mardi 29 mars 2022

Attentat à Aquae Sextiae


4 de couv' :
Une conspiration politique sous le règne d'Auguste dans la ville d'Aix.
Il y a deux mille ans Aix s'appelait Colonia Julia, mais ses habitants l'appelaient Aquae Sextiae. C'est sur son marché aux esclaves, un de splus fameux de l'empire romain, que Lucius Gallus, vétéran de l'armée du Rhin, retrouve Clodius Sertorius, son ancien bras droit. Comment s'est-il retrouvé là ? Et pourquoi Aemilius Plautius, que certains prétendent être le fils de Cicéron, veut-il à tout racheter Sertorius ?
C'st dans une ville en proie aux complots, aux meurtres et aux attentes politiques que Lucius Gallus, poursuivi par les sbires de Tiberius Nero, tentera dedéjouer la sombre machination qui se trame entre le temple de Belenus et celui de Dexiva.


J'ai eu un peu de mal avec ce livre de Jean d'Aillon, auteur dont j'ai surtout lu les enquêtes de Louis Fronsac.
Ici, changement d'époque : la Rome Antique, juste avant la naissance de Jésus Christ.

Si d'habitude j'aime beaucoup les reconstitutions historiques, cette fois j'ai moins apprécié : trop de vocabulaire (latin) à assimiler, trop de notes de bas de page qui coupent trop souvent la lecture (y compris que tel bâtiment ou rue évoqués se trouvent de nos jours - ou se trouvaient - à telle rue d'Aix) et avais-je vraiment besoin qu'on em détaille à ce point la monnaie de l'époque (même si j'apprécie ce genre de détails habituellement, là ça m'a fait un peu beaucoup à tenter d'assimiler).

Qui plus est, j'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture que jen 'ai pas réussi à apprécier. Les phrases ne sont pas toujours bien tournées et il faut dire que j'ai buté dessus dès le premier paragraphe, ce qui n'augurait rien de bon pour la suite.
L'intrigue policière, bien que bien menée et bien construite, reste somme toute assez classique.

J'ai eu l'impression que l'auteur s'est fait plaisir en situant ce roman dans ce passé lointain de sa ville. IL aime sa ville et est enthousiaste à nous la faire découvrir par le biais de ce polar,  mais pour moi qui ne la connaît pas, cet aspect n'est pas ce que j'ai préféré (ni détesté cependant).
Par contre pour tout habitant d'Aix (d'origine ou nouvel arrivant) ou même touriste, je dois reconnaître que ce doit être une façon plaisante de la (re-)découvrir.

Mais le côté polar n'étant qu'un prétexte pour y déambuler, je n'ai pas tellement accroché, dommage.
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