samedi 28 juillet 2018

No home

4 de couv' :
XVIIIe siècle, Côte-de-l'Or, au plus fort de la traite des esclaves. Nées en pays fanti et ashanti, Effia et Esi sont demi-soeur mais ne se connaissent pas. La sublime Effia est contrainte d'épouser un anglais, le capitaine du fort de Cape Coast, où, dans les cachots, sont enfermés les futurs esclaves. Parmi eux, Esi. Elle sera expédiée en Amérique. Ses enfants et petits-enfants seront continuellement jugés sur la couleur de leur peau. La descendances d'Effia, métissée et éduquée, perpétuera le commerce triangulaire familial et devra survivre dans un pays meurtri pour des générations.
Yaa Gyasi nous conte le destin d'une famille à l'arbre généalogique brisé par la cruauté des hommes. Un voyage dans le temps inoubliable.

Une très belle idée que d'avoir évoqué dans ce roman l'esclavage, dès ses débuts, sous forme de saga familiale et historique, et par le biais de deux arbres généalogiques évoqués en parallèle, côté africain et côté américain.
Deux arbres généalogiques, l'histoire de deux pays, pour ne pas dire continents, au fil des siècles. On suit avec intérêt chaque pan de cette famille dont chacun ignore tout de l'autre.

Mention spéciale à l'auteure (ou l'éditeur ?) qui a eu la bonne idée de placer en début de roman (emplacement idéal pour ne pas le louper) les arbres généalogiques de chaque famille.Il est parfois difficile sans cela de s'y retrouver (mais ce n'est pas insurmontable non plus).

Une belle lecture de ce début d'été.

Mon seul regret : l'absence de traduction du titre.
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