Si ce n'est pas exactement le hasard qui réunit Mikael Blomvist et Lisbeth Salander, réchappée des services sociaux et génie de l'informatique, c'est une vraie chance, car la jeune femme va devenir le meilleur atout du journaliste pour élucider l'affaire.
L'intolérance, l'hypocrisie, la violence et le cynisme de notre monde contemporain - aux niveaux politique, économique, social, familial - sont les ressorts de ce polar addictif, au suspense insoutenable, qui a enthousiasmé des millions de lecteurs.

Des polars hyper bien construits avec pour base des sujets maîtrisés (on sent les connaissances de l'auteur et ses recherches) mais largement vulgarisés et sans être rebutants ni ennuyeux. Et heureusement, car le début du tome 1 traite de questions économiques, domaine qui m'a toujours rebutée. L'auteur réussit le tour de force à m'y intéresser (et c'est peu dire).
Une galerie de personnages crédibles (bien que l'auteur aille jusqu'à l'extrême limite de leurs personnalités mais sans basculer dans le grotesque), leur environnement tout autant. Les plus grignous des lecteurs diront que le personnage de Lisbeth Salander est celui qui tient le moins la route car elle est "trop" en tout.

Difficile d'en dire plus sans tout révéler.
Mais croyez-moi, en commençant le tome 1, je ne m'attendais pas à tout ce qui allait m'amener au dénouement du tome 3.
Quant au tome 4, comme un peu tout le monde d'ailleurs, je reste dubitative. Je trouve cette trilogie parfaite telle qu'elle est, le tome 4 n'est pas de l'auteur de départ, les critiques sont partagées... Un jour peut-être. Mais pas tout de suite.
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