En Scanie, un couple de paysans est sauvagement assassiné. Avant de mourir, la vieille femme murmure le mot "étranger". Une vague de violence s'abat alors sur le camp de réfugiés voisin.
Wallander saura-t-il enquêter en résistant à la suspicion ambiante ?
Je dois avouer que je suis moins emballée par ce polar d'Henning Mankell que par "La Cinquième Femme".
Cela étant n'oublions pas qu'il s'agit ici de la première enquête mettant en scène Kurt Wallander et donc que l'écriture de cette série en étant à ses débuts, l'écriture de cet auteur de polars n'a pas encore atteint la maturité de "La Cinquième Femme".
Et en plus, encore un policier divorcé, avec des relations familiales compliquées, ce dont le personnage (et l'auteur avec une beau pied-de-nez aux lecteurs ou critique, et surtout un humour certain) se désespère, surtout après avoir lu un polar lui confirmant que (sa) réalité et la fiction se rejoignent, à son grand dam.
Parmi les quelques défauts observés, un peu trop de dialogues, ce dont je ne raffole pas comme je l'ai souvent dit, mais cependant de bons dialogues, bien amenés, qui font avancer l'histoire.
Il est d'ailleurs précisé dans la présentation de l'auteur : "Il a commencé sa carrière comme auteur dramatique, d'où une grande maîtrise des dialogues". Je suis bien d'accord.
A par cela, et outre une histoire finalement assez classique (bien que la façon de retrouver les coupables a été un beau rebondissement même si un chouia tiré par les cheveux), il n'y a pas assez de descriptions des lieux et des personnages, du moins pas autant que dans "La Cinquième Femme" que j'avais particulièrement apprécié pour cela et pour l'ambiance dégagée.
En dehors de cela, un bon polar pour un premier, qui se lit agréablement.
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