dimanche 15 juin 2014

La Chambre écarlate

4 de couv' :
Regent's Canal, faubourg de Londres... Lianne une adolescente fugueuse de 17 ans, est retrouvée morte, face contre terre et le corps lardé de coups de couteau. La police porte immédiatement ses soupçons sur Michael Doll, vagabond à moitié fou et bien connu pour ses penchants pervers. Toutefois, malgré la triste histoire qui les lie, la psychiatre Kit Quinn à de sérieux doutes quant à sa culpabilité. Première observation le meurtre s'est déroulé de manière bien trop précise pour une brute comme lui. Encore plus troublant, ce même assassinat fait étrangement écho à celui de Philippa Burton, riche bourgeoise, dont le cadavre a récemment été découvert de l'autre côté de la ville dans une posture identique...


Guère convaincue par la lecture de "Feu de glace" des mêmes auteurs, j'ai entamé ce polar avec un enthousiasme relativement modéré.
Du coup, vous vous dites : pourquoi le lire, alors ? Ben, je les avais achetés en même temps il y a quelques années, alors bon, tant qu'à l'avoir sous la main...

Ce livre m'a mieux plu, bien que :

1) il corresponde à certains type de polars écrits dans ces années-là. Traduisez : copié-collé d'une recette qui marche, rien de plus (on verra ce que je dirai dans quelques années des polars/romans de maintenant, hein...).

2) l'histoire d'amour entre le personnage central et un autre était courue d'avance et pas forcément utile. Et donc, inintéressante. Sauf peut-être pour le suspens, mais là aussi couru d'avance donc bof.

3) il ressemble un peu trop, sur certaines ficelles, à du Mary Higgins Clark dont vous savez maintenant que je ne raffole pas. Ah ben tiens en fait, cf. mon 2).

Pour résumé, polar agréable et assez bien mené et bien construit, mais définitivement pas le genre de polar que j'affectionne.
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