mercredi 30 septembre 2020

La maison aux trois jasmins

4 de couv' :
Marie, Myriam, Meryem. Un même prénom pour la chrétienne, la juive et la musulmane, trois femmes aux destins étroitement mêlés. Dans la Tunisie des années 30 où tout, gens, lieux, saisons, semble immuable, la jeune institutrice et ses deux élèves vont se lier d'une indéfectible amitié. Quand la guerre et l'occupation allemande viendront frapper brutalement ce monde harmonieux et paisible, elle prouveront qu'au-delà des différences, l'amour est plus fort que tout...


Je ne sais trop que dire de ce roman. Il fut un agréable moment de lecture, avec des personnages attachants, une histoire joliment racontée, et une histoire dans l'histoire (conte raconté aux enfants) d'autant plus joliment racontée que je n'avais pas envie de revenir ni dans notre monde réel, ni dans celui des personnages.

Si certes la plus grande partie du roman se déroule dans une pension de famille, je trouve dommage qu'on n'en apprenne pas plus sur la Tunisie de l'époque et des époques suivantes. La décolonisation y est à peine évoquée.

La presque totalité du roman se déroule de l'adoption des petites filles jusqu'à leur majorité, où elles se marient et font leur vie, mais les derniers chapitres de l'évocation de leur vie adulte se fait en accéléré. Qui plus est, leur vie d'adultes est un rêve éveillé, et presque trop beau pour être crédible. Le conte de fée qu'on leur a raconté devient pur elle réalité et j'ai trouvé cela plus facile et naïf que merveilleux finalement.

Mais cette lecture fut, malgré certains passages, un agréable cocon de douceur. J'en relirai peut-être d'autres de la même autrice.
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