4 de couv' :
La journée de l'inspecteur Grant Foster commence mal : le cadavre d'un homme, qui son assassin a amputé des deux mains avant de le poignarder, vient d'être découvert, abandonné dans un cimetière de l'ouest londonien. Le corps semble être tombé du ciel.
Lors de l'autopsie, Grant Foster relève, taillée au couteau dans la peau de la victime, une inscription énigmatique.
Le seul talent d'enquêteur de Foster ne suffira pas à venir à bout de ce mystère. L'indice laissé par le tueur va l'obliger à faire appel à Nigel Barnes, un généalogiste professionnel.
Alors que, peu de temps après, un deuxième corps est identifié, ils vont se retrouver plongés dans les bas-fonds du Londres victorien de la fin du XIXe siècle et parcourir les méandres obscurs d'une affaire criminelle survenue en 1879 et qui semble liée aux meurtres.
Une course contre la montre s'engage : le psychopathe semble suivre un schéma qui, selon Nigel Barnes, va conduire à d'autres exécutions. Foster sait qu'il n'a que peu de temps avant que le tueur n'arrive au bout de son parcours sanglant et ne disparaisse à jamais.
Difficile de passer d'un classique de la littérature à un polar contemporain, me suis-je dis en entamant "Code 1879".
La transition d'un style de roman à un autre fait du coup paraître l'écriture beaucoup plus simple, voire simpliste, mais l'originalité de l'histoire m'a vite accrochée, malgré quelques longueurs au début. J'ai un peu eu l'impression au départ que dans les descriptions des recherches généalogiques, ça tournait un peu en rond, bien que j'ai trouvé très intéressant de découvrir la méthode de travail d'un généalogiste.
On est petit à petit happé par cette double enquête, du XIXe et du XXIe siècles, et j'ai beaucoup apprécié les notes de bas de pages du traducteur qui permettent de comprendre des détails du "London way of life" qui semblent anecdotiques pour le londonien moyen, mais cruciaux dans la compréhension de la lectrice française tout aussi moyenne que je suis.
Même si le quatrième de couverture donne l'impression d'en dévoiler beaucoup, il n'en est rien. Tout au long du roman, j'ai échafaudé des hypothèses qui se sont révélées fausses, y compris - cerise sur le gâteau- sur l'identité de la dernière victime. Dès le début, l'auteur réussit à nous orienter sur une fausse piste, parmi les nombreuses pistes qui nous viennent à l'esprit. Jusqu'aux dernières 30-40 pages (incluses) on continue de découvrir ce qu'il en est réellement. Cela dit, l'auteur nous a laissé suffisamment d'indices pour qu'on comprenne avant les révélations.
Donc même si l'écriture n'a rien de particulier qui démarque cet auteur d'autres auteurs de polars et que j'ai à un moment regretté des portraits psychologiques des personnages assez peu fouillés, j'ai grandement apprécié ce polar dans son ensemble.
L'auteur en a écrit un a écrit un autre, je vais sûrement l'emprunter à la bibliothèque.
Bien placé dans mon classement, en somme.
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Petites réflexions personnelles sur mes différentes lectures. Mais juste mon opinion, mes impressions, pas un jugement. Je ne suis pas critique littéraire ! Juste une simple lectrice, qui prend plaisir (ou pas) au fil des pages, et qui a envie de vous le faire partager. Et qui est très curieuse de connaître votre opinion aussi !
dimanche 26 août 2012
vendredi 24 août 2012
Révolutions
Autre citation, toujours tirée du tome II de ce classique de la littérature française du XIXe siècle que je suis en train de lire.
Je viens d'achever ce tome et, échéance proche du prix des lecteurs Cezam oblige, je vais devoir repousser la lecture du tome III à septembre.
Bref, voici une autre citation, toujours d'actualité je trouve...
Je viens d'achever ce tome et, échéance proche du prix des lecteurs Cezam oblige, je vais devoir repousser la lecture du tome III à septembre.
Bref, voici une autre citation, toujours d'actualité je trouve...
" Il y a dans les révolutions des nageurs à contre-courant, ce sont les vieux partis.
Pour les vieux partis qui se rattachent à l'hérédité par la grâce de Dieu, les révolutions étant sorties du droit de révolte, on a droit de révolte contre elles. Erreur. Car dans les révolutions, le révolté, ce n'est pas le peuple, c'est le roi. Révolution est précisément le contraire de révolte. Toute révolution, étant un accomplissement normal, contient en elle sa légitimité,, que de faux révolutionnaires déshonorent quelquefois, mais qui persiste, même souillée, qui survit, même ensanglantée. Les révolutions sortent, non d'un accident, mais de la nécessité. Une révolution est un retour du factice au réel. Elle est parce qu'il faut qu'elle soit."
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mercredi 15 août 2012
Pied de nez
Une fois n'est pas coutume, une citation.
Elle est tirée de l'ouvrage que je lis actuellement, et date du XIXème siècle, c'est dire...
Et sur ce roman, je dirai seulement qu'il m'enthousiasme tellement que j'ai depuis deux jours une envie folle de mettre ici plusieurs citations, mais je ne voulait pas trop couper ma lecture. Surtout que si je m'étais écoutée, il y en aurait eu pléthore et qu'elles étaient chaque fois assez longues. Et que si je pouvais finir la lecture de ces trois tomes avant de reprendre le travail lundi, j'aimerais autant.
* aruspice : chez les romains, sacrificateur qui prédisait l'avenir par l'inspection des entrailles des victimes. Voir "augure".
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Elle est tirée de l'ouvrage que je lis actuellement, et date du XIXème siècle, c'est dire...
Et sur ce roman, je dirai seulement qu'il m'enthousiasme tellement que j'ai depuis deux jours une envie folle de mettre ici plusieurs citations, mais je ne voulait pas trop couper ma lecture. Surtout que si je m'étais écoutée, il y en aurait eu pléthore et qu'elles étaient chaque fois assez longues. Et que si je pouvais finir la lecture de ces trois tomes avant de reprendre le travail lundi, j'aimerais autant.
"Rêver la prolongation indéfinie des choses défuntes et le gouvernement des hommes par embaumement, restaurer les dogmes en mauvais état, redorer les châsses, recrépir les cloîtres, rebénir les reliquaires, remeubler les superstitions, ravitailler les fanatismes, remmancher les goupillons et les sabres, reconstituer les monachismes et le militarisme, croire au salut de la société par la multiplication des parasites, imposer le passé au présent, cela semble étrange. Il y a pourtant des théoriciens pour ces théories-là. Ces théoriciens, gens d'esprit d'ailleurs, ont un procédé bien simple ; ils appliquent sur le passé un enduit qu'ils appellent ordre social, droit divin, morale, famille, respect des aïeux, autorité antique, tradition sainte, légitimité, religion ; et ils vont criant : Voyez ! prenez ceci, honnêtes gens. - Cette logique était connue des anciens. Les aruspices* la pratiquaient. Ils frottaient de craie une génisse noire, et disaient : Elle est blanche. Bos creatus."
* aruspice : chez les romains, sacrificateur qui prédisait l'avenir par l'inspection des entrailles des victimes. Voir "augure".
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lundi 13 août 2012
Retour de vacances
Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est qu'on revient encore plus chargés qu'à l'aller.
Ah ben oui, hein, souvenirs de vacances obligent et ce dès le premier jour : on a visité le musée des poires tapées, on est revenus avec deux bocaux plus un pour mes parents, un sachet de poires tapées et des petits pots de confitures. Ça commençait bien, ça ne s'est pas amélioré par la suite.
Et en dehors des inévitables mugs, T-shirts, un set de table (pour le chat, lot de consolation pour l'avoir laissée une semaine chez mes parents), cartes postales (souvenirs pour la famille et les copains), un jeu de société sur les rois de France (et là, je ne comprends pas pourquoi mon homme voulait absolument l'acheter vu qu'il est prof d'histoire et que ça lui rappelle le boulot, et qu'en plus ce jeu fait un peu penser au trivial, seul jeu de société où je le bats régulièrement. On n'a fait qu'une seule partie pour le moment. J'ai gagné), les inévitables vins du coin et des souvenirs plein la tête... on a ramené des livres.
J'ai même poussé le vice jusqu'à commander ceux que je n'ai pas trouvé sur place, et les ai retrouvés dans ma boîte aux lettres au retour.
En résumé, après une brève étape sur Saumur que nous avions déjà visité l'année dernière ainsi que ses environs, nous nous sommes "basés" cette année sur Tours, afin de continuer notre périple des châteaux de la Loire et dont je parlerai plus en détails dans mon autre blog (vous la voyez bien, l'auto-promotion ?).
Nous avons donc visité Tours, en particulier les vieux quartiers, mais aussi son château qui renferme régulièrement des expositions, au nombre de trois lors de notre visite et celle qui nous intéresse ici concerne l'Algérie.
Il s'agit de photos prises par Pierre Bourdieu en Algérie entre 1958 et 1961. Philippe et moi y avons appris beaucoup de choses et nos propres ressentis sur des éléments de l'exposition nous ont amenés à des discussions intéressantes. Etaient donc présentés à cette exposition des photos, des textes et des livres sur l'Algérie.
Trois en particulier m'ont intéressée, que je n'ai pas trouvés à l'issue de l'exposition, je n'ai finalement commandés que ces deux-ci. L'un peut être considéré comme le catalogue de l'expo, bien que beaucoup plus fourni en texte, ce qui n'est pas plus mal.
L'autre est un recueil de témoignages de tous bords, ce qui le rend d'autant plus intéressant sur le sujet. Et tous deux abordables pour la non-historienne que je suis (parce que je ne sais pas si vous avez déjà feuilleté un livre du rayon histoire, mais c'st vraiment "néophytes, s'abstenir").
Mais nous ne sommes pas restés sur Tours, nous avons pas mal vadrouillé.
Visite des châteaux de la Loire et Renaissance oblige, nous avons visité celui du Clos-Lucé, dernière demeure de Léonard de Vinci... et sommes revenus avec les livres suivants : l'un regroupant un certain nombre des pensées de Léonard de Vinci dont on a recouvert une partie des murs intérieurs du château (sur des plaques en verre, je vous rassure, pas questions d'y commettre le moindre graffiti !), et une biographie qui, selon notre guide, est celle qui renferme le moins de bêtises sur le personnage (ou pour le citer un peu mieux, est la plus fidèle possible).
A Saché, nous avons visité le musée Balzac, dont je vous recommande chaudement la visite guidée (tout comme au Clos-Lucé ou tout autre lieu d'ailleurs), passionnante pour tout amoureux de la littérature, même pour ceux qui connaissent peu ou pas les oeuvres de l'auteur (pour ma part, je n'ai lu que "Le Père Goriot" au lycée, que j'avais adoré).
Cette visite m'a d'autant plus donné envie de me replonger dans Balzac, ainsi que d'une manière générale dans les classiques du XIXème siècle. De retour chez mes parents, j'ai donc emprunté les trois tomes d'une oeuvre que nous avons tous lue et dont je vous parlerai bientôt...
Enfin, nous sommes allés visiter le Château du Grand-Pressigny, dont les ruines ont été admirablement transformées en... musée de la Préhistoire. Là aussi je recommande la visite guidée, notre guide en plus d'être une spécialiste, était avant tout une passionnée et incollable, qui a su répondre avec patience et une réelle pédagogie à mes questions de néophyte.
Bref, arrivée à la boutique, je me suis laissée tenter et après avoir découvert que "La Guerre du Feu" n'est pas QUE un film, me voici avec un nouveau livre dans les bagages...
En résumé, comme si je n'avais pas déjà assez de livres en attente plus un abonnement à la bibliothèque, me voilà "habillée pour l'hiver"...
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Ah ben oui, hein, souvenirs de vacances obligent et ce dès le premier jour : on a visité le musée des poires tapées, on est revenus avec deux bocaux plus un pour mes parents, un sachet de poires tapées et des petits pots de confitures. Ça commençait bien, ça ne s'est pas amélioré par la suite.
Et en dehors des inévitables mugs, T-shirts, un set de table (pour le chat, lot de consolation pour l'avoir laissée une semaine chez mes parents), cartes postales (souvenirs pour la famille et les copains), un jeu de société sur les rois de France (et là, je ne comprends pas pourquoi mon homme voulait absolument l'acheter vu qu'il est prof d'histoire et que ça lui rappelle le boulot, et qu'en plus ce jeu fait un peu penser au trivial, seul jeu de société où je le bats régulièrement. On n'a fait qu'une seule partie pour le moment. J'ai gagné), les inévitables vins du coin et des souvenirs plein la tête... on a ramené des livres.
J'ai même poussé le vice jusqu'à commander ceux que je n'ai pas trouvé sur place, et les ai retrouvés dans ma boîte aux lettres au retour.
En résumé, après une brève étape sur Saumur que nous avions déjà visité l'année dernière ainsi que ses environs, nous nous sommes "basés" cette année sur Tours, afin de continuer notre périple des châteaux de la Loire et dont je parlerai plus en détails dans mon autre blog (vous la voyez bien, l'auto-promotion ?).
Nous avons donc visité Tours, en particulier les vieux quartiers, mais aussi son château qui renferme régulièrement des expositions, au nombre de trois lors de notre visite et celle qui nous intéresse ici concerne l'Algérie.
Il s'agit de photos prises par Pierre Bourdieu en Algérie entre 1958 et 1961. Philippe et moi y avons appris beaucoup de choses et nos propres ressentis sur des éléments de l'exposition nous ont amenés à des discussions intéressantes. Etaient donc présentés à cette exposition des photos, des textes et des livres sur l'Algérie.
Trois en particulier m'ont intéressée, que je n'ai pas trouvés à l'issue de l'exposition, je n'ai finalement commandés que ces deux-ci. L'un peut être considéré comme le catalogue de l'expo, bien que beaucoup plus fourni en texte, ce qui n'est pas plus mal.
L'autre est un recueil de témoignages de tous bords, ce qui le rend d'autant plus intéressant sur le sujet. Et tous deux abordables pour la non-historienne que je suis (parce que je ne sais pas si vous avez déjà feuilleté un livre du rayon histoire, mais c'st vraiment "néophytes, s'abstenir").
Mais nous ne sommes pas restés sur Tours, nous avons pas mal vadrouillé.
Visite des châteaux de la Loire et Renaissance oblige, nous avons visité celui du Clos-Lucé, dernière demeure de Léonard de Vinci... et sommes revenus avec les livres suivants : l'un regroupant un certain nombre des pensées de Léonard de Vinci dont on a recouvert une partie des murs intérieurs du château (sur des plaques en verre, je vous rassure, pas questions d'y commettre le moindre graffiti !), et une biographie qui, selon notre guide, est celle qui renferme le moins de bêtises sur le personnage (ou pour le citer un peu mieux, est la plus fidèle possible).
A Saché, nous avons visité le musée Balzac, dont je vous recommande chaudement la visite guidée (tout comme au Clos-Lucé ou tout autre lieu d'ailleurs), passionnante pour tout amoureux de la littérature, même pour ceux qui connaissent peu ou pas les oeuvres de l'auteur (pour ma part, je n'ai lu que "Le Père Goriot" au lycée, que j'avais adoré).
Cette visite m'a d'autant plus donné envie de me replonger dans Balzac, ainsi que d'une manière générale dans les classiques du XIXème siècle. De retour chez mes parents, j'ai donc emprunté les trois tomes d'une oeuvre que nous avons tous lue et dont je vous parlerai bientôt...
Enfin, nous sommes allés visiter le Château du Grand-Pressigny, dont les ruines ont été admirablement transformées en... musée de la Préhistoire. Là aussi je recommande la visite guidée, notre guide en plus d'être une spécialiste, était avant tout une passionnée et incollable, qui a su répondre avec patience et une réelle pédagogie à mes questions de néophyte.
Bref, arrivée à la boutique, je me suis laissée tenter et après avoir découvert que "La Guerre du Feu" n'est pas QUE un film, me voici avec un nouveau livre dans les bagages...
En résumé, comme si je n'avais pas déjà assez de livres en attente plus un abonnement à la bibliothèque, me voilà "habillée pour l'hiver"...
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dimanche 12 août 2012
Polar islandais
4 de couv' :
Le visiteur a laissé un papier griffonné posé sur le cadavre. L'inspecteur Erlendur est agacé : encore un de ces meurtres idiots, typiquement islandais. Impossible pour l'heure de soupçonner l'horreur qui l'attend.
Après l'Ukraine/la Russie/la Tchétchénie puis la Suède, me voici maintenant en Islande, toujours plus au nord.
Voici ici un excellent polar que j'ai eu du mal à lâcher une fois commencé.
J'y ai retrouvé tout ce que j'aime dans un polar : dialogues en bonne quantité, bien amenés, faisant avancer l'histoire et bonne description des personnages, mais peut-être pas assez des lieux.
Une histoire bien pensée, des interludes bien dosés (la vie personnelle d'Erlendur), de même que les rebondissements, qui collent bien à l'histoire et donc s'y intègrent parfaitement. Au contraire de certaines polars dont les rebondissements et là parce qu'il faut en mettre, quitte à ce qu'ils n'apportent rien (fausses pistes plus ou moins alambiquées par exemple), juste pour remplir le livre.
Bref, un auteur agréable à lire, et que je relirai d'ailleurs avec plaisir.
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Le visiteur a laissé un papier griffonné posé sur le cadavre. L'inspecteur Erlendur est agacé : encore un de ces meurtres idiots, typiquement islandais. Impossible pour l'heure de soupçonner l'horreur qui l'attend.
Après l'Ukraine/la Russie/la Tchétchénie puis la Suède, me voici maintenant en Islande, toujours plus au nord.
Voici ici un excellent polar que j'ai eu du mal à lâcher une fois commencé.
J'y ai retrouvé tout ce que j'aime dans un polar : dialogues en bonne quantité, bien amenés, faisant avancer l'histoire et bonne description des personnages, mais peut-être pas assez des lieux.
Une histoire bien pensée, des interludes bien dosés (la vie personnelle d'Erlendur), de même que les rebondissements, qui collent bien à l'histoire et donc s'y intègrent parfaitement. Au contraire de certaines polars dont les rebondissements et là parce qu'il faut en mettre, quitte à ce qu'ils n'apportent rien (fausses pistes plus ou moins alambiquées par exemple), juste pour remplir le livre.
Bref, un auteur agréable à lire, et que je relirai d'ailleurs avec plaisir.
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vendredi 3 août 2012
Polar suédois (bis)
En Scanie, un couple de paysans est sauvagement assassiné. Avant de mourir, la vieille femme murmure le mot "étranger". Une vague de violence s'abat alors sur le camp de réfugiés voisin.
Wallander saura-t-il enquêter en résistant à la suspicion ambiante ?
Je dois avouer que je suis moins emballée par ce polar d'Henning Mankell que par "La Cinquième Femme".
Cela étant n'oublions pas qu'il s'agit ici de la première enquête mettant en scène Kurt Wallander et donc que l'écriture de cette série en étant à ses débuts, l'écriture de cet auteur de polars n'a pas encore atteint la maturité de "La Cinquième Femme".
Et en plus, encore un policier divorcé, avec des relations familiales compliquées, ce dont le personnage (et l'auteur avec une beau pied-de-nez aux lecteurs ou critique, et surtout un humour certain) se désespère, surtout après avoir lu un polar lui confirmant que (sa) réalité et la fiction se rejoignent, à son grand dam.
Parmi les quelques défauts observés, un peu trop de dialogues, ce dont je ne raffole pas comme je l'ai souvent dit, mais cependant de bons dialogues, bien amenés, qui font avancer l'histoire.
Il est d'ailleurs précisé dans la présentation de l'auteur : "Il a commencé sa carrière comme auteur dramatique, d'où une grande maîtrise des dialogues". Je suis bien d'accord.
A par cela, et outre une histoire finalement assez classique (bien que la façon de retrouver les coupables a été un beau rebondissement même si un chouia tiré par les cheveux), il n'y a pas assez de descriptions des lieux et des personnages, du moins pas autant que dans "La Cinquième Femme" que j'avais particulièrement apprécié pour cela et pour l'ambiance dégagée.
En dehors de cela, un bon polar pour un premier, qui se lit agréablement.
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Wallander saura-t-il enquêter en résistant à la suspicion ambiante ?
Je dois avouer que je suis moins emballée par ce polar d'Henning Mankell que par "La Cinquième Femme".
Cela étant n'oublions pas qu'il s'agit ici de la première enquête mettant en scène Kurt Wallander et donc que l'écriture de cette série en étant à ses débuts, l'écriture de cet auteur de polars n'a pas encore atteint la maturité de "La Cinquième Femme".
Et en plus, encore un policier divorcé, avec des relations familiales compliquées, ce dont le personnage (et l'auteur avec une beau pied-de-nez aux lecteurs ou critique, et surtout un humour certain) se désespère, surtout après avoir lu un polar lui confirmant que (sa) réalité et la fiction se rejoignent, à son grand dam.
Parmi les quelques défauts observés, un peu trop de dialogues, ce dont je ne raffole pas comme je l'ai souvent dit, mais cependant de bons dialogues, bien amenés, qui font avancer l'histoire.
Il est d'ailleurs précisé dans la présentation de l'auteur : "Il a commencé sa carrière comme auteur dramatique, d'où une grande maîtrise des dialogues". Je suis bien d'accord.
A par cela, et outre une histoire finalement assez classique (bien que la façon de retrouver les coupables a été un beau rebondissement même si un chouia tiré par les cheveux), il n'y a pas assez de descriptions des lieux et des personnages, du moins pas autant que dans "La Cinquième Femme" que j'avais particulièrement apprécié pour cela et pour l'ambiance dégagée.
En dehors de cela, un bon polar pour un premier, qui se lit agréablement.
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jeudi 2 août 2012
Nestor en Ukraine
4 de couv' :
Le zoo de Kiev fait faillite. Victor, journaliste sans emploi, adopte Micha, un pingouin dépressif. Lorsqu'on lui propose d'écrire les nécrologies de personnalités encore vivantes, il saute sur l'occasion. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?
Quand j'ai choisi de lire ce livre, j'avais envie de quelque chose de léger, de drôle, un bon préambule aux vacances.
Je dois dire que sur le coup j'ai été un peu déçue. A la lecture du quatrième de couverture, je m'attendais à quelque chose de plus burlesque, de plus drôle, de plu enlevé et surtout - et ici je dois bien reconnaître que je me suis bêtement plantée vu que l'histoire se passe en Ukraine - à un genre d'humour et de comédie à l'anglaise (hello Jeeves ? Ou, s'agissant d'un homme et d'un animal, Wallace et Groomit ?).
Il n'en est rien évidemment, mais je reconnais volontiers que c'est ma faute, ayant pris ce livre sous le mauvais angle, en faussant de moi-même le postulat de départ.
Qui plus est, je n'ai pas fait la moindre recherche sur l'auteur, j'ai donc pris cette lecture et cette histoire à l'état brut sans autre a priori que le mien.
Faussé, je le rappelle.
Enfin, je connais assez mal (pas du tout) les pays de l'ex-URSS, et d'autant moins leur quotidien surtout dans es années 1990. Car ces deux romans se déroulent en 1996-1997.
Cependant, une fois passés les a priori de départ, j'ai assez apprécié d'en apprendre plus sur le quotidien des ukrainiens, sur Kiev, leur façons de voir les choses. Tout en n'oubliant pas qu'il s'agit de romans, les ukrainiens, ne seraient peut-être pas d'accord sur tout (obsession de l'argent et qu'est ce qu'ils boivent ! Et des alcools forts. Par contre, ils semblent avoir une facilité à se lier qui nous ferait ici le plus grand bien).
Pour Victor, le personnage central, je l'ai peu apprécié dans le premier roman, plus dans le deuxième. Dans le premier, je l'ai trouvé naïf, passif, désabusé, indifférent à sa propre vie et à ce qui se passe autour (aussi dépressif que son pingouin en fait).
Mais dans le deuxième, il est plus acteur de sa vie, et beaucoup moins naïf. Mais encore suffisamment pour se retrouver dans des situations qui le dépassent, où on se demandent à chaque s'il va réussir à améliorer les choses... Ou les empirer davantage. Une loterie façon roulette russe en somme.
Sans que cette lecture m'ait pleinement enthousiasmée, je dois reconnaître que ce fut un bon divertissement et un dépaysement certain.
Le zoo de Kiev fait faillite. Victor, journaliste sans emploi, adopte Micha, un pingouin dépressif. Lorsqu'on lui propose d'écrire les nécrologies de personnalités encore vivantes, il saute sur l'occasion. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?
Quand j'ai choisi de lire ce livre, j'avais envie de quelque chose de léger, de drôle, un bon préambule aux vacances.
Je dois dire que sur le coup j'ai été un peu déçue. A la lecture du quatrième de couverture, je m'attendais à quelque chose de plus burlesque, de plus drôle, de plu enlevé et surtout - et ici je dois bien reconnaître que je me suis bêtement plantée vu que l'histoire se passe en Ukraine - à un genre d'humour et de comédie à l'anglaise (hello Jeeves ? Ou, s'agissant d'un homme et d'un animal, Wallace et Groomit ?).
Il n'en est rien évidemment, mais je reconnais volontiers que c'est ma faute, ayant pris ce livre sous le mauvais angle, en faussant de moi-même le postulat de départ.
Qui plus est, je n'ai pas fait la moindre recherche sur l'auteur, j'ai donc pris cette lecture et cette histoire à l'état brut sans autre a priori que le mien.
Faussé, je le rappelle.
Enfin, je connais assez mal (pas du tout) les pays de l'ex-URSS, et d'autant moins leur quotidien surtout dans es années 1990. Car ces deux romans se déroulent en 1996-1997.
Cependant, une fois passés les a priori de départ, j'ai assez apprécié d'en apprendre plus sur le quotidien des ukrainiens, sur Kiev, leur façons de voir les choses. Tout en n'oubliant pas qu'il s'agit de romans, les ukrainiens, ne seraient peut-être pas d'accord sur tout (obsession de l'argent et qu'est ce qu'ils boivent ! Et des alcools forts. Par contre, ils semblent avoir une facilité à se lier qui nous ferait ici le plus grand bien).
Pour Victor, le personnage central, je l'ai peu apprécié dans le premier roman, plus dans le deuxième. Dans le premier, je l'ai trouvé naïf, passif, désabusé, indifférent à sa propre vie et à ce qui se passe autour (aussi dépressif que son pingouin en fait).
Mais dans le deuxième, il est plus acteur de sa vie, et beaucoup moins naïf. Mais encore suffisamment pour se retrouver dans des situations qui le dépassent, où on se demandent à chaque s'il va réussir à améliorer les choses... Ou les empirer davantage. Une loterie façon roulette russe en somme.
Sans que cette lecture m'ait pleinement enthousiasmée, je dois reconnaître que ce fut un bon divertissement et un dépaysement certain.
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