Kyoto, 1948. Nori Kamiza n'a que huit ans lorsque sa mère la laisse devant l'immense demeure de sa grand-mère. La famille Kamiza est parmi les plus nobles du Japon, or Nori, aux cheveux crépus et à la peau foncée, est le fruit d'une relation scandaleuse avec un gaijin, un étranger, noir de surcroît. Alors sa grand-mère va tout faire pour la cacher. Elle l'installe au grenier et l'oblige à subir des traitements pour la rendre plus "japonaise" : elle lui lisse les cheveux et la soumet à des bains d'eau de Javel pour que sa peau blanchisse. Nori accepte son sort malgré sa curiosité lancinante pour ce qui se trouve à l'extérieur des murs du grenier. Mais, lorsque le hasard amène son demi-frère aîné légitime, Akira, sur le domaine qui est son héritage et son destin, Nori accède à un monde nouveau. Un monde dans lequel elle n'est pas une intruse mais un être libre, digne d'être aimé.
Cependant tout a un prix. Et la liberté de Nori exigera plus d'un sacrifice...
J'avais beaucoup entendu parler de ce livre, ce qui a titillé m'a curiosité, de même que le thème de l'histoire. Je l'ai donc réservé à la bibliothèque et ça a pris quelques mois je dois dire avant de le récupérer (forcément, avec un seul exemplaire et 15 réservations...).
Si l'histoire se laisse lire je n'ai rien trouvé d'exceptionnel à l'écriture - ni plate ni ennuyeuse juste... normale - bien qu'agréable, le succès de ce livre tient surtout à l'histoire.
Elle est prenante, pleine de rebondissements, d'espoirs, de lumière, sans compter quelques passages parfois aussi tristes que cruels. Comme le personnage principal, on est parfois sous tension.
A partir de la seconde moitié du livre, on apprend progressivement que les choses sont plus complexes qu'elles n'y paraissent, et plus Nori en apprend sur sa famille et le passé de sa mère, mieux on comprend comment et pourquoi sa vie a pris cette tournure.
Je reste cependant mitigée sur cette lecture. L'histoire est belle et passionnante, mais est-elle réaliste ?
J'aurais aimé continué à suivre la vie de Nori, ou avoir au moins un prologue, sur ses veux jours, qui ferait un bilan de sa vie.
Un bon moment de lecture cependant.
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