dimanche 20 juillet 2014

La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi...

L'est long, le titre. M'en rappelle un autre ;-)

4 de couv' :
Harold est bouleversé par la lettre qu'il reçoit de Queenie, une ancienne amie. Parti poster sa réponse, il passe devant la boîte aux lettres sans s'arrêter, continue jusqu'au bureau de poste, sort de la ville et part  durant 87 jours, parcourant plus de mille kilomètres à pied, du sud de l'Angleterre à la frontière écossaise. Car tout ce qu'Harold sait, c'est qu'il doit continuer à marcher.
Pour Queenie.
Pour son épouse Maureen.
Pour son fils David.
Pour nous tous.


Comme j'adore les road-movies (bizarrement, je ne suis pas plus cinéphile que ça, mais cette catégorie de film, je suis sure d'aimer, pas besoin de bande annonce !), en toute logique j'aime aussi les "road books" (au fait, ça se dit ça?).
Le principe de base de ce roman est un peu comme "Le vieil homme qui ne voulait pas fêter son anniversaire", à ceci près qu'ici, Harold sait où il va mais pas pourquoi il se décide à le faire.

Il y aura bien sûr des rencontre, des conséquences inattendues. L'auteure arrive cependant à éviter tous les pièges dans lesquels elle aurait pu tomber. C'est drôle, émouvant, mais si subtil que ça n'en devient pas larmoyant. Il aurait pourtant pu être facile de tomber dans ce piège là.
Une partie de l'histoire - et sur le moment je dois bien avouer que ça m'a un peu agacée - à une scène d'un film bien connu. Mais ce n'est finalement pas un plagiat car cela évolue bien différemment et seul le lecteur (de peu de foi envers l'auteure (oui, ceci est bien un mea culpa)) s'y laisse tromper. Mais l'auteure retombe admirablement sur ses pattes... ou sa plume.

Une fin émouvante, une révélation qui l'est tout autant, vous touche au coeur et vous arrache des larmes (j'ai un caractère de mec paraît-il, mais je suis aussi une grosse sentimentale), bref, un excellent moment de lecture.

"Désormais, Harold ne pouvait plus croiser un inconnu sans reconnaître que tous étaient pareils et que chacun était unique, et que c'était cela le dilemme de la condition humaine"

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