Le pape Alexandre VI Borgia a décidé de se débarrasser du moine Savonarole, qui dénonce la corruption du Vatican. Il missionne un jeune novice, Stefano Arezzi, dont la foi frise le fanatisme. Mais Stefano découvre Florence, ses charmes, ses moeurs et ses complots. Il y rencontrera la belle et influente Antonella, le jeune Machiavel, et Savonarole lui-même, dont le charisme le fera douter de ses certitudes.
Offert à Noël (2015, c'est vous dire le retard que j'ai pris sur ce blog....) par mon homme (merci chéri !) qui connaît bien ma prédilection pour les polars historiques, et bien que prometteur, ce roman m'a moyennement emballée.
J'ai adoré la reconstitution historique d'autant que je connais assez peu l'Italie de cette époque. Toute cette partie découverte historique m'a plutôt emballée, mais un peu moins le manque de repère dans le temps : j'ai parfois eu un peu de mal à savoir si telle ou telle action se déroulait sur des jours ou des semaines pour découvrir finalement qu'il s'agissait parfois de mois.
Le personnage principal est jeune, donc plus facilement manipulable (ah, le manque d'expérience en tout, qui plus est affublé d'une foi aveugle...). Il se voit donc confier une mission pour laquelle il n'est guère (que très peu) préparé, ce qui d'emblée me l'a rendue assez peu crédible, sauf sur le côté homme de paille.
C'est donc lui qui sert de fil conducteur dans l'histoire, mais je n'ai pas accroché avec ce personnage et donc le reste de l'histoire d'où un sentiment mitigé.
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