lundi 30 janvier 2017

Un père pour mes rêves

4 de couv' :
Fruit d'un brève liaison, pendant la seconde guerre mondiale, entre une jeune femme maorie et un GI de passage, Mark, surnommé "Yank" (le Yankee), doit apprendre à endurer le mépris dont sa communauté néo-zélandaise accable sa mère depuis le retour au pays de son mari, archétype du guerrier maori. Maltraité par son beau-père, Yank se console en s'inventant un père fortuné aux allures de John Wayne ou d'Elvis Presley, son idole. Mais quand son vrai père, Jess Hines, se manifeste, il comprend, à sa grande déception, que la réalité est toute autre.
À l'âge de vingt ans, devenu musicien professionnel, Yank part en Amérique, à la rencontre de Jess. Aux côtés de cet homme profondément engagé dans la lutte pour les droits civiques, il prend conscience du sort terrible que l'Amérique du Ku Klux Klan réserve à la communauté noire et découvre que l'oppression n'a pas qu'un seul visage.
Porté par une écriture puissante et volontiers subversive, ce roman résonne des intonations de Martin Luther King et rend un hommage bouleversant d'humanité à tous les damnés de la terre.

J'ai tout simplement adoré ce roman.
En retraçant sa jeunesse, le narrateur évoque avec une nostalgie objective la société maorie dans laquelle il a grandi. Il fait de sa famille, ses amis, ses voisins de beaux portraits qu'on finit soi-même par chérir.
L'innocence et l'arrogance de sa jeunesse mêlés à la découverte de ses origines le mènera à retrouver son père et prendre de plein fouet non seulement un choc des générations, mais aussi un choc des cultures. Et faire de lui un homme. Un homme complet, celui qui nous raconte son histoire.

Vraiment, un très beau roman.
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