mercredi 22 septembre 2021

Lectures de saison

 



Pour beaucoup l'automne est la fin de la belle saison, de la chaleur, de la gaieté et le début des jours qui raccourcissent, du froid, de la morosité, du manque de lumière. Ajoutez la Toussaint en plein milieu, et il y a de quoi déprimer (et non je ne parlerai pas d'Halloween, je rejette).

Pour moi, tous ces défauts en font la saison cocooning : se pelotonner sous un plaid avec à portée de main un délicieux thé (ou lait chaud au miel et à la cannelle ou chocolat) à savourer tout au long de mes lectures, installée dans "mon" fauteuil à lecture située près de la fenêtre du salon, où je profite de la lumière naturelle et surtout d'où je vois les arbres du quartier se parer de leurs plus belles couleurs avant leur hibernation d'hiver (pendant lequel ils se requinquent avant de nous enchanter de leur renouveau de printemps), rien de mieux !

Bizarrement, j'ai des saisons pour mes lectures. Ou plutôt, des lectures spécifiques aux saisons, mettez cela dans l'ordre que vous souhaitez.
Ce seront avant tout les polars noirs, en particulier ceux de Philip Kerr et d'Arnaldur Indridason ou encore James Lee Burke. Je ne les lis pas que là, mais je trouve que la saison s'y prête bien : à saison où on sort peut-être un peu moins, romans imposant une lecture plus lente.
Dans cette même logique, je privilégie aussi les classiques, et les romans autres que polars qui méritent une lecture plus attentive, et donc en effet plus lente. Ou les pavés, quel que soit le genre. Tant qu'à moins bouger autant s'immerger dans une saga ou un roman qui dépasse les 500 pages (800 ou 1000 me paraît une bonne moyenne dans cet état d'esprit).

L'automne est donc pour moi autant une belle saison pour les yeux que... pour les yeux. Euh, pour le paysage que pour la lecture.

Bon automne à toutes et tous !
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