4 de couv' :
Convaincu de l'innocence de Calas exécuté en 1762, Voltaire met sa plume au service de la justice pour demander sa réhabilitation. Le négociant huguenot était accusé du meurtre de son fils qui voulait se convertir au catholicisme.
Avec une ironie mordante et un style inimitable, l'écrivain plaide pour le respect des croyances et l'esprit de tolérance.
Je n'ai jamais caché mon antipathie envers la philosophie, due au fait que cette une matière est enseignée bien trop tardivement dans le cursus scolaire, ce qui est le comble pour le pays des Lumières (selon moi il faudrait au moins une heure d'initiation par semaine au collège et deux heures en seconde et première avant d'aborder les choses vraiment sérieusement en terminale).
Cela étant, je ne désespère pas de trouver les ou les ouvrage(s) qui pourraient me réconcilier avec cette discipline et je m'obstine à tenter le coup parfois.
Et voici comment ce petit livre (écrit très très petit il est vrai) a atterri entre mes mains. Vu l'épaisseur du volume et vu que l'auteur est Voltaire et donc a priori plus abordable pour moi, je me suis laissée tentée.
Ben échec à nouveau.
Ce n'est pas dû à Voltaire ou son écriture, mais son argumentation repose sur une foultitude d'exemples et de références qui, si elles étaient bien connues des lecteurs de son époque, ne le sont pas forcément de ceux d'aujourd'hui, et de moi encore moins, mais qu'importe, jusqu'à un peu plus de la moitié du recueil, je les assimilai assez aisément sans que cela ne lèse ma progression de lecture et de suivi dans son raisonnement.
J'ai craqué en plein milieu d'un chapitre truffé de références bibliques totalement inconnues de moi, que je n'arrivais plus à assimiler et m'ont fait perdre le fil du discours. Avec cette grosse frustration d'avoir échoué une fois de plus dans la lecture d'un ouvrage philosophique en principe plutôt abordable et donc l'impression d'être quasi inculte.
J'exagère un peu, mais au moment de lâcher ce livre, ma frustration a nourri un superbe agacement aux confin de la colère. Contre moi-même. Et le fait que le cursus scolaire laisse si peu de place à cette matière.
C'est donc plus mes quelques lacunes de culture générale dans cette discipline qui sont la cause de ma défection que l'ouvrage en lui-même.
Avant d'écrire ce mot, j'ai feuilleté l'ouvrage à partir de l'endroit où j'ai laissé tomber, certains passages m'ont interpelée, j'y reviendrai donc certainement et referai un autre "petit mot de billet" un peu plus tard.
Mais en me basant sur la partie que j'ai lue, je le recommande cependant.
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