mercredi 21 août 2024

Star de chat et chats de stars

4 de couv' :
Il s'appelle Tom, Garfield, Fritz.
Il est perché, il danse ; c'est un aristochat, un chat de gouttière, il est botté parfois potté...
Il est en noir et blanc, en technicolor, en dessin animé et même en image de synthèse...
C'est le chat, le matou, le minou, le mistigri, le grippeminaud, le minet et c'est la star des studios de cinéma qui attend son oscar.
Un voyage chez nos amis les chats qui ont su depuis les débuts du cinéma se faire une place tout en haut de l'affiche.


Achat de vacances ! Nous nous promenions dans les rues d'Angers avant d'aller visiter le château quand nous sommes tombés sur une braderie. J'y ai trouvé ce livre dans une des boutiques et n'ai évidemment guère résisté à l'envie de l'acheter (pour vous dire, j'ai dans ma bibliothèque tout un rayon consacré aux livres sur les chats, divers et (très) variés).

Comme son titre ne l'indique pas du tout, ce livre est un livre "historique" dans le sens où il retrace depuis les origines jusqu'à nos jours les relations des chats avec les êtres humains. Comment ils sont perçus et partagent notre vie, jusqu'à maintenant où ils sont devenus des stars - surtout en films d'animation et BD - ou en ont côtoyé de vraies (artistes de tous domaines).

Ce livre, sans être une encyclopédie, est très complet et agrémenté de magnifiques photos ou images de chats, accompagnés - ou pas selon le cas - de leurs célèbres humains.

A mettre entre les mains de tous les amoureux des chats ou de ceux qui veulent mieux connaître notre histoire commune !
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dimanche 18 août 2024

Un jardin au désert

4 de couv' :
Dans les environs de Ryad, en Arabie Saoudite, Talal Bahahmar est le patriarche excentrique d'une grande famille. Dans son immense palais, se croisent Mama Aïcha, l'épouse qu'il n'a jamais pu se résoudre à répudier, ses fils, sa vieille mère malade, sa nouvelle femme et surtout Dahlia, sa petite-fille adorée. Entre eux, l'entente est loin d'être au beau fixe.
Lorsque Talal rencontre Rezak, son jardinier, se noue entre les deux hommes une relation presque filiale qui ba bousculer les certitudes du vieil homme. Serait-il temps d'expliquer à Dahlia les zones d'ombre qui planent sur son enfance ? Que répondre à son désir criant de liberté ?
Enter palmeraie et gratte-ciels, Carine Fernandez dessine une fresque sur quatre générations, celle des membres de la famille Bahahmar, liés par le sang, l'argent et le secret. Elle nous conte aussi une Arabie Saoudite en ébullition constante où les femmes frappent obstinément à la porte de l'indépendance.


Après avoir découvert Carine Fernandez un peu par hasard et surtout pour mon plus grand bonheur, avec "La servante abyssine", j'ai eu envie de me replonger dans un de ses romans, que je m'étais empressée d'acheter par la suite.

Nous voici donc à nouveau en Arabie Saoudite, où nous apprenons plus sur le mode de vie des ultra riches de ce pays, et à travers eux et la famille décrite dans ce roman, la vie dans ce pays. Pour les femmes, ainsi que pour ceux qui viennent travailler dans ce pays (et la façon dont ils sont considérés...).

Non sans humour, l'autrice nous fait entrer dans l'intimité de cette famille, qui sous les apparats du luxe, de la bienséance et de la respectabilité connaît ses déboires et (incroyablement nombreux) petits travers. De là à extrapoler de cette famille à une société toute entière, il suffit d'un pas, allègrement franchi par le lecteur, guidé par l'écriture subtile de l'autrice.

Une belle lecture de ce milieu d'été (en pleines grosses chaleurs ; il n'a pas été difficile de m'y projeter).
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jeudi 15 août 2024

Fille de samouraï

4 de couv' :
À travers Fille de samouraï, Etsu Sugimoto raconte son enfance au sein d'un Japon traditionnel dans lequel elle doit s'affranchir des pesanteurs sociales et culturelles imposées aux femmes de son époque. De Nagaoka dans la province d'Echigo (qui signifie "derrière les montagnes") à Cincinnati aux États-Unis où elle épouse un marchand japonais expatrié, elle revient sur son parcours singulier où elle a dû conquérir sa liberté.
Experte en culture japonaise, Amélie Nothomb a saisi dans la préface toute l'importance de ce témoignage. Selon elle, la fille du samouraï "subit toutes les contraintes du samouraï lui-même sans bénéficier d'aucun de ses privilèges". L'auteur de Stupeur et tremblements ajoute : "Un autre temps y est contenu. J'ai pris un plaisir immense à me plonger dans la prose délicate et minutieuse d'Etsu. Elle est irrésistible". Autant dire toute l'importance de cette autobiographie pionnière.


Dans ce livre, ce n'est pas tant la biographie d'une japonaise de la fin du XIXème siècle que l'on découvre, mais bien une partie de la société japonaise de cette époque, avec ses us et coutumes. L'autrice, tout en se racontant, arrive à se mettre suffisamment en retrait pour parler de son pays et d'une partie de sa société, de son milieu, de son siècle.

Elle réussit le tour de force de suivre une chronologie... et pas du tout. Tout en déroulant le cours de sa vie chronologiquement, le moindre détail est prétexte à relater une anecdote plus ancienne.

J'ai adoré sa comparaison entre les différences culturelles américaines et japonaise, faite non sans malice parfois effectivement.

Et si son récit s'arrête bien avant que ses enfants deviennent adultes et qu'elle-même soit une vieille dame, et qu'il est surtout basé sur nombre d'anecdotes, cela reste plaisant à lire et construit intelligemment.

Une de mes meilleures lectures de cet été, pour ne pas dire de cette année.
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mardi 6 août 2024

La planète des chats

4 de couv' :
Affronter des hordes de rats impitoyables.
Faire alliance avec de stupides humains.
Circuler sur un fil entre les buildings de New York.
Désamorcer une bombe atomique...
Franchement, si j'avais su, parole de CHAT, je n'aurais pas traversé l'océan.

Petit rappel : j'ai lu le premier tome de cette série, qui m'avais moyennement plu. Puis mon homme, m'ayant vu le lire dans l'année, mais n'ayant toujours pas capté que je n'achète généralement que des poches et n'ayant pas zyeuter une seule fois sur mon blog, m'a offert ce tome qui venait tout juste de sortir en grand format.
Dépité de découvrir ensuite que "oui, c'est le tome trois, non je n'ai pas encore lu le tome deux", que j'ai ensuite acheté puis lu.
Me voici donc en train de le lire pendant mes vacances (et d'enfin avouer à mon homme que je ne raffole pas plus que cela de cette série (pour l'anecdote en passant, il m'a demandé quand je le finissais s'il y a une suite. A quoi j'ai répondu assez vite "c'est une trilogie !" Notez que sa question pouvait être autant "si tu n'aimes pas, j'espère que c'est sa conclusion" que "je prévois déjà d'acheter le quatrième tome s'il y en a un". Vu que le matin, il me demandait justement "les autres volumes, tu les as en poche ou grand format ?"

Si ce n'est pas l'écriture que j'apprécie le plus et qu'il y a ps mal de facilités dans certaines solutions trouvées, surtout technologiques, par des humains coupés du monde et vivement franchement en autarcie, je reconnais qu'on finit par se laisser prendre à l'histoire et que vraiment, on n'a qu'une envie, savoir comment tout ça va se terminer.

Une lecture distrayante pour ce milieu d'été.
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lundi 5 août 2024

Chanter, swinguer, faire la bringue comme à Noël

4 de couv' :
Le coup de téléphone est arrivé, et mon coeur a cogné contre mon sternum. J'avais le rôle. J'avais fait mon entrée dans le show-business ? (...) Ma seule hésitation, c'était Clyde. Maman et Lottie m'ont alors proposé de s'occuper de lui. (...) J'ai accepté cette solution en me disant que lorsque j'aurais "percé", et j'y comptais bien, je louerais un grand appartement àManhattan et engagerais une gouvernante pour mon fils. Et pendant mes tournées à l'étranger, je l'emmènerais, avec la gouvernante et pourquoi pas un professeur particulier. Ma vie s'ordonnait ainsi aussi résolument que les marches d'un escalier de marbre, et ke m'apprêtais à grimper jusqu'aux étoiles.
Dans ce troisième roman autobiographique, Marguerite Johnson, mère célibataire de vingt ans, devient Maya Angelou - et fait son entrée dans le monde du spectacle.
Porté par une voix inimitable, ce récit à la fois drôle et léger, politique et profond, nou spermet d'assister à la naissance d'une icône. Et Maya Angelou nous livre avec tendresse, mais aussi beaucoup d'humour et de clairvoyance, un portrait émouvant de la jeune femme qu'elle était.


Trouvé par hasard lors de mes déambulations dans ma librairie préférée, je dois avouer que je n'ai hésiter à acheter ce tome que quelques jours. Déjà, parce qu'il me semblait que j'avais déjà tout lu de Maya Angelou, ensuite parce que je voulais vérifier d'abord qu'il s'agit bien d'un inédit, enfin parce que concernant son autobiographie, les autres volumes en ma possession sont en poche.
Donc oui, c'est bien un inédit (du moins en France), et pour la version poche, eh bien, euh... je n'avais pas l patience d'attendre sa sortie.

Je trouvais que dans ses écrits il manquait de détails de sa rencontre et sa vie avec son mari d'origine grec, qui va lui donner son nom, et au final après une légère modification, son nom de scène. De sa vie d'artiste, en particulier dans les cabarets et la troupe de "Porgy and Bess", même chose.

Ce volume comble donc ces manques.

Passons sur l'écriture, comme toujours impeccable et magnifique (de même évidemment pour la traduction) et concentrons-nous sur le récit en lui-même. Comme toujours, Maya Angelou nous livre ses souvenirs avec autant d'objectivité que possible et surtout une bonne dose d'autodérision. J'ai beaucoup rit à certains passages, me suis émerveillée comme elle lors de sa tournée européenne, et ai partagé ses réflexions et observations.

Un vrai dépaysement, avec intelligence et brio.
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