dimanche 22 août 2021

La papeterie Tsubaki - La république du bonheur


4 de couv' :
Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de voeux, rédige un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu aussi bien que d'amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c'est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avecles autres et le théâtre de réconciliations inattendues.



4 de couv' :
La vie est douce à Kamakura.
Amis et clients se pressent dans la petite papeterie où Hatoko exerce ses talents d'écrivain public. Tendres, drôles ou tragiques, les destins se croisent sous son pinceau.
Hatoko s'est mariée et découvre, en compagnie de Mitsurô et de sa petite fille, les joies d'être mère au sein de leur famille recomposée : elle enseigne à l'enfant l'art de la calligraphie comme le faisait sa grand-mère et partage avec elle ses recettes des boulettes à l'armoise ou du thé vert fait maison.
Mais si Hatoko exelle dans l'art difficile d'écrire pour les autres, le moment viendra pour elle d'écrire ce qui brille au fond de son coeur.


Bien que j'avais été un peu échaudée par une scène du "Restaurant de l'amour retrouvé", il m'est cependant resté de ce roman une impression de cocon, de gourmandise, de passion du personnage central pour son métier.

J'ai donc eu envie de revenir à cette autrice, avec "La papeterie Tsubaki" et en l'empruntant à la bibliothèque, j'ai eu la surprise d'y trouver aussi sa suite, "La république du bonheur", dont j'ignorais l'existence (ou plutôt, je croyais que c'était un autre roman, pas une suite).

Et je suis ravie de mon choix !

J'ai retrouvé cette douceur, cette application et cette générosité dans le savoir-faire que j'avais tant appréciées dans "Le restaurant de l'amour retrouvé".
Si je trouve parfois que l'écriture pourrait être mieux aboutie, il n'en reste pas moins que j'ai grandement apprécié cette délicatesse, cette poésie qui m'a accompagnée tout le long des deux tomes.

Le premier est découpé en fonction des saisons, ce n'est pas le cas du second, mais l'histoire là aussi évolue en fonction des saisons. Ce qui donne au lecteur non japonais l'occasion de se familiariser avec les coutumes japonaises qui rythment une année.

Quant à l'histoire, en dehors de celle de l'héritière d'une papeterie, elle évoque dans le premier tome plutôt son travail de deuil et son ouverture progressive aux autres. Le deuxième lui aussi traite, de manière différente, le travail de deuil. Et l'accueil d'un tournant dans sa vie, sa nouvelle vie qui commence.
Comme le personnage central, on ne retient que le positif de ces deux romans.

Je ne sais s'il y aura un troisième tome, mais je le souhaite de tout coeur !
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