dimanche 25 octobre 2020

La rivière noire


4 de couv' :
Le sang a séché sur le parquet, le tapis est maculé. Egorgé, Runolfur porte le t-shirt de la femme qu'il a probablement droguée et violée avant de mourir. Sa dernière victime serait-elle son assassin ? Pas de lutte, pas d'arme. Seul un châle parfumé aux épices gît sur le lit. L'inspectrice Elinborg enquête sur cet employé modèle qui fréquentait salle de sport et bars... pour leur clientèle féminine.


Ce roman, ainsi que le suivant, est un peu atypique dans la série de polars dont le personnage central est Erlendur Sveinsson... puisque ce dernier en est absent. Ce sont donc ses collègues qui prennent la relève, et dans ce roman-ci, sa collègue Elinborg.
C'est donc pour l'auteur de faire une pause dans cette série pour mettre en valeur les collègues d'Erlendur, aussi bien dans leur travail que dans leur vie personnelle, qui n'était jusqu'ici qu'évoquée.

Bien qu'un peu déçue de ne pas retrouver l'un de mes personnes de polar préférés, je dois reconnaître que cet opus dans sa construction et sa narration n'a rien à envier aux précédents, même s'il est pour moi loin d'atteindre la qualité de "La femme en vert" et de "L'homme du lac".
Mais comme toujours avec Arnaldur Indridason, l'enquête nous entraîne vers une direction pour bifurquer vers la toute fin vers un dénouement qui bien que logique, est tout à fait inattendu.

Un bon polar, comme toujours avec cet auteur.
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