samedi 25 mars 2023

La servante abyssine

4 de couv' :
L'Abyssinie de la misère et de la guerre, Zinesh l'a quittée il y a longtemps pour devenir servante en Arabie Saoudite.
L'apprentissage des obligations domestiques, des secrets des arrières-cours et des rues populaires, Zinesh l'a fait sous la férule des enfants tyrans, des maris libidineux et des maîtresses acariâtres, en parcourant une ville aux cadres sociaux sévèrement hiérarchisés.
Vient le jour où cette chrétienne émigrée, immergée durant des années dans le pays gardien des lieux saints musulmans, entre au service d'un Occidental, un italien constamment plongé, alcool aidant, dns une morosité effrayante. Zinesh apprend que l'hommes, après avoir eu à l'étranger une relation avec une jeune Saoudienne, se meurt d'amour pour cette Hind perdue.
En servante dévouée, Zinesh va chercher partout dans Djeddah, activer très discrètement le réseau des employés subalternes, et saisir une chance de modifier son propre destin.


Je cherchais sur Recyclivre un autre livre quand je suis tombée par hasard sur celui-ci. L'histoire m'a tout de suite intéressée, et je n'ai guère hésité avant de l'acheter.

L'histoire en elle-même m'a beaucoup plu, écrite tout en douceur et décrivant la condition féminine dans ces pays par petites touches semées deci delà. Sans insistance, de façon presque anecdotique au détour d'une phrase, mais toujours percutantes parce que bien placées et dans la phrase, et dans le roman.
La fin, surprenante mais très bien amenée dans l'histoire, nous fait finir le roman avec le sourire. Je l'aurais bien accompagnée encore un petit but de chemin, cette servante abyssine, mais c'est très bien comme ça.

L'écriture m'a ravie, autant que celle de Maïssa Bey, c'est dire ! Et tellement ravie qu'à peine ce livre fini, j'en ai commandé deux autres de cette autrice.

Une belle trouvaille de ce début d'année.
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