Tous deux octogénaires, Forrest Payne et Beatrice Jordan ont, à la surprise générale, décidé de convoler en justes noces, provoquant ainsi le retour à Plainview d'El Walker, ancien complice de Forrest et véritable légende du blues, qui avait pourtant juré de ne plus jamais y revenir.
Tandis que le célèbre guitariste voit se dresser devant lui les fantômes du passé, l'inséparable trio des "Suprêmes" fait, quant à lui, face à son avenir. Clarice réussira-t-elle à saisir la chance d'embrasser enfin une grande carrière de pianiste ? Barbara Jean parviendra-t-elle à se libérer de l'humiliation que sa mère lui a laissé pour tout héritage ? Et combien de temps Odette pourra-t-elle endurer les accès de colère d'un mari qu'elle ne comprend plus ?
Après le triomphe de son premier roman, Edward Kelsey Moore revient avec une bouleversante histoire de pères et de fils, de péchés de jadis et d'acceptations à venir, qu'incarnent, sous le signe d'une irrésistible drôlerie, des personnages aussi puissants qu'attachants.
A la lecture de cette suite, et comme je le craignais, je n'ai hélas pas été aussi enthousiaste que pour le premier roman. Cela est dû en partie au fait qu'ayant lu "
Les Suprêmes" en 2015, je n'avais plus bien les personnages, leurs interactions et l'histoire précédente en tête, ce qui m'a un peu perturbée tout au long de la lecture ("C'est qui elle déjà ? Mariée à qui ?", etc.) et bien que l'auteur fasse régulièrement des rappels de l'histoire précédente. Et je n'avais plus le plaisir de la découverte de cette petite communauté.
Et pour être honnête, je n'ai pas retrouvé la verve du premier roman, qui me paraissait plus drôle, plus rythmé, plus enlevé. Celui-ci par comparaison me paraît plus commun, moins original. Ce qui est souvent le problème des suites de romans qu'on a adoré.
Cela étant, ne soyons pas injuste non plus : on retrouve la petite bande, leur amitié, leur soutien sans faille, leurs fantômes, avec plaisir et si cette suite m'a parue moins trépidante que la première partie, ce fut quand même un agréable moment de lecture.
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