jeudi 6 juin 2019

Jubilations vers le ciel

4 de couv' :
A douze ans, Nestor a connu Hélène, et il a aussitôt décidé qu'elle serait "son amoureuse". Pendant quarante ans, il essaiera de la séduire.
Voilà pour le thème. Reste l'essentiel, à savoir l'éblouissante cavalcade à laquelle se livre ici un écrivain de vingt-sept ans qui sait jouer de tous les registres, faire vibrer toutes les cordes de l'amour, du lyrique au sensuel, du drôle au tragique, de l'étourdissement de la vie à l'horreur du vieillissement... Un coup de maître, salué à la fois par le Prix Goncourt du premier roman et le Prix François Mauriac de l'Académie Française.


Bon. Bon, bon, bon. 

Je me retrouve avec ce roman dans la même perplexité qu'avec ceux de Joyce Carol Oates : j'aime assez sans adorer vraiment tout en sachant que j'ai incontestablement affaire à un auteur, un vrai. Et qu'il ne manquerait pas grand chose pour qu'ils deviennent mes auteurs favoris.

Passé cela, j'ai apprécié l'écriture, l'humour subtil, mais ai été franchement dérangée par le côté obsessionnel de Nestor tant les hommes comme lui sont malheureusement encore un peu trop monnaie courante. Alors certes, il aime Hélène, mais est franchement inquiétant dans sa manière d'exprimer son amour et sa façon de tenter de se rapprocher d'elle. Et surtout de ne pas comprendre que non, c'est non, un point c'est tout.
J'ai particulièrement apprécié le journal d'Hélène, qui permet de percevoir le roman sous un autre jour, mais je n'en dirai pas plus.

Je pense être passée un peu à côté de ce roman pendant sa lecture. Donc à relire, assurément.
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