Dans une jolie maison victorienne d'une petite ville du Midwest, Emily et Rodney Harris, anciens professeurs d'université, mènent une vie de retraités actifs. Malgré leur grand âge, les années semblent n'avoir pas de prise sur eux.
À quelques pas de leur demeure, on a retrouvé le vélo de Bonnie Dahl, récemment disparue. Elle n'est pas la première à se volatiliser dans ce périmètre. Chose étrange : à chaque fois, il s'agit de jeunes gens.
Quels secrets inavouables cachent les murs tapissés de livres des époux Harris ?
Sur l'insistance de la mère de Bonnie, Holly Gibney accepte de reprendre du service. Elle est loin d'imaginer ce qui l'attend : une plongée dans la folie humaine, là où l'épouvante n'a pas de limite.
En partie en raison d'un challenge Booknode et en partie aussi et surtout parce que j'en avais envie, je voulais lire un Stephen King ce mois-ci. J'ai donc opté pour celui-ci, disponible dans ma bibliothèque de quartier.
Je pensais qu'il s'agissait d'un tome à part de la série "Mr Mercedes" où on y retrouvait un des personnages de la série mais c'est au bout de la trentième page que je me suis rendue compte qu'il s'agissait du troisième tome d'un autre série, qui fait suite à celle de "Mr Mercedes". Tant pis...
Cela n'a d'ailleurs pas été dérangeant, l'auteur en disant suffisamment des deux tomes précédents pour qu'on s'y retrouve, et assez peu pour donner envie de les lire sans rien gâcher.
Si l'histoire en elle-même est assez horrible - et tout le long du roman, on continue d'apprendre petit à petit les dessous de l'histoire, jusqu'à l'écoeurement - il n'y a rien de fantastique ici.
C'est un bon polar, à la fois à la Columbo et à la Stephen King.
A la Columbo car comme dans la série, on sait dès le début le nom des coupables. Mais ce n'est qu'au cours de la lecture qu'on en connaît les motivations réelles. Horribles, qui sont distillées en procurant un certain malaise - à la Stephen King, donc - et absurdes.
Ce roman reprend la trame classique des polars comme je les aime : une évolution lente, patiente, le portrait psychologique du personnage central, une certaine ambiance. Mais avec la patte de Stephen King, qui confirme son talent d'écrivain, et maintenant d'écrivain de polars.
Une assez belle réussite pour la grande lectrice de polars que je suis.
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