vendredi 10 juillet 2020

Maybe the moon - Armistead Maupin

4 de couv' :
Pour Cadence Roth, "décrocher la lune" c'est décrocher un vrai rôle au cinéma. Parce que, après avoir composé sous un masque le rôle de l'elfe dans un film mythique, Cady compte bien jouer dans la cour des grands, ce que sa très petite taille lui interdit. Dans ce roman sous forme de journal, les faux-fuyants du politiquement correct et les promesses vaines des agents artistiques alimentent un portrait sans appel deLos Angeles, où la différence n'a pas droit de cité. Après ses Chroniques de SanFrancisco, Armistead Maupin poursuit avec drôlerie sa critique de la société américaine et seule Cady en sort grandie.


Si j'ai adoré les Chroniques de San Francisco, je dois bien reconnaître que j'aime encore davantage "Maybe the moon".

Tout ici est écrit avec subtilité, humour et délicatesse, bien que le personnage principal soit parfois d'une franchise vraiment directe aussi bien avec ses amis que dans la description de sa vie. Mais elle est aussi et surtout, puisque c'est un journal et que l'on connaît ainsi ses sentiments et pensées les plus intimes, d'une grande lucidité envers elle-même et sa vie, et d'une grande tendresse et indulgence pour ceux qu'elle aime. Simplement humaine.
Et cela n'est guère aisé dans le monde de requins où elle souhaite percer, être connue et reconnue.

Beau, touchant et drôle, voilà ce que je retiendrai de ce roman, que j'ai refermé avec regret tant j'ai aimé cette histoire et sa galerie de personnages. Et la conclusion, cruelle, mais tellement Hollywood...
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