Puissante reine d'Afrique centrale, Njinga ne recula devant aucun moyen pour préserver son territoire des colonisateurs portugais esclavagistes. Au XVIIe siècle, cette figure guerrière transgressive, dont l'intelligence n'eut d'égal e que la ténacité, défia toutes les lois du genre : politiques, religieuses, sociales.
A la tête d'une armée de soldats femmes et hommes, la reine Njinga mena une guerre sans merci contre les envahisseurs qui ravageaient et dépeuplaient l'Afrique centrale, y capturant des esclaves pour les déporter au Brésil dans les plantations de canne à sucre. Njinga décida même de rejoindre la secte terrifiante des Imbangala cannibales afin de contrer un ennemi mieux armé. Elle sut aussi, en fin stratège, jouer les capucins contre les jésuites, véritables artisans de la colonisation et du trafic d'esclaves, pour conduire une campagne diplomatique d'ampleur. Elle finit par obtenir la reconnaissance de son royaume par le pape Alexandre VII et par conserver son indépendance.
Femme libre, reine courageuse et fière qui défendit ardemment son rang et son africanité, Njinga reste vivante dans la mémoire des descendants d'esclaves, en Amérique comme en Afrique centrale. Linda Heywood rend enfin justice à ce personnage hors norme, qui a toute sa place dans l'histoire mondiale.
Ce livre est plutôt une déception pour moi, dont j'ai commencé la lecture il y a un an et mis en pause jusqu'ici. Et là je me dis que je peux laisser tomber, j'ai largement perdu le fil.
Autant, vu la quatrième de couverture, je m'attendais à un portrait flamboyant d'une grande guerrière au sens politique et stratégique affuté, sans compter tout le contexte historique, autant la lecture a été pour moi franchement laborieuse d'énumérations d'alliances, désalliances, réalliances, redésalliances etc.
On peine à s'y retrouver entre les différents personnages historiques, les différents groupes et les liens entre les uns et les autres.
Alors certes, on connaît peu de choses sur Njinga finalement, mais de là à faire de son histoire une énumération presque clinique ou administrative de ses actions...
Une grosse déception.
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