dimanche 16 novembre 2014

Une autre idée du bonheur

4 de couv' :
Quand une vie ordinaire devient extraordinaire.
Philadelphie. Au premier jour du printemps 2010, Agatha sort de prison, mais pas par la grande porte. Après trente ans derrière les barreaux, il ne lui restait que quelques années à faire. Alors pourquoi cette évasion ?
Dans une station-service proche du campus, elle s'invite à bord de la voiture de Milly et l'entraîne dans sa cavale sans rien lui révéler de sa situation.
Dotée d'un irrésistible appétit de vivre, Agatha fait voler en éclats la routine confortable de Milly. Vingt ans les séparent, mais au fil du voyage les deux femmes partagent ces rêves qu'il n'est jamais trop tard pour réaliser et évoquent ces amours qui ne s'éteignent pas.
Cinq jours en voiture à travers les Etats-Unis... A chaque étape, une rencontre avec un personnage surgi du passé les rapprochera du secret d'Agatha.
Jusqu'où devons-nous aller dans notre quête insatiable du bonheur ? A quoi ne faut-il jamais renoncer ? Dans ce roman, Marc Levy réaffirme notre besoin inconditionnel de liberté et nous fait aussi découvrir un pan méconnu de l'histoire américaine.


Malgré une histoire prometteuse, je ferai ici la même critique que pour les romans précédents : trop de dialogues, donc pas assez de narration alors que le roman gagnerait ainsi en profondeur et en consistance. Résultat : une histoire un peu trop convenue, des rebondissements qui arrivent trop tôt ou trop tard car on les a devinés depuis longtemps, des personnages un peu fades ou ressemblant trop à ceux des romans précédents.
J'aurais donc aimé plus de narration, une psychologie des personnages plus travaillée, qui aurait sans doute mieux mis en valeur cette partie de l'Histoire américaine qui l'a inspirée.
Attention, je ne dis pas que c'est mauvais, juste que ça aurait pu être un peu mieux.

Je dois dire que j'ai depuis quelques temps la désagréable impression (et ce n'est qu'une impression, pas une affirmation) qu'il est imposé à l'auteur le rythme d'un livre par an, parfois un peu au détriment de son écriture et de la construction de ses romans.
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