dimanche 19 septembre 2021

Un invincible été


4 de couv' :
Depuis son retour à Sosua, en République Dominicaine, Ruth se bat aux côtés d'Almah pour les siens et pour la mémoire de sa communauté, alors que les touristes commencent à déferler sur l'île.
Gaya, sa fille, affirme son indépendance et part aux États-Unis, où Arturo et Nathan mènent leurs vies d'artistes. Comme sa mère, elle livre son propre combat à l'aune deses passions.
La tribu Rosenheck-Soteras a fait sienne la maxime de la poétesse Salomé Urena : "Cest en continuant à nous battre pour créer lepays dont nous rêvons que nous ferons une patrie de la terre qui est sous nos pieds."
Mais l'histoire, comme toujours, les rattrapera. De l'attentat du World Trade Center au terrible séisme de 2010 en Haïti, en passant par les émeutes en République Dominicaine, chacun tracera son chemin, malgré les obstacles et la folie du monde.
Roman de l'engagement et de la résilience, Un invincible été clôt avec éclat une fresque romanesque impressionnante.


Facilité est le premier mot qui me vient à l'esprit pour qualifier le dernier tome de cette saga, initiée par "Les déracinés" et "l'Américaine"" (et pour le troisième tome, voir ici).

Tout leur semble facile, aux personnages, les études, le travail, le moindre projet et l'argent, ou plutôt la richesse. Cela est dû en grande partie au fait que l'autrice parcoure les années avec rapidité, ce qui est normal, étant donné la période parcourue, de 1980 à nos jour, difficile donc de faire autrement. Mais ça m'a donné un goût d'inachevé et oui décidément, de facilité.

Cela étant, j'ai apprécié de retrouver les personnages et si je regrette que la narratrice soit toujours Ruth et non plus Almah ou pas du tout Gaya, je dois reconnaître que l'autrice quitte ses personnages avec affection et d'élégance.
.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire