été curieuse, comme vous aussi je pense, de connaître des modes de vie différents du mien. Là, double plaisir : autre pays et... radicalement autre mode de vie même pour la majorité des habitants de ce pays.
Nous faisons donc connaissance avec cette famille atypique, leur foi et leur mode de vie... Autant qu'eux, prenant contact avec le siècle, font connaissance avec ces envoyés des temps modernes. Bien qu'accueillants, leur foi, leurs habitudes, leurs rites leur feront d'abord rejeter en bloc tout ce qui est proposé par leurs visiteurs. Ils se laisseront peu à peu apprivoiser par leurs visiteurs, sans pour autant renier ce qu'ils sont.
Petit à petit, des changements se font cependant, influence extérieure oblige. Certaines réticences tombent, au fil des cadeaux apportés par les géologues ou offerts via Vassili Peskov par ses lecteurs. Cadeaux parfois un peu empoisonnés d'ailleurs : le mode de vie des vieux-croyants impose une vie austère de dur labeur, alors oui, des chèvres c'est bien pour le lait et le fromage, mais ça veut dire veiller à leur alimentation (travail en plus) et... à les protéger des ours et des loups.
C'est un peu ce que j'ai regretté, bien qu'intéressant finalement : je pensais lire un récit plutôt ethnologique (on observe mais on n'interfère pas, ou le moins possible), ce qui n'est pas tellement le cas ici. Cela est d'autant plus flagrant dans le deuxième livre. Agafia est seule à présent, et se permet plus de libertés qu'avant, conséquence découlant de nécessités due à sa survie et découvertes diverses au fil des expériences vécues.
Autre reproche, mais cela est dû surtout au fait que bien que l'auteur avait des nouvelles d'Agafia par un biais ou un autre (courriers, appel des géologues ou autres), il ne pouvait accéder à son domaine qu'une fois par an (au mieux) et pour un court, voire très courts laps de temps. Courtes étapes dont il s'inspirait pour ses articles.
Cela paraît donc assez répétitif au bout d'un moment : il se rend chez Agafia, apporte des cadeaux, récolte les dernières nouvelles, rapporte des cadeaux d'Agafia (et une liste de ce dont elle peut avoir besoin) et repart.
Mais je garde surtout de tout cela le portrait d'une femme attachante, intelligente, courageuse, avec un grand sens de l'humour. Qui méritait bien, en effet, d'être connue.
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Une famille de vieux-croyants démunis à l'extrême, subsistant dans une cabane misérable, en pleine taïga, coupés de la civilisation depuis... 1938 : telle est l'incroyable réalité décrite par Vassili Peskov, qui raconte ici avec passion et minutie l'aventure des ermites de notre temps, puis les vains efforts de la plus jeune d'entre eux, Agafia, pour se réadapter au monde. Nouvelle version du mythe de Robinson, manuel de survie dans la taïga, histoire de femme aussi, ce livre riche et multiple a rencontré lors de sa parution chez Actes Sud en 1992 un succès qui ne s'est jamais démenti. Et Agafia, sa magnifique héroïne, vit toujours, loin du "siècle", dans la sauvage solitude de la taïga.
Des nouvelles d'Agafia - 4 de couv' :
Née en 1945 dans la forêt sibérienne, Agafia est la dernière
survivante de la famille Lykov, retirée depuis 1928 dans la taïga pour une incroyable robinsonnade d'un demi-siècle, puis "découverte" en 1978 par un groupe de géologues. Vassili Peskov révéla cette aventure dans le livre Ermites dna sla taïga, qui s'achevait sur le désir d'Agafia de continuer à vivre solitaire et en autarcie. Par la suite, de nombreux lecteurs se sont interrogés sur le destin de cette femme courageuse qui avait choisi de ne pas revenir à la civilisation.
Dans ce récit, basé sur des voyages effectués de 1992 à 2008, on voit l'héroïne évoluer au fil des ans malgré elle, en raison notamment de l'involontaire notoriété que lui a apportée le livre de Peskov. Tandis que son amitié perdure avec Erofeï, de nouveaux candidats à la vie érémitique dans des conditions primitives et difficiles rejoignent Agafia, dont Sergeï, artiste peintre, et l'étonnante Nadia, venue elle aussi se perdre au fin fond de la Sibérie.
A la fois récit de vie d'une femme hors du commun et documentaire, cet ouvrage évoque dans leur absolue nécessité des notions comme la puissance de la foi et la relativité de la civilisation.
C'est vagabondant dans ma librairie préférée avec ma sempiternelle bonne résolution du "je jette juste un coup d'oeil mais n'achèterai rien cette fois" (hum...) que je suis tombée sur "des nouvelles d'Agafia, ermite dans la taïga". J'ai hésité, temporisé, d'autant que je ne trouvais pas "Ermites dans la taïga" dans le magasin, mais ai finalement cédé à l'envie. Non sans avoir commandé dans la foulée le premier opus.
J'ai toujours été curieuse, comme vous aussi je pense, de connaître des modes de vie différents du mien. Là, double plaisir : autre pays et... radicalement autre mode de vie même pour la majorité des habitants de ce pays.
Nous faisons donc connaissance avec cette famille atypique, leur foi et leur mode de vie... Autant qu'eux, prenant contact avec le siècle, font connaissance avec ces envoyés des temps modernes. Bien qu'accueillants, leur foi, leurs habitudes, leurs rites leur feront d'abord rejeter en bloc tout ce qui est proposé par leurs visiteurs. Ils se laisseront peu à peu apprivoiser par leurs visiteurs, sans pour autant renier ce qu'ils sont.
Petit à petit, des changements se font cependant, influence extérieure oblige. Certaines réticences tombent, au fil des cadeaux apportés par les géologues ou offerts via Vassili Peskov par ses lecteurs. Cadeaux parfois un peu empoisonnés d'ailleurs : le mode de vie des vieux-croyants impose une vie austère de dur labeur, alors oui, des chèvres c'est bien pour le lait et le fromage, mais ça veut dire veiller à leur alimentation (travail en plus) et... à les protéger des ours et des loups.
C'est un peu ce que j'ai regretté, bien qu'intéressant finalement : je pensais lire un récit plutôt ethnologique (on observe mais on n'interfère pas, ou le moins possible), ce qui n'est pas tellement le cas ici. Cela est d'autant plus flagrant dans le deuxième livre. Agafia est seule à présent, et se permet plus de libertés qu'avant, conséquence découlant de nécessités due à sa survie et découvertes diverses au fil des expériences vécues.
Autre reproche, mais cela est dû surtout au fait que bien que l'auteur avait des nouvelles d'Agafia par un biais ou un autre (courriers, appel des géologues ou autres), il ne pouvait accéder à son domaine qu'une fois par an (au mieux) et pour un court, voire très courts laps de temps. Courtes étapes dont il s'inspirait pour ses articles.
Cela paraît donc assez répétitif au bout d'un moment : il se rend chez Agafia, apporte des cadeaux, récolte les dernières nouvelles, rapporte des cadeaux d'Agafia (et une liste de ce dont elle peut avoir besoin) et repart.
Mais je garde surtout de tout cela le portrait d'une femme attachante, intelligente, courageuse, avec un grand sens de l'humour. Qui méritait bien, en effet, d'être connue.
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dimanche 9 novembre 2014
Les mots du passé
4 de couv' :
Eté 2003, une terrible canicule assèche la France. Louis et son fils s'apprêtent à prendre la mer au large de La Charente afin de trouver un peu de fraîcheur. Soudain, un coup de téléphone les oblige à faire demi-tour. C'est Pierre, le père de Louis. Cet homme discret, voire effacé habituellement, éprouve soudain un besoin capital de parler à son fils...
Pierre et Louis vont alors remonter le temps jusqu'aux années sombres de l'occupation à Paris, ce qui aura des conséquences totalement inattendues et bouleversantes...
Malgré mes réticences (prix "Femme actuelle", mouais bof m'étais-je dit, dans la mesure où je ne corresponds pas vraiment au profil des lectrices de ce magazine) et quelques maladresses, des personnages et situations convenus, je dois admettre qu'on finit par se prendre à l'histoire, qu'on a du mal à lâcher tant on a envie de connaître la suite.
Avouons-le, j'ai été franchement rebutée par le style d'écriture de ce livre : trop de maladresses telles que mettre deux fois "tout de même" dans la même phrase, ne pas bien doser les sujets (exemple : dans un paragraphe de quatre courtes phrases, les trois premières commencent par "Pierre", sauf la quatrième où l'auteur se rappelle enfin que "il" existe ! Et parfois des séries de phrases se terminant toutes par des "!" ou des "?" Oui, les personnages sont choqués, surpris ou ont de grosses interrogations, mais le lecteur le sait déjà grâce aux paragraphes précédents, pas la peine d'en faire des tonnes.
Je suis sévère pour le coup et d'autant plus que je sens que l'auteur a un réel potentiel de bonne écriture s'il voulait bien élaguer un peu.
Parce que le livre est bon. Plus que ça même, j'ai adoré ! Moi qui avait du mal ces derniers temps à retrouver l'envie de lire, ce roman m'a réconciliée avec la lecture, tellement l'histoire est prenante et l'Histoire surtout, admirablement reconstituée.
Ce n'est pas qu'une histoire d'amour et de résistance qui se déroule sous nos yeux, mais toute une époque qui reprend vie. On s'y croirait presque (presque, parce que quand même, les années noires de la seconde guerre mondiale, confortablement installé dans son fauteuil au XXIe siècle, après un bon repas, hein...). J'ai vraiment eu du mal à décrocher (doit-on vraiment dormir, se nourrir, aller au travail ? Oui ? Crotte de zut !).
Car malgré toutes les défauts relatés plus haut, le roman est très bien construit, très bien dosé, équilibré.
Et à une époque où on nous en a tellement dit, redit, re-redit sur cette période qu'on n'écoute plus parfois que d'une oreille distraite car on a l'impression d'avoir tant et tout entendu, vu, lu sur le sujet ; et en cette période de commémoration : je le recommande vivement
Une belle histoire d'amour, un bel hommage aux héros de la résistance, une très bonne reconstitution historique, bref toute la recette pour un bon moment de lecture.
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Eté 2003, une terrible canicule assèche la France. Louis et son fils s'apprêtent à prendre la mer au large de La Charente afin de trouver un peu de fraîcheur. Soudain, un coup de téléphone les oblige à faire demi-tour. C'est Pierre, le père de Louis. Cet homme discret, voire effacé habituellement, éprouve soudain un besoin capital de parler à son fils...
Pierre et Louis vont alors remonter le temps jusqu'aux années sombres de l'occupation à Paris, ce qui aura des conséquences totalement inattendues et bouleversantes...
Malgré mes réticences (prix "Femme actuelle", mouais bof m'étais-je dit, dans la mesure où je ne corresponds pas vraiment au profil des lectrices de ce magazine) et quelques maladresses, des personnages et situations convenus, je dois admettre qu'on finit par se prendre à l'histoire, qu'on a du mal à lâcher tant on a envie de connaître la suite.
Avouons-le, j'ai été franchement rebutée par le style d'écriture de ce livre : trop de maladresses telles que mettre deux fois "tout de même" dans la même phrase, ne pas bien doser les sujets (exemple : dans un paragraphe de quatre courtes phrases, les trois premières commencent par "Pierre", sauf la quatrième où l'auteur se rappelle enfin que "il" existe ! Et parfois des séries de phrases se terminant toutes par des "!" ou des "?" Oui, les personnages sont choqués, surpris ou ont de grosses interrogations, mais le lecteur le sait déjà grâce aux paragraphes précédents, pas la peine d'en faire des tonnes.
Je suis sévère pour le coup et d'autant plus que je sens que l'auteur a un réel potentiel de bonne écriture s'il voulait bien élaguer un peu.
Parce que le livre est bon. Plus que ça même, j'ai adoré ! Moi qui avait du mal ces derniers temps à retrouver l'envie de lire, ce roman m'a réconciliée avec la lecture, tellement l'histoire est prenante et l'Histoire surtout, admirablement reconstituée.
Ce n'est pas qu'une histoire d'amour et de résistance qui se déroule sous nos yeux, mais toute une époque qui reprend vie. On s'y croirait presque (presque, parce que quand même, les années noires de la seconde guerre mondiale, confortablement installé dans son fauteuil au XXIe siècle, après un bon repas, hein...). J'ai vraiment eu du mal à décrocher (doit-on vraiment dormir, se nourrir, aller au travail ? Oui ? Crotte de zut !).
Car malgré toutes les défauts relatés plus haut, le roman est très bien construit, très bien dosé, équilibré.
Et à une époque où on nous en a tellement dit, redit, re-redit sur cette période qu'on n'écoute plus parfois que d'une oreille distraite car on a l'impression d'avoir tant et tout entendu, vu, lu sur le sujet ; et en cette période de commémoration : je le recommande vivement
Une belle histoire d'amour, un bel hommage aux héros de la résistance, une très bonne reconstitution historique, bref toute la recette pour un bon moment de lecture.
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jeudi 6 novembre 2014
Hypothermie
4 de couv' :
Au bout de la corde bleutée, le cadavre de Maria. Un suicide ? Erlendur n'y croit pas.
Il rouvre le dossier. La vie de la jeune femme est un théâtre d'ombre : médiums, insomnies glacées, terreurs nocturnes, les morts vivaient à ses côtés. Quand elle était enfant, son père s'est noyé sous ses yeux. En Islande, on murmure que les secrets les mieux gardés demeurent au fond des lacs...
Un bon polar noir comme je les aime, bien construit, dont la progression de l'enquête se fait à pas mesurés, des donnés qui se recoupent et composent un tableau d'ensemble cohérent. Des personnages au profil psychologique bien campé.
J'ai apprécié aussi dans le texte, l'alternance entre l'enquête menée par Erlendur et les commentaires de la défunte, qui viennent compléter l'enquête, donnant ainsi au lecteur une autre version de l'histoire et un temps d'avance sur Erlendur, qui finit par retrouver ces éléments, par la logique.
Un sans faute !
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Au bout de la corde bleutée, le cadavre de Maria. Un suicide ? Erlendur n'y croit pas.
Il rouvre le dossier. La vie de la jeune femme est un théâtre d'ombre : médiums, insomnies glacées, terreurs nocturnes, les morts vivaient à ses côtés. Quand elle était enfant, son père s'est noyé sous ses yeux. En Islande, on murmure que les secrets les mieux gardés demeurent au fond des lacs...
Un bon polar noir comme je les aime, bien construit, dont la progression de l'enquête se fait à pas mesurés, des donnés qui se recoupent et composent un tableau d'ensemble cohérent. Des personnages au profil psychologique bien campé.
J'ai apprécié aussi dans le texte, l'alternance entre l'enquête menée par Erlendur et les commentaires de la défunte, qui viennent compléter l'enquête, donnant ainsi au lecteur une autre version de l'histoire et un temps d'avance sur Erlendur, qui finit par retrouver ces éléments, par la logique.
Un sans faute !
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dimanche 2 novembre 2014
Le premier appelé
4 de couv' :
Septembre 1941 : l'Ukraine est un immense champ de bataille sur lequel s'engouffrent à marche forcée les troupes du Reich. Pourtant, une section ne donne subitement plus de nouvelles. Qu'ont fait ces douze hommes pendant une journée entière avant de regagner les lignes ?
Juin 2003 : un double meurtre dans la forêt de Fontainebleau, un mystérieux tueur d'origine russe ; subitement le temps semble s'effacer en semant le feu et la mort.
Pour comprendre ce qui lui arrive et pour empêcher un déchainement de sang, la commissaire Delmas devra vite remonter le fil de l'histoire.
Un très bon polar, bien construit, bien mené, bien écrit auquel on accroche dès le début.
Un bon équilibre entre données historiques et monde actuel, mais aussi un très bon équilibre entre les différents protagonistes qui se lancent dans une course contre la montre pour atteindre leurs buts et surtout, surtout, ne pas se faire rattraper par les autres.
Et par protagonistes, entendez trois groupes soit, grossièrement : les policiers, les voleurs et les meurtriers.
Un bon suspense, une bonne intrigue, les rebondissements qu'il faut au moment où il le faut, un bon dénouement. Oui, on peut dire que j'ai aimé.
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Septembre 1941 : l'Ukraine est un immense champ de bataille sur lequel s'engouffrent à marche forcée les troupes du Reich. Pourtant, une section ne donne subitement plus de nouvelles. Qu'ont fait ces douze hommes pendant une journée entière avant de regagner les lignes ?
Juin 2003 : un double meurtre dans la forêt de Fontainebleau, un mystérieux tueur d'origine russe ; subitement le temps semble s'effacer en semant le feu et la mort.
Pour comprendre ce qui lui arrive et pour empêcher un déchainement de sang, la commissaire Delmas devra vite remonter le fil de l'histoire.
Un très bon polar, bien construit, bien mené, bien écrit auquel on accroche dès le début.
Un bon équilibre entre données historiques et monde actuel, mais aussi un très bon équilibre entre les différents protagonistes qui se lancent dans une course contre la montre pour atteindre leurs buts et surtout, surtout, ne pas se faire rattraper par les autres.
Et par protagonistes, entendez trois groupes soit, grossièrement : les policiers, les voleurs et les meurtriers.
Un bon suspense, une bonne intrigue, les rebondissements qu'il faut au moment où il le faut, un bon dénouement. Oui, on peut dire que j'ai aimé.
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